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l'Amérique n'auroient pú percer ni graver le jade s'il eût eu la dureté que nous lui connoiffons, & fans doute ils la lui ont donnée par le moyen du feu.

CKAIE DE BRIANÇON.

CETTE pierre n'eft pas plus craie-que la craie d'Espagne, c'est également

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une pierre talqueufe, & prefque même un véritable talc; elle n'en diffère qu'en ce que les lames dont elle eft compofée font moins folides que celles du talc, & fe divifent plus aifément en parcelles micacées, qui font un peu plus aigres au toucher que les particules du tale, cette pierre n'eft donc qu'un talc imparfait (a), c'est-à-dire, un agrégat de particules d'un mica qui n'a pas encore fubi tous les degrés de l'atténuation néceffaire pour dévenir tale, mais le fond de fa fubftance eft le même; fa dureté, fa denfité font auffi à très-peu près les mêmes (b), & fes autres propriétés n'en diffèrent que du moins au plus, car après le talc, c'eft de toutes les ftéatites la plus tendre & la plus douce au toucher; on la trouve plus fréquemment & en plus grandes maffes que les talcs; elle s'offre auffi en différens états dans fes carrières, & on la diftingue par la qualité de fes parties conftituantes qui font plus ou moins. fines ou groffières. La plus fine eft prefque auffi tranfparente que le talc lorfqu'elle est réduite à une petité épaiffeur, & ne paroît différer du vrai talc qu'en ce que les lames qui la compofent ne font pas liffes, & qu'elles ont à leur furface de ftris & des tubercules; en forte que quand on veut féparer ces lames, elles ne fe détachent pas les unes des autres comme dans les talcs mais qu'elles fe brifent en petites écailles, cette craie eft donc un tale qui n'a pas acquis toute fa perfection; celui qu'on appelle tale de Venise ou de Naples, eft abfolument de la même nature, & on fe fert également de leur poudre pour faire le fard blanc & la bafe du rouge dont nos femmes font un ufage agréable aux yeux, mais déplaifant au toucher.

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AMI

(a) La craie de Briançon,,, dit très-bien M. Pott, eft plutôt une efpèce de talc qu'une ftéatite." Mémoires de l'Académie.de Berlin, année 1747, page 68. Divers Auteurs témoig Bent que la Suède fournit la même production, continue M. Pott, & en particulier Broëmel, dont voici les paroles. Le tale talgftein ou gryfteen, est une matière femblable à la pierre ollaire qu'on peut fendre, tourner & travalller comme le bois, pour en faire diverfes pièces de vaiffelle de cuifine qui s'échauffent au moindre feu. On en trouve auprès de Hundohul dans le femptland; elle fert auffi à faire des foyers, des fourneaux & des briques. Il s'en rencontre une autre espèce à Kieremeeki, paroiffe de Savola, & à Nerkie. J'en ai reçu une espèce beaucoup plus belle, verdâtre & à demitransparente, de Wermeland & des mines de Sahlberg.... Idem, ibidem.

(b) La pefanteur fpecifique du talc de Mofcovie, eft de 27917; celle de la craie de Briançon groffière, c'est-à-dire, qui fe délite en feuillets comine le talc, eft de 27274; & celle de la craie de Briançon fine, eit de 26689, à peu-près égale à celle du mica jaune.

LAM

AMIANTE ET AS BESTE..

AMIANTE & l'Asbefte font encore des fubftances talqueufes qui ne diffèrent l'une de l'autre que par le degré d'atténuation de leur parties conftituantes; toutes deux font compofées de filamens féparés l'ongitudinalement, ou réunis affez régulièrement en directions obliques & convergentes, mais dans l'amiante, ces filamens font plus longs, plus flexibles & plus doux au toucher que dans l'afbefte, & comme cette même différence fe trouve entre les talcs & les micas, on peut en conclure que l'amiante eft compofée de parties talqueufes, & l'asbefte de parties micacées, qui n'ont pas encore été affez atténuées pour prendre la douceur & la flexibilité du talc, il y a des amiantes en filamens longs de plus d'un pied, & des amiantes en filamens qui n'ont que quelques lignes de longueur, mais elles font également flexibles & douces au toucher. Ces filamens ont le luftre & la fineffe de la foie, ils font unis parallèlement dans leur longueur, on peut même les féparer les uns des autres fans les rompre; les amiantes longues, qui fe trouvent dans les Alpes piémontoises, font d'un affez beau blanc; & les amiantes, courtes, qu'on trouve aux Pyrénées, font d'un blanc-verdâtre. Nous verrons tout-à-l'heure que les Alpes & les Pyrénées ne font pas les feuls lieux qui produifent cette fubftance, & qu'on la rencontre dans toutes les parties du monde, au pied ou fur les flancs des montagnes vitreufes.

L'asbefte, qui n'eft que de l'amiante imparfaite & moins douce au toucher, fe préfente en filets femblables à ceux de l'alun de plume, ou bien en groupes & en épics dont les filamens font adhérens les uns aux autres; nos Nomenclateurs auxquels les dénominations même impropres ne coûtent rien, ont appelé asbefte mûr le premier, & asbeste non mir le dernier, comme s'ils différoient par la maturité de leur fubftance, tandis qu'elle eft la même dans l'un & l'autre, & qu'il n'y a de différence que dans la pofition paralèle ou divergente des filamens dont ils font compofés.

Lasbeste & l'amiante ne fe brûlent ni ne fe calcinent au feu; les Anciens ont donné le nom de lin incombustible à l'aimante en longs filamens, & ils en faifoient des toiles qu'on jetoit au feu, au lieu de les laver pour les nettoyer; cependant les amiantes longues ou courtes, & les asbeftes mûrs ou non murs, fe vitrifient comme le talc à un feu violent, & donnent de même une fcorie cellulaire & poreufe; quelques-uns de nos habiles Chimiftes ayant obfervé qu'il fe trouve quelquefois du fchorl dans l'amiante, ont penfé qu'elle pouvoit être formée par la décompofition du fchorl, & qu'on devoit les regarder l'un & l'autre comme des produits bafaltiques (a); mais ni le fchord ni l'amiante ne font des matières volcaniques; le fchorl eft un verre de na

(a) Voyez les Lettres de M. Demefte, tome I, page 398.
Minéraux, Tome IV.

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ture produit par le feu primitif; & l'amiante ainfi que l'asbefte ont été formés par la décompofition du mica, qui ayant été atténué par l'intermède des élémens humides, leur a donné naiffance ainfi qu'au talc & à toutes les autres fubftances talqueufes.

L'amiante fe trouve fouvent mêlée, & comme incorporée dans les ferpentines & pierres ollaires, en fi grande quantité, que quelques Obfervateurs ont penfé que ces pierres tiroient leur origine de l'amiante (b); mais nous dirons avec plus de vérité que leur origine eft commune, c'eft-à-dire, que ces pierres & l'amiante proviennent également de l'agrégation des parties du talc & du mica plus ou moins purs, & plus ou moins décompofés. Quelques autres Obfervateurs ayant trouvé de l'amiante dans des terres argileufes, ont eru que c'étoit un produit de l'argile (c); ils ont attribué la même origine au mica (d), parce qu'on en rencontre fouvent dans les terres árgilenfes, & qu'ils ont reconnu que le mica ainfi que l'asbefte fe convertiffoient en argile; ils auroient dû en conclure au contraire, que l'argile pouvoit être produite par le mica comme elle peut l'être, & l'a en effet été par la décompofition du quartz, du feld-fpath, & de toutes les autres matières vitreufes primitives: enfin je ne crois pas qu'il foit néceffaire de difcuter l'opinion de ceux qui ont cru que l'amiante & l'asbefte étoient formés par les fels de la terre, cette idée ne leur eft venue qu'à caufe de leur reffemblance avec l'alun de plume, dont néanmoins l'amiante & l'asbefte diffèrent par leur effence & par toutes leurs propriétés; car l'alun de plume eft foluble dans l'eau, fufible dans le feu, & il a une faveur très-aftringente; l'amiante & l'asbefte au contraire, n'ont aucune propriété des fels, ils font infipides, ne fe diffolvent pas dans l'eau,

(b) Quelquefois la pierre ollaire verte, dans le premier degré de fon endurciffement, eft de l'amiante ou de l'asbefte. Les carrières de ferpentines de Zeplitz, & les échantillons que M. Targioni a ramaffés dans les montagnes de Gabbro d'Impruneta, à fept milles de Florence & de Prato, me le perfuadent. Lettres fur la Minéralogie, par M. Ferber, page 120.

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(c),, J'ai trouvé, dit M. Nebel, de l'asbefte dans une couche argileufe, que j'ai reconnu avoir été formée par une argile extrêmement tendre; mais je ne crois pas qu'aucun de nos Naturaliftes ait jamais fait mention de ce minéral de la principauté de Heffe. On connoît , l'asbefte, on fait en quoi il diffère de l'amiante, & les différens ufages auxquels il fert: je me borne donc à dire qu'il fe forme de l'argile, ce que perfonne n'a déterminé jufqu'à pré fent.... Et je conclus de fon origine & de la facilité qu'on a de le réduire en une terre argileufe, que l'asbefte n'eft autre chofe qu'un compofé fibreux d'une argile extrêmement tendre. J'ignore fi l'on connoît un menftrue propre à le diffoudre; mais le hafard m'en a ,, fait connoître un qui n'eft autre chofe que la leffive: elle le diffout dans l'inftant lorfqu'il n'eft pas trop fec; & s'il eft vrai, comme on le dit, que les corps fe réfolvent dans les principes dont ils font compofés, je crois pouvoir avancer hardiment, que l'asbefte fe réduifant en argile, doit néceffairement être formée de la même fubftance." Journal de Phyfique, Juillet 1773, page 62.

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(d) 11 eft dit dans une nouvelle Minéralogie qu'on croit être de M. Cronstedt, que le mica & l'asbefte fe forment de l'argile, & que fi cela n'étoit pas, l'un & l'autre deviendroient friables en les mettant au feu, & fe fondroient par le moyen d'une terre martiale; cependant l'Auteur n'ofe l'affurer pofitivement. Idem, ibidem.... M. l'abbé Rozier dit dans une note: Fe me fais fi l'on doit attribuer cette découverte à M. Nebel; mais il eft certain qu'en 1766, l'Académie des Sciences de Sienne, couronna un Mémoire dans lequel il eft dit que l'amiante eft une argile transformée, & que le talc eft également une autre production de l'argile. Quelques Auteurs ont fait deux genres féparés des asbeftes & des amiantes, nous croyons au contraire qu'elles forment des espèces qui ne différent les unes des autres que par la difpofition des fibres. Idem, ibidem.

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réfiftent très-long-temps à l'ardeur du feu, & ne fe vitrifient que par un feu du dernier degré; leur fubftance n'eft compofée que d'un mica plus ou moins atténué, que les ftillations de l'eau ont charié & difpofé par filamens entre Les particules qui font appliquées à un les couches de certaines matières. ,, corps folide par l'intermède d'un fluide, peuvent prendre la forme de fibriles, dit Stenon, foit en paffant dans des pores ouverts, comme dans des ,, efpèces de filières, foit en s'engageant, pouffées par le fluide, dans les in,,terftices des fibres déjà formées (e)." Mais il n'eft pas néceffaire de fuppofer avec Stenon, de filières pour expliquer la formation des filamens de l'amiante, puifqu'on trouve cette même forme dans les talcs, dans les gypfes, & jufque dans les fels; c'eft même l'une des formes que la Nature donne le plus fouvent à toutes les matières vifqueufes ou atténuées, au point d'être graffes & douces au toucher.

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Il ne paroît pas douteux que l'amiante ou l'asbefte des Grecs, le lin vif dont parle Pline (f), & la falamandre de quelques Auteurs ne foient une même chofe, de forte que ces diverfes dénominations nous indiquént déjà une des principales propriétés de cette matière, qui réfifte en effet à l'action du feu jufqu'à un certain point, mais qui néanmoins n'y eft pas inaltérable comme on l'a prétendu (g).

Quoique l'amiante fut autrefois beaucoup plus rare qu'elle ne l'eft aujourd'hui, & que felon le témoignage de Pline, fon prix égalât celui des perles, il paroît cependant que les Anciens connoiffoient mieux que nous l'art de la préparer & d'en faire ufage. Dans ce temps on tiroit l'amiante de l'Inde, P'Egypte & particulièrement de Caryfte, ville de l'Eubée, aujourd'hui Négrepont, d'où Paufanias l'a dénommée Linum Cariptium (h).

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de

Pour tirer la matière fibreuse & incombuftible dont l'amiante eft formé, on en brife la maffe, on fecoue enfuite l'efpèce de filaffe qui en provient afin d'en féparer la terre, on la peigne, on la file, & on en fait une forte de toile qui ne fe confume que peu dans nos feux ordinaires, l'amiante ainfi préparée, peut auffi fervir à faire des mèches très-durables pour les lampes, & on en feroit également avec du tale, qui a de même la propriété de réfifter au feu. Il y a une forte de lin qu'on nomme lin vif, linum vivum, parce qu'il eft incombustible, dont j'ai vu, dit Pline, des nappes qu'on jetoit après le re", pas dans le feu lorfqu'elles étoient fales, & qu'on en retiroit beaucoup plus blanches que fi elles euffent été lavées; on enveloppe les corps des Rois, ,, après leur mort, avec une toile faite de ce lin, lorfqu'on veut les brûler, ,, afin que les cendres du corps ne fe mêlent point avec celles du bûcher.... Ce lin est très-rare, difficile à travailler, parce qu'il eft très-court, il perd dans le feu la couleur rouffe qu'il avoit d'abord, & il devient d'un blanc (e) De folido intrà folidum.

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Hiftoire Naturelle, liv. XIX, chap. 1.

Nonobftant l'opinion commune que le feu n'a point d'effet fur l'asbefte, néanmoins dans deux expériences faites devant la Société royale de Londres, une pièce de drap incombuftible fait de cette pierre, longue d'un pied & large d'un demi-pied, pefant environ une once & demie, fut trouvée avoir perdu plus d'une dragme de fon poids chaque fois que l'on en fait l'épreuve. Dictionnaire encyclopédique de Chambers, article Lin incombuftible.

(h) Agricola de natura fofil.

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éclatant (). Le père Kircher dit qu'il avoit entr'autres ouvrages (k) faits des filamens de cette pierre, une feuille de papier fur, laquelle on pouvoit écrire, & qu'on jetoit enfuite au feu pour effacer l'écriture, d'où on la retiroit auffi blanche qu'avant qu'on s'en fût fervi, de forte qu'une feule feuille de ce papier auroit pu fuffire au commerce de lettres de deux amis; il dit auffi qu'il avoit un voile de femme pareillement fait de fil d'amiante, qui lui avoit été donné par le cardinal du Lugo, qu'il ne blanchiffoit jamais autrement qu'en le jetant au feu, & qu'il avoit eu une mèche de cette même matière qui lui avoit fervi pendant deux ans dans fa lampe, fans qu'elle fe fût confumée. Mais quelqu'avantageufement que les Anciens aient parlé des ouvrages faits de fils d'amiante, il eft conftant qu'à confidérer la nature de cette matière, il y a lieu de juger que ces ouvrages n'ont jamais pu être d'un bon fervice, & que lorfqu'on a fait quelque ufage de cette efpèce de filaffe minérale, la curiofité y a eu plus de part que l'utilité; d'ailleurs, cette matière a toujours été affez rare & fort difficile à employer, & fr l'art de la préparer eft du nombre des fecrets qu'on a perdus, il n'eft pas fort regrettable.

Quelques Auteurs modernes (1) ont écrit fur la manière de faire de la toile avec l'amiante. M. Mahudel, de l'Académie des Infcriptions & Belles-Lettres, a donné le détail de cette manipulation (m), par laquelle on obtient en effet une toile, ou plutôt un tiffu d'amiante mêlé de chanvre ou de lin; mais ces fubftances végétales fe brûlent dès la première fois qu'on jette au feu cette toile, & il ne refte alors qu'un mauvais canevas percé de mille trous, & dans lequel les cendres des matières enveloppées de cette toile, ne pourroient fe conferver comme on l'a prétendu des corps qu'on faifoit brûler dans cette toile pour en obtenir la cendre pure & fans mélange. La chofe eft peut-être poffible en multipliant les enveloppes de cette toile autour d'un corps dont on voudroit conferver la cendre, ces toiles pourroient alors la retenir fans la laisfer échapper; mais ce qui prouve que cette pratique n'a jamais été d'un ufage commun, c'eft qu'à peine y a-t-il un exemple de toile d'amiante trouvée dans les anciens tombeaux (2); cependant on lit dans Plutarque, que les Grecs

(i) Hiftoire Naturelle, liv. XIX, chap. I..

(k) De mundo fubterraneo, liv. VIII.

(1) Campani de lino incombuftibili five amianto; Romæ, 169г.

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(m) Choififfez, dit M. Mahudel, l'amiante dont les fils font les plus longs & les plus fo» yeux; divifez-les fans les broyer, faites-les infufer dans de l'eau chaude; remuez-les, & changez, l'eau jufqu'à ce qu'il ne reste plus de terre adhérente à ces fils; faites-les fécher au foleil, arrangez-les fur deux cardes à dents fines, femblables à celles des Cardeufes de laine: après les avoir tous féparés en les cardant doucement, raffemblez la filaffe ainfi préparée; », ajuftez-la entre les deux cardes que vous. placerez fur une table où elles tiendront lieu de » quenouilles.

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Posez fur la même table, une bobine de lín ordinaire filé très-fin, dont vous tirérez un fil en même temps que vous en tirerez deux ou trois de l'amiante qui eft entre les cardes, & par le moyen d'un fufeau réuniffez le lin & l'amiante en un feul fil, pour rendre ce ,,filage plus facile, & pour garantir les doigts de la corrofion de l'amiante, trempez-les dans de l'huile d'olive". Mémoires de l'Académie des Belles Lettres, tome IV, page 638,

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(2) M. Mahudel cite. le fuaire d'amiante qui eft à la bibliothèque du Vatican, & qui renferme des cendres & des offemens à demi-brûlés, avec lefquels il a été trouvé dans un ancien tombeau; ce fuaire a neuf palmes romaines de longueur fur fept de largeur. Cet Auteur penfe qu'en fuppofant que ce fuaire foit antique, il peut avoir fervi pour quelque Prince, mais que l'on

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