Le Nyaya est une logique assez subtile...... Le Veisėschika est une physique atomistique...................... Le Djaïnisme est une religion hétérodoxe par rapport aux Védas, quoique le fonds en diffère peu...................... Le Bouddhisme est aussi une religion opposée aux Védas. PHILOSOPHIE DES CHINOIS Documents assez nombreux, mais tronqués et obscurs. Les livres sacrés ou Kings et les livres classiques Sse-chou offrent une doctrine traditionnelle, avec des traces très-visibles de la Révélation. Dieu y est appelé Ciel ou Raison................ Lao-tseu est un théologien et un moraliste, qui met la raison au-dessus de tout; mais la raison est Dieu. Il con- Confucius est un moraliste assez orthodoxe. Il a fondé une Rares documents, dans les Mystères des Bardes et les Triades. Religion prise d'une tradition altérée................ Conclusion. Tous ces peuples anciens ont reconnu par foi et par raison: un Dieu maitre de tout, auteur du monde; la PHILOSOPHIE DES GRECS Pas plus que celle des autres peuples, la philosophie des Grees n'est l'œuvre de l'homme seul. Les doctrines mytho- logiques, les dires des sept sages, nous en montrent l'origine 1 ÉPOQUE. - Les commencements de la philosophie Tales, indique l'eau comme principe du monde; Anari- 'hérécyde, le chaos; Anaximène, l'air; Anaxagore, l'intelgence et les homéomėries; Diogène d'Apollonie, un air inteligent; Heraclite un feu toujours renaissant, et la guerre les contraires; Archélaüs, le feu et l'eau; Empedocle, le eu, l'air, l'eau et la terre. Mais plus qu'aucun autre phiosophe ionien il a des souvenirs d'une révélation: la gràce, e péché originel, le sacrifice pour le réparer................ 2. Ecole italique. Pythagore, Alcméon, Timée, Ocellus, Philolaüs, Archyas enseignent en commun que les principes des choses sont les limitants et l'intervalle, fini et infini, parfait et imparfait, monade et dyade; que tout est harmonie ou nombre, même l'ame, la vertu et Dieu..... 3. Ecole éléatique. Pages 133-116 .... 447-455 Xenophane enseigne que Dieu seul est l'être vrai; le monde n'est qu'un objet d'opinion. Parménide ne voit qu'un seul tre indivisible; le monde est une illusion des sens. Pour Zénon, l'unité seule existe; la divisibilité et le mouvement sont impossibles..... 4. Ecole atomistique. Leucippe et Démocrite ne voient d'autre principe que les atomes, le vide et le mouvement. L'àme et les dieux sont matière. Métrodore, Anaxarque et Nausiphane continuent es doctrines et inclinent au scepticisme...... 5. Les sophistes. 455-461 ... 461-466 Gorgias prétend que rien n'existe. Protagoras ne reconnait que des sensations sans objet: il ne sait pas s'il y a des dieux. Diagoras nie la Providence. Prodicus est l'auteur de l'apologue d'Hercule. Hippias, Thrasymaque et Euthydème, soutiennent, comme les autres, le pour et le contre....... Par toutes ces écoles, la philosophie en deux cents ans a produit tous les systèmes; mais elle ne les a pas inventés : ils ne sont que de fausses interprétations des données traditionnelles....... 466-473 473-175 2 ÉPOQUE. Les grandes écoles grecques. 1. Socrate. Il tourne la philosophie vers l'étude de l'âme et vers la morale, et meurt victime de son enseignement. Sa méthode est l'ironie ou la maïeutique. Il accepte les donnés des sens, de la conscience et de la raison; démontre l'âme et Dieu et affirme la liberté guidée par l'amour du bien.................. 2. Les disciples immédiats de Socrate. Simon le cordonnier, Socrate le jeune, fils de Socrate, et Criton, son ami, continuent les enseignements du maître. Xénophon mieux que tout autre nous fait connaître sa doctrine, surtout dans ses Mémorables. Eschine écrit aussi des dialogues. Phédon et Ménédème dirigent une école......... 3. Ecole cynique. Antisthène, Diogène Cratės, Hipparchia et Ménippe donnent l'exemple de l'amour des souffrances et de la pauvreté, pour donner plus de prix à la vertu, qu'ils déclarent le seul bien...... 4. Ecole cyrénaïque. Aristippe, puis sa fille Arété et le fils de celle-ci, Aristippe le jeune, enseignent que le vrai bien est le plaisir dans le repos; Annicéris veut un plaisir plus positif; Théodore ne cherche que le contentement, déclare que tout est permis au sage et professe l'athéisme; Evhémère veut démontrer que les dieux ne sont que des hommes autrefois illustres... 5. Ecole mégarique. Euclide voit le bien dans l'unité seule, nie le monde et se fait appeler disputeur. Eubulide n'est fameux que par ses sophismes. Stilpon ne reconnaît comme vraies que les propositions identiques, et comme souverain bien, l'impassibilité. Diodore Cronos déclare impossible tout contingent et dit que tout est nécessaire....... Platon suit la méthode de Socrate et développe sa doctrine. Au-dessus des sensations et des notions qui en viennent, il reconnaît les idées, subsistantes en Dieu, où l'âme les a perçues et dont elle a la réminiscence. Tout est composé de fini et d'infini (indéfini), de forme (idée) et de matière (passivité). La matière est façonnée par Dieu selon ses idées. L'ame est sensible et intelligente, libre et imnortelle. Dieu c'est le bien absolu, le beau absolu, le vrai a bsolu. Sa morale est fondée sur la perfection à laquelle l'âme Page 476-187 485-190 190-192 193-195 193-19 Pages tend librement mais naturellement. Les vertus sont la sagesse, le courage, la tempérance et la justice...................... Speusippe, mêle Platon à Zénon. I confond le bien avec Aristote créa presque la logique et les sciences d'observa- tion. La connaissance vient des sensations; les idées ne sont pas innées : l'intellect les découvre par le procédé dialec- tique. La science est le fruit de la démonstration qui part des Analyse de la Logique d'Aristote, formée par les Catégories, théorie des termes, l'Interprétation, théorie de la proposi- tion, les premiers Analytiques, théorie du syllogisme, les derniers Analytiques, théorie de la démonstration, les Top- Dans sa métaphysique, Aristote crée cette science; dans sa théodicée, il est inférieur à Platon, mais il démontre mieux l'existence et les attributs de Dieu, sauf la Providence qu'il ne 518-220 Les principes des choses sont la matière (pure passivité) et la forme (acte de la chose). L'homme est composé de même 511-511 Le but de la volonté, c'est le bonheur. La vertu est le Son idéal politique est fondé sur le bien commun administré par les fortunes moyennes, pour éviter les excès de la tyran- 516-549 Theophraste a écrit les Caractéres et continué les travaux Fages 8. Pyrrhon. -Les épicuriens. Il déclare que le sage doit s'abstenir de se prononcer sur la réalité des choses, mais se conduire selon les apparences, et d'ailleurs vivre tranquille. Timon soutient les mêmes doctrines...... 9. Epicure. - Les épicuriens. Epicure ne voit d'autre source de connaissance que les sens, les anticipations et les passions. Les principes des êtres sont les atomes, le vide et mouvement. L'àme est un corps; elle est mortelle. Les dieux ne s'occupent pas de nous. Le souverain bien, c'est le plaisir. La vertu c'est la prudence à se le procurer. Aristobule, Néoclés, et Chérédème ses frères, puis Métrodore, Polyen, Hermanus, ApolTodore, Colotès, Phètre, Philodème et Zénon l'epicurien suivent la mème doctrine.... 10. Zénon. Le Portique Zénon et ses disciples Persée, Hérille, Cléanthe, Ariston, Athénodore et surtout Chrysippe, puis Zénon de Tarse, Diogène de Babylone, Antipater, Panetius et Posidonius ont contribué à fonder la doctrine connue sous le nom de stoïcisme. Leur logique est presque celle d'Epicure; ils y ajoutent la théorie de la vision compréhensive et font intervenir la volonté dans le jugement. La raison est le principe de tout, mais elle est unie au monde qu'elle meut, par une force tout-à-la-fois intelligente et nécessaire. C'est une forme du panthéisme. Le seul bien, c'est l'exercice de la liberté, et, dans ce qui ne dépend pas de nous, la soumission volontaire aux lois de la nature, qui sont les lois de la raison,..... 3 ÉPOQUE. Décadence de la philosophie grecque. 1. Nouvelle académie. Arcesilas oppose à Zénon sa théorie de l'incompréhensibilité des choses, et dit que le sage doit se conduire d'après la vraisemblance, sans rien affirmer sur la réalité des choses. Carnéade soutint contre Chrysippe la meme théorie. Il fut suivi par Diogène de Babylone, Métrodore de Stratonice, Clitomaque, Philon de Larisse et Antiochus............. |