Obrázky na stránke
PDF
ePub

108

FAUSSAIRES MODERNES.

un moment de détresse, émirent du fer monnayé pour de l'argent. Mommsen et de Witte ont établi qu'il fallait distinguer, parmi les pièces fourrées (v. p. 98), les œuvres des faussaires, mal exécutées en général, et d'autres pièces parfaitement régulières comme types et légendes, œuvres des gouvernements. Mommsen a démontré que, sous la république, le gouvernement romain, à la suite de décisions du sénat, faisait des émissions monétaires avec tant pour cent de pièces fourrées. La première émission de ce genre eut lieu à Rome, après Trasimene1. En 84, M. Marius Gratidianus, préteur, institua des bureaux de vérification, supprima le cours forcé des deniers fourrés émis pendant les guerres civiles, et fit donner en échange des deniers de bon aloi. Sylla le mit à mort el revint au cours forcé et aux pièces fourrées. On croit qu'Auguste, l'an 15 avant J.-C., retira les pièces fausses mais les 4/5 des monnaies de Claude sont fourrées. Depuis Caracalla, l'argent n'étant plus que du billon saucé sans valeur, on ne fabrique plus de pièces fourrées.

:

FAUSSAIRES MOdernes. 1. Au seizième siècle, la fabrication des monnaies fausses prit une grande extension. Au dix-septième, Parme et Padoue produisirent une quantité de monnaies frappées avec des matrices très bien imitées des anciennes; elles portent généralement l'image d'un des douze Césars. D'autres fois, on coulait de nouvelles monnaies dans les formes des anciennes, ou l'on faisait à la pointe quelques modifications à une pièce ancienne pour en faire une pièce unique. Il existe aussi des monnaies avec des types qui ne se rencontrent que sur des pièces fausses, comme les monnaies d'Hannibal. Enfin, on appelle pièces encastées celles qui sont formées de la réunion de l'avers et du revers de deux monnaies différentes, habilement sciées en deux : les pièces qui en résultent sont évidemment uniques*.

2. L'art de reconnaître les monnaies fausses est extrêmement difficile. Elles sont en général plus minces, mieux conservées, plus exactement circulaires que les anciennes et ne présentent pas le vernis ou patine du temps.

1. Ce précédent resta. La doctrine de la monnaie-signe, vainement combattue par Marius Gratidianus, triompha sous Sylla par la loi Cornélia, d'après laquelle l'effigie, et non la valeur intrinsèque du métal, distinguent la vraie monnaie de la fausse. Le numéraire n'est plus qu'un métal-monnaie à cours forcé. Après César et Auguste, qui rétablirent l'ordre, cette funeste doctrine devint celle des empereurs, qui la léguèrent aux princes du moyen âge. (Lenormant, la Monnaie, t. III.)

2. Les faussaires les plus célèbres sont le Florentin Mich. Dervieux, le Lyonnais Cogornierus, le Hollandais Carteronus. Cavino et Bassiano à Padone.

3. Par exemple, on a gravé les mots Veni, vidi, vici, sur le revers de monnaies de César. 4. De notre temps, Salonique, Odessa, la Morée, surtout beaucoup de villes italiennes, imitent avec succès les monnaies anciennes. En Allemagne, le conseiller aulique Becker d'Offenbach, au commencement de ce siècle, fabriqua plusieurs milliers de monnaies fausses, dont il a depuis publié lui-même les matrices, au nombre de 300.

5. Voy. Hennin, Man. de numism., t. I, p. 262 sqq.; Barthélemy, Manuel, p. 413.

LIVRE VI

GRAMMAIRE COMPARÉE DU SANSCRIT, DU GREC

ET DU LATIN

Sommaire. I. Objet de la linguistique. II. Histoire de la grammaire

grecque et latine. sification des langues.

dialectes grecs.

III. Histoire de la grammaire comparée.

[blocks in formation]

V. Précis de grammaire sanscrite. . VI. Les VII. Les dialectes italiques.

VIII. De l'accent.

IX. Phonétique indo-europénne. X. Grammaire comparée : Déclinaisons, XI. Syntaxe comparée et sémasiologie. - XII. Ordre des

Conjugaisons. mots1.

§ I. OBJET DE LA LINGUISTIQUE'.

I. La science du langage ou LINGUISTIQUE, qui comprend la grammaire comparée, a pour objet l'étude des lois d'après lesquelles se développe le langage humain; la connaissance des langues particulières n'est qu'un moyen pour elle, non un but. Le langage

1. Heyse, Syst. de la science du langage, publ. p. Steinthal, 1856 (all.); Max Müller, Leçons sur la sc. du langage, trad. par Harris et Perrot, 1864 (le 1 vol. des Nouvelles Leçons contient une biblioth. du linguiste, dressée par Bréal): Steinthal, Esquisse de la sc. du langage, 1871-81 (all.); Whitney, la Vie du langage, 3o édit. 1876, trad. en français et mieux en allemand par Jolly, 1875; Sayce, Principes de philol. comparée, 1875, trad. fr. sous presse; Introduction à la sc. du langage, 1880 (angl.); Delbrück, Introd. à l'étude du langage, 1880 (all.); Hovelacque, la Linguistique, 1875; Pezzi, Introd. à l'étude de la sc. du langage, trad. par Nourrisson, 1875; M. Müller, Copeaux (chips) d'un atelier allemand, 1875 (angl.); Paul, Principes de l'histoire du langage, 1882 (all.); Key, Développement du langage, 1874 (angl.). Les deux ouvrages de Donaldson, New-Cratylus, 1859 et Varronianus, 1814 (angl.), ont joui d'une grande faveur en Angleterre, mais sont aujourd'hui vieillis. Sur l'origine et la nature du langage, il y a d'innombrables travaux: citons Herder, 1770; Charma, 1816; Grimm, 1851; Renan, 1863; Wackernagel, 1872; Steinthal, 3 édit. 1876; Bleek, 1869; Wirth, 1877.

[ocr errors]

2. « Il n'est nullement nécessaire, dit Max Müller (I, 25), d'être un grand polyglotte pour étudier le langage. Le botaniste n'a pas besoin d'être un habile jardinier, ni l'ichthyologiste un pêcheur adroit... Nous avons à étudier le langage, et non pas les langues; nous voulons en connaître l'origine, la nature et les lois, et c'est en vue d'arriver à cette connaissance que nous réunissons les faits du langage qui sont à notre portée. »

110

ORIGINE DU LANGAGE.

reflétant l'esprit humain plus fidèlement encore que l'art et la littérature, la linguistique est un chapitre de la philologie1.

2. ORIGINE DU LANGAGE 2. Les Grecs y voyaient l'effet d'une convention, ou de la nature, ou d'une convention fondée sur la nature (Démocrite, Épicure, Platon 3). A la fin du siècle dernier, Rousseau (Discours sur l'inégalité), Süssmilch, Bonald, de Maistre, Lamennais, ont soutenu la théorie de la révélation : le langage, pour eux, est d'institution divine. L'opinion la plus répandue aujourd'hui découle de celle d'Épicure : le langage est un produit naturel de l'esprit et des organes de l'homme; les langues actuelles dérivent en dernière analyse d'idiomes primitifs composés de mots-phrases, produits complexes que l'on compare aux sons rendus par l'esprit

[ocr errors]

1. Ce que dit Hovelacque, p. 19, me semble erroné; voy. Bréal, Lettre à Tournier (Rev. de Philol., 1878, 1). Les langues sont le meilleur miroir de l'esprit humain, et une analyse exacte de la signification des mots nous ferait mieux connaître que toute autre chose les opérations de l'intelligence humaine.» (Leibnitz.) « Par delà les causes secondes, qu'on appelle la prononciation, l'accent, l'organisme grammatical, la philologie comparée doit nous faire connaitre l'homme, puisque le langage est la plus ancienne, la plus spontanée et la plus continue de ses créations.» (Bréal.)

2. Suivant Démocrite, le langage résulte d'une convention entre les hommes (0éoet, dans Platon Evo, pohoria). Suivant Épicure, l'homme parle comme le chien aboie, et le langage est donné à l'homme par la nature (púo): il y a une dépendance naturelle et nécessaire entre le son et l'objet. Ces deux opinions sont exposées par Hermogène au début du Cratyle de Platon, où Socrate réfute l'opinion de Démocrite soutenue par Hermogène. Luimême expose un système subtil, voisin de celui d'Épicure, où, tout en laissant une petite part au hasard et au caprice, il prétend établir qu'il y a des dénominations naturelles et que la propriété des mots est due à l'imitation plus ou moins exacte des objets. Renan dit à ce propos : « La liaison du sens et du mot n'est jamais nécessaire, jamais arbitraire, toujours est-elle motivée. »

3. Voy. Lersch, Philosophie du langage chez les Anciens, 1841 (all.); Steinthal, Histoire de la science du langage, 1863 (all.). Le Cratyle a été l'objet d'un travail capital de Benfey, Mémoires de l'Académie de Gættingue, 1866 (all.).

4. Au iv siècle, saint Basile fut accusé de nier la Providence, parce qu'il ne voulait pas admettre que Dieu eût créé les noms de toutes choses.

5. Herder a montré le premier que le langage fait partie de l'ensemble des forces naturelles de l'homme, et que son développement est analogue au leur. La création du langage est due, selon Renan, « aux facultés humaines agissant spontanément et dans leur ensemble. » Renan dit encore que « les langues se placent dans la catégorie des choses vivantes.... Le langage est un organisme. » Cela est vrai si l'on ajoute que cet organisme ne vit pas d'une vie propre, indépendante, mais de la vie de l'esprit humain. C'est ce que semble méconnaître l'école nombreuse qui se rattache à Schleicher, et qui enseigne que la philologie est une science historique, et la linguistique une science naturelle.

6. Suivant Sayce (Principes, p. 215 et suiv.), dont nous adoptons les idées, ces motsphrases ont seuls existé réellement : le travail réfléchi de la grammaire a plus tard isolé, sous le nom de racines, les lettres significatives des mots (i = rac. d'ire), qui opèrent comme des ressorts cachés dans la formation du lexique, mais sont trop vagues pour avoir jamais constitué une langue parlée. Logiquement antérieures, les racines sont historiquement postérieures aux mots, comme les lettres ou sons élémentaires eux-mêmes. On a pensé à tort que les racines aryennes étaient toutes monosyllabiques. Ce serait une grande erreur de chercher dans les racines ayrennes les premiers éléments de la parole humaine. « Il n'y a aucune information directe à tirer des racines pour la question de l'origine du langage. » (Bréal.) « Une racine n'est probablement pas plus un élément primitif qu'un

DÉVELOPPEMENT DU LANGAGE.

111

humain à l'impression et comme sous le choc des objets sensibles 1.

[ocr errors]

3. DÉVELOPPEMENT D'J LANGAGE. Le développement du langage résulte de quatre causes principales: 1o l'altération phonétique, par laquelle le mot viginti, par exemple, répond au sanscrit dvi-daçati, qui s'est réduit lui-même à vinçati2; 2° l'emphase, née du besoin de la clarté, qui explique les épenthèses (Tóis, de mois, corporal de caporal) et les périphrases analytiques: je vais aller pour j'irai, comme j'aimer-ai pour amabo; 3° le renouvellement dialectal, par lequel, aux époques de trouble politique, les dialectes populaires remontent à la surface et s'introduisent dans la langue que la littérature ne soutient plus. C'est le renouvellement dialectal qui a substitué l'italien au latin, en remplaçant la langue littéraire par les dialectes vulgaires de l'Italie3; 3o l'analogie, née de l'instinct d'imitation, qui tend à uniformiser le langage en faisant prévaloir certains types phonétiques ou grammaticaux*.

La corruption des langues dans le parler populaire peut se ramener à deux principes: 1o le principe de l'uniformité; 2° le principe de moindre action 6. L'altération phonétique est régie par des lois précises dont l'étude constitue la PHONÉTIQUE. Les exceptions à ces lois sont les effets de l'ANALOGIE.

4. LA LINGUISTIQUE ET L'HISTOIRE.

1. Les races peuvent se mêler, et avec elles les vocabulaires; mais les langues ne se mêlent jamais. Le langage de l'Angleterre a été successivement celtique, saxon, normand et anglais; mais,

grain de farine n'est un atome. La linguistique n'est pas la science des origines, mais simplement la science du passé. » (Havet.) L'erreur signalée a séduit de grands linguistes comme Westphal : « C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde. »

1. Parmi les systèmes dérivés de celui d'Épicure, le plus en faveur dans l'antiquité et au xvin siècle a été celui de la formation des racines par l'imitation des sous naturels ou onomatopée. Max Müller, un de ses adversaires les plus résolus, objecte que les mots formés par onomatopée restent stériles, qu'ils sont d'ailleurs très rares, et que les noms mêmes des animaux ne trahissent que rarement cette origine. Il distingue la théorie de l'onomatopée (théorie Bau-Wau, du nom que devrait porter le chien) de la théorie de l'interjection (théorie Pah-Pah), qui assigne pour origine aux mots les cris inarticulés de l'homme ému par la surprise ou la crainte. A cette opinion, développée par Condillac et par Herder (ce dernier se rallia plus tard à la révélation), Max Müller répond que « le langage finit là où l'interjection commence. >> Le système du Cratyle, sorte de symbolisme alphabétique, d'après lequel le g, par exemple, est la caractéristique générale du mouvement (opravov пáons TЯs xivýσews), le λ des choses glissantes et unies, etc., a été généralisé et développé par Steinthal et Heyse: il renferme peut-être une part de vérité. Les racines sont des types phoniques, des gestes vocaux, dont la végétation d'abord exubérante a été réduite par la sélection naturelle (Darwin, Farrar). En ce sens, Aristote a raison de dire (Rhét., 3, 1, 4): Tà yàp óvópata pipýpatá kotiv, et Héraclite, que les mots sont comme les ombres des choses.

2. En chinois, cette altération phonétique n'existe presque pas. Chaque mot contient tout ce qui est nécessaire à sa signification. Eul-shi, qui signifie 20, équivaut à deux-dix. Dans nos langues, le corps entier d'un mot se trouve quelquefois rongé : ainsi le sanscrit duhitar (Ovɣáτng) est devenu en bohémien tsi.

3. Une langue littéraire n'est jamais la mère d'une autre langue: née de la langue vulgaire, elle est plutôt la sœur de la langue nouvelle qui naîtra de la langue vulgaire. 4. L'importance de l'analogie a surtout été mise en lumière par l'école dite des néogrammairiens (Brugman, Osthoff). Voy. Henry, Étude sur l'analogie en grec, 1883: 5. Le peuple dit plus bon, comme le bas-latin disait essere pour esse et sutis pour estis, d'où l'espagnol sois. Cf. Brachet, Préf. du Dictionn. étymologique français, 1870.

6. Paresse des organes et prédominance de l'accent: bonitatem donne bonté; generum donne gendre, avec épenthèse d'un d qui facilite la prononciation.

112

LANGUES ET RACES.

1

pour la philologie comparée, l'anglais ne sera jamais qu'une langue teutonique. La grammaire, qui est l'âme du langage, reste pure de tout mélange, et peut seule servir de critérium pour établir la parenté et la classification des idiomes. 2. Mais si la grammaire comparée ne dépend pas de l'ethnographie, elle peut être son auxiliaire la plus puissante, en nous révélant la situation maté– rielle, morale et politique de nos ancêtres à une époque préhistorique 1. L'identité des mots désignant, dans les langues aryennes, les animaux domestiques, les instruments de labourage, le bronze 2, les noms de nombre, etc., prouve qu'avant la séparation les Aryens étaient une race de pasteurs, qu'ils connaissaient le labourage, le tissage, la couture, l'art de bâtir des maisons et des navires, et qu'ils avaient compté jusqu'à cent. On démontre de même qu'ils avaient en commun les lois du mariage, qu'ils obéissaient à des rois, qu'ils avaient conçu au moins deux idées abstraites, celle de la divinité et celle de la gloire. L'existence de mots empruntés dans une langue révèle les contacts qu'elle a subis, les leçons qu'elle a reçues des civilisations voisines. Ainsi, par exemple, l'origine sémitique du mot uva, mine, prouve que les Grecs ont emprunté leurs poids et leurs mesures à l'Orient. Quand les Teutons, les Slaves, les Celtes et les Romains aperçurent la Méditerranée, ils l'appelèrent mare, mot qui est commun aux langues de ces quatre races. Les deux premières langues qu'on ait comparées sont le latin et le grec; c'est d'elles que je vais parler d'abord.

§ II. HISTOIRE DE LA GRAMMAIRE GRECQUE ET LATINE".

Grammairiens grecs 6. La grammaire est née d'un double be

1. Voy. Pictet, Origines indo-européennes, 2 vol., 1859-1863; Fick, l'Ancienne unité de langage des Indo-Germains de l'Europe, 1873 (all.); Hehn, Plantes et animaux domestiques, 1870 (all.); le Sel, 1873 (all.). Hehn montre que le nom du sel n'existe pas en sanscrit et en zend; donc la race aryenne l'a reçu des Sémites, qui le trouvèrent tout préparé sur les bords de la mer Morte. Les langues de l'Europe n'ont qu'un seul et même mot pour désigner le sel. Voyez toutefois la note 4.

2. Scr. ayas, goth. ais, lat. aes.

3. On dit aussi Indo-Européens, Indo-Germains, Indo-Celtes, Aryo-Européens, etc. Arya, en sanscrit, signifie noble, et Max Müller le rattache à la racine d'arare, comme le nom des Touraniens (nomades non-aryens) à toura qui exprime la vitesse du cavalier. Dans le Vendidad, l'Airyana vaêga (sources de l'Oxus?) est la première contrée créée par Ormuzd. Le Zend-Avesta distingue les contrées aryennes des contrées non-aryennes : Strabon parle de la région nommée Ariana et des peuples Anaryaques (11, 7, 11). Le zoroastrisme s'étant répandu vers l'Ouest, la Perse et la Médie tinrent à honneur de s'appeler aryennes : Hellanicus cite Arya comme un des noms de la Perse, et Darius s'appelle Ariya dans les inscriptions. Müller retrouve ce nom dans la peuplade germanique des Arii, dans Arioviste, et dans le nom de l'Irlande, Erin. (vi leçon.)

4. Les preuves par la non-identité d'un mot sont toujours faibles, car d'anciens termes peuvent avoir disparu. Par exemple, tous les Aryens ont désigné la main gauche par des euphémismes, différents de langue à langue, et la main droite par des dérivés de dac, montrer on en conclurait que les Aryens, avant la séparation, ne possédaient que la main droite. On a mis en avant plus d'un paralogisme de ce genre.

5. Rien de satisfaisant comme ensemble. Voy. les ouvrages de Lersch, Graefenhan, Steinthal, mais surtout Classen, de Gramm. graecae primordiis, 1829; Egger, Apollonius Dyscole, 1854; Schmidt, de Alexandrin. grammatica, 1837; de Stoic. grammat., 1839. 6. Γραμματική ἐστιν ἐμπειρία τῶν παρὰ ποιηταῖς τε καὶ συγγραφεῦσιν ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ λεγομένων (Denys le Thrace.) Ainsi la grammaire est la constatation du bon usage.

« PredošláPokračovať »