Oeuvres morales, Zväzok 6

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Chez la Veuve Desaint, Libraire, rue du Foin Saint-Jacques., 1786 - 488 strán (strany)
 

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Strana 347 - Parmi les sages du même pays , on n'admire et on ne croit heureux que celui qui , dans le meilleur état de santé , et avec toute sa raison , se brûle luimême et se dépouille par le feu de tout ce qu'il avait de mortel , pour sortir de la vie sans souillure. « Réduiras-tu à la besace et au manteau celui qui regorge de richesses , et qui vit dans un palais au milieu des délices de la table? La pauvreté...
Strana 134 - ... intéresser, en nous racontant les moyens qu'employaient les philosophes anciens pour se corriger de certains défauts, et que Franklin , chez les modernes, a remis en pratique. « J'ai toujours approuvé, dit-il, les engagements et les vœux de ces philosophes qui promettaient de s'abstenir de femmes et de vin pendant un an , pour honorer Dieu par la continence. J'ai encore applaudi à leurs promesses de ne point mentir pendant un certain temps.... Comparant mon âme avec celle des anciens sages...
Strana 407 - ... leur procurât une mort douce et tranquille avant qu'on les fit périr dans les tourments. » Une interprétation si subtile parut venir, non d'une simple conjecture, mais d'une connaissance certaine du fait. On environne cet homme, on l'interroge, on lui demande qui il est, de qui il est connu, comment il a pu imaginer ce qu'il vient de dire. Déconcerté par toutes ces questions, il avoua qu'il était du nombre de ceux qui avaient pillé le temple. Les meurtriers d'Ibycus ' ne se trahirent-ils...
Strana 471 - Il se fit à l'instant un grand silence , et moi-même je m'interrompis , afin de lui laisser lire ses dépèches; mais il n'en voulut rien faire et il n'ouvrit sa lettre que lorsque la leçon fut finie et les auditeurs retirés; ce qui lui attira l'admiration de tout le monde 2.
Strana 404 - Le peuple entre en fureur, et demande qu'on mette ce misérable à la torture. « ^est un imposteur, s'écrie-t-on ; il a forgé cette nouvelle. Quel autre que lui en a entendu parler ? Sur la foi de qui l'at-il débitée? » A l'instant on apporte une roue, on y étend le barbier. Dans le même moment arrivent des fuyards qui s'étaient sauvés de la bataille, et' qui confirment cette funeste nouvelle.
Strana 67 - Thrace, abattre indifféremment ce que les passions ont d'utile avec ce qu'elles ont de dangereux ; mais , telle que ce dieu sage et intelligent qui préside à nos jardins, elle retranche ce qu'il ya de sauvage et de superflu , adoucit l'âpreté de la sève, et rend les fruits plus agréables et plus sains. Un homme qui craint de s'enivrer ne jette pas son vin, il le tempère.
Strana 171 - Vous poursuiviez une charge, et vous avez été refusé ; eh bien ! vous irez vivre à la campagne, occupé de vos propres affaires. Vous recherchiez la faveur d'un grand, et vous n'avez pu l'obtenir^ vous en aurez moins de peine et plus de sûreté.
Strana 283 - Aujourd'hui, les plus puissants d'entre les Grecs se sont tellement aigris et envenimés les uns contre les autres, que, dépouillés de tout par le tyran, exilés, réduits à la misère et presque méconnaissables...
Strana 295 - Pourquoi plutôt ne pas éviter, ne pas fuir des hommes malintentionnés, pour voir plus assidûment les amis de nos frères, leurs proches, leurs parents, ou même aller chez eux, et nous en plaindre librement à leurs femmes ? Des frères qui vont ensemble dans le même chemin, ne doivent pas, dit le proverbe, mettre entre eux une pierre. On est fâché...
Strana 151 - ... mes du fonds du fujet. Lors même qu'il pré» fente à fes lecteurs de grandes vérités , & qu'il » développe avec fcirce les principes d'une mo» raie fublime , l'afleclation du bel-efprit , une » tournure précieufe , & des pointes déplacées , » viennent déparer ces belles idées , & altérer les » traits les plus nobles , par des ornerneot » étrangers, & Couvent puériles.

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