SATIRA IV. Rhombus. ECCE iterum Crispinus, et est mihi sæpe vocandus A vitiis; æger solaque libidine fortis : Quid refert igitur quantis jumenta fatiget ww SATIRE IV. Le Turbot1. Vorci de nouveau Crispinus, et je le citerai souvent: c'est un monstre dont les vices ne sont rachetés par aucune vertu; énervé et débile, il n'a d'élans que ceux de la débauche: ses feux adultères n'épargnent que les. veuves. Qu'importent donc et ses portiques assez longs 2 pour y lasser ses chevaux, et les vastes forêts à l'ombredesquelles il se fait traîner? Qu'importent les palais et les jardins qu'il acheta près du Forum 3. Un méchant ne saurait être heureux, encore moins un corrupteur, un incestueux, qui naguère entraîna dans son lit une prêtresse de Vesta, destinée à descendre bientôt toute vivante dans les entrailles de la terre 4. Mais aujourd'hui je vais parler de moindres délits 5; si quelqu'autre cependant s'en fût rendu coupable, il subirait les rigueurs de la censure 6. Mais ce qui flétrirait les gens de bien, les Titius, les Seius, honore Crispinus. Que faire, lorsqu'il n'est point de crime qui ne soit au dessous de la turpitude de l'homme? Il a compté six mille sesterces pour un surmulet ? : il est vrai que le poisson pesait six livres, s'il faut en croire ceux qui se plaisent à grossir le merveilleux. Qu'il eût voulu, par ce beau présent, acheter la succession d'un vieillard sans enfans, ou la bienveillance de cette riche matrone que l'on promène en litière fermée, j'approuverais sa politique. Mais rien Nil tale exspectes; emit sibi. Multa videmus, Quæ miser et frugi non fecit Apicius. Hoc tu QUUM jam semianimum laceraret Flavius orbem Ante domum Veneris, quam Dorica sustinet Ancon, |