Ebranle les mondes tremblants. Que l’un, plus loin que l'autre, en étendant ses plants, Étende aussi son héritage; Du peuple, au Champ-de-Mars, poursuivant le suffrage, Que celui-ci soit fier de ses nombreux clients; Celui-là, du grand nom qu'il reçut en partage; Cet autre, de ses meurs, comme de ses talents; Pour les petits et pour les grands La Mort tient la balance égale, Pour celui qui, tremblant à table, Du sommeil! cet ami fidèle De l'humble toit du laboureur, Ne craint ni la mer en fureur, Contracta pisces æquora sentiunt Cæmenta demittit redemptor Fastidiosus : sed timor et mina Decedit arata triremi, et Quod si dolentem nec Phrygius lapis, Delenit usus, nec Falerna Cur invidendis postibus et novo Cur valle permutem Sabina а Et la pluie et l'hiver, et jusqu'aux feux du jour ? Et sans relâche, envahissant les eaux, Mais, vains efforts! jusque dans ses vaisseaux La crainte et les dangers le poursuivent sans cesse, Et le chagrin, qu'à cheval il a fui, Ah! si les marbres de Phrygie, Si le Falerne et le nard d'Arabie Pourquoi, m'exposant à l'envie, CARMEN II. Angustam amice pauperiem pati Condiscat, et Parthos feroces Vitamque sub divo et trepidis agat Matrona bellantis tyranni Suspiret : « Eheu! ne rudis agminum Tactu leonem, quem cruenta Dulce et decorum est pro patria mori. Nec parcit imbellis juventæ ODE II. Aux fatigues de Mars endurci dès l'enfance, Souffrir l'étroite pauvreté; Du Parthe il dompte l'insolence, abri, Et n'épargne pas davantage |