Et ces nobles vertus, filles du premier âge. Quand de Dircé le cygne harmonieux Prend son essor, Antoine, et dans les airs s'élève, Qui, le matin, butine de son mieux Les doux parfums du thym ou de la rose, Cherchant avec effort les vers que je compose. Montant au Capitole, et traînant à son char Le fier Sicambre, ornement de sa gloire. Les destins et les dieux, jamais dans leur faveur, Ne nous rendrait un tel bonheur. Tu diras le retour de cet heureux vainqueur, Te decem tauri totidemque vaccæ, Me tener solvet vitulus, relicta Matre, qui largis juvenescit herbis In mea vota, Fronte curvatos imitatus ignes Qua notam duxit, niveus videri, Oh! triomphe, triomphe..... et, sur l'autel des dieux, Nos mains feront fumer l'encens religieux. Pour nous les rendre plus propices, Tu répandras le sang de vingt génisses; Paît l'herbe grasse, et grandit pour l'autel. A taché son poil roux d'une étoile d'argent, Rappelle de Phobé le troisième croissant. CARMEN III. AD MELPOMENEN. Quem tu, Melpomene, semel Nascentem placido lumine videris, Illum non labor Isthmius Clarabit pugilem; non equus impiger Curru ducet Achaico Victorem; neque res bellica Deliis Ornatum foliis ducem, Quod regum tumidas contuderit minas, Ostendet Capitolio; Sed quæ Tibur aquæ fertile præfluunt, Et spissæ nemorum comæ Fingent Æolio carmine nobilem. Romæ, principis urbium, Dignatur soboles inter amabiles Vatum ponere me choros ; Et jam dente minus mordeor invido. ODE III. A MELPOMÈNE. Melpomene, celui qui naissant à la vie, A rencontré ton regard bienveillant, Chercher la gloire aux jeux de l'Achaïe; Promènent la fécondité, Il les chante, et ses chants font sa célébrité. La reine des cités. Rome, a marqué ma place, Je sens moins la dent qui se lasse. O de ma lyre d'or divine arbitre! ô toi, |