Et ces nobles vertus, filles du premier âge. cygne harmonieux Qui, le matin, butine de son mieux J'erre au hasard, poëte obscur, Ceint des lauriers de la victoire, Montant au Capitole, et traînant à son char Le fier Sicambre, ornement de sa gloire. Les destins et les dieux, jamais dans leur faveur, Ne nous ont rien donné de plus grand, de meilleur, Et jamais l'âge d'or, revînt-il sur la terre, Ne nous rendrait un tel bonheur. Les jeux publics, le forum solitaire, Alors, Antoine, et si ma faible voix O jour de gloire et de magnificence ! Te decem tauri totidemque vaccæ, Me tener solvet vitulus, relicta Matre, qui largis juvenescit herbis In mea vota, Fronte curvatos imitatus ignes Qua notam duxit, niveus videri. Cetera fulvus. Oh! triomphe, triomphe..... et, sur l'autel des dieux, Nos mains seront fumer l'encens religieux. Pour nous les rendre plus propices, Et qui, loin du lait maternel, Un caprice de la nature Et de son front la double armure CARMEN II. AD MELPOMENEN. Quem tu, Melpomene, semel Nascentem placido lumine videris, Illum non labor Isthmius Clarabit pugilem; non equus impiger Curru ducet Achaico Ornatum foliis ducem, Ostendet Capitolio; Sed qua Tibur aquæ fertile præfluunt, Et spissæ nemorum comæ Fingent Æolio carmine nobilem. Romæ, principis urbium, Vatum ponere me choros; ODE III. A MELPOMENE. Melpomène, celui qui naissant à la vie, N'ira point, athlète brillant, Par les eaux qui sur ses rivages Promènent la fécondité, Parmi les élus du Parnasse, Je sens moins la dent qui se lasse. O de ma lyre d'or divine arbitre! ô toi, |