O testudinis aureæ Dulcem quæ strepitum, Pieri, temperas! O mutis quoque piscibus Donatura cycni, si libeat, sonum! Totum muneris hoc tui est, Quod monstror digito prætereuntium Romanæ fidicen lyræ; Quod spiro et placeo, si placeo, tuum est. Qui règles ses accords ; dont la faveur insigne, Aux muets habitants des eaux, Pourrait, si tu le veux, donner la voix du cygne ; O Muse! de ces chants, pour Rome encor nouveaux, Si le peuple, du doigt, désigne en moi le père, De tes faveurs c'est l'heureux prix ; Tout vient de toi, c'est par toi que je vis, Et par toi que je plais, si pourtant je sais plaire. CARMEN IV. DRUSI LAUDES. Qualem ministrum fulminis alitem, Permisit, expertus fidelem Olim juventas et patrius vigor Vernique, jam nimbis remotis, Venti paventem; mox in ovilia Nunc in reluctantes dracones Qualemve lætis caprea pascuis Jam lacte depulsum leonem, ODE IV. ÉLOGE DE DRUSUS. Tel, ministre ailé du tonnerre, છે Dans l'ignorance des dangers, Un jour s'échappe de son aire; pur, des vents doux et légers Avide enfin de combats et de proie, Soudain dans un gras pâturage Un lion paraît, et surprend La victime promise à sa première dent : Videre Rhætis bella sub Alpibus Lateque victrices catervæ, Sensere quid mens rite, quid indoles Posset, quid Augusti paternus Fortes creantur fortibus et bonis; Est in juvencis, est in equis patrum Virtus; nec imbellem feroces Doctrina sed vim promovet insitam, Utcumque defecere mores, Quid debeas, o Roma, Neronibus, Devictus, et pulcher fugatis |