Porticus, exiftunt qui promittant hecatomben, Quatenus hic non funt nec venales Elephanti, Nec Latio, aut ufquam noftro fubfidere talis Bellua concipitur, fed furva gente petita Arboribus Rutulis, & Turni pafcitur agro Cafaris armentum, nulli fervire paratum Privato: fiquidem Tyrio parere folebant Hannibali, & neftris Ducibus, Regique Moloffo. Horum maiores, & dorfo ferre cohortes Partem aliquam belli, & euntem in pralia turrim. Nulla igitur mora per Novium, mora nulla per Iftrum Pacuvium, quin illud ebur ducatur ad aras, Etcadat ante lares Gallita victima Solu Tantis digna Deis, & captatoribus horum, Alter enim, fi concedas maltare, vovebit De grege fervorum magna, & pulcherrima que que Corpora: vel pueris, & frontibus ancillarum Non Sperat tragica furtiva piacula cerva. veus veus faits pour leur fanté. Il y en a, qui promettent mefmes des hecatombes; & ils promettroient des Elephans, fi on en vendoir ici, s'ils naifoient en Italie, ou du moins dans les Provinces voifines; mais ils viennent de l'Inde, ou de Mauritanie, & eftant nourris pour les Princes dans les forests de Toscane, il n'appartient pas aux particuliers de s'en fervir. Annibal, Pyrrhus, & nos Capitaines s'en fervoient dans les combats, ils compofoient une partie de la force des armées, & portoient fur leur dos des legions entieres, au milieu des batailles, Lors donc que Galita fe trouve un peu mal, Novius & Pacuvius égorgeroient volontiers pour elle devant les Autels ces grandes, & précieuses victimes, tres-dignes fans doute & d'une femme de cette importance, & du zelé de ceux qui en efperent du bien. Mais il y en a d'autres, qui voüeroient aux Autels leurs meilleurs Efclaves, s'il leur eftoit permis d'égorger de telles victimes, qui les embelliroient de fleurs, pour les offrir aux Dieux, & qui n'épargneroient pas mefme leur Iphigenie, s'ils en avoient, quand mefmes ils ne pourroient pas efperer qu'une biche fuft inife en fa place. Je loue nos Citoyens d'auiourd'huy. Un testament vaut mieux que le vent, qu'Aga. memnon demandoit. Si le malade échape de la Tome II. B mort, il fera pris dans leurs filets, & aprés un fi grand témoignage d'amitié, il rompra fon premier teftament, & par trois paroles, il inftituera Pacuvius fon heritiet. Alors tout glorieux de fa Victoire, il marchera fierement devant tous ses rivaux. Aprés cela ne faut-il pas advoüer, qu'il tire de grands avantages du Sacrifice de fon Iphigenie? Tout le mal que ie defire à ce Pacuvius, eft qu'il vive long-temps; autant que Neftor; qu'il raviffe du bien, autant que Neron; qu'il ayt des montagnes d'or; mais qu'il n'ayme perfonne, & qu'il n'ayt pas un feul ami.. Fin de la douzéme Satyre.. Laudo meum civem, nec comparo teftamento Finis duodecima Satyræ: Difplicet authori. prima eft hæc ultio. quod se Judice, nemo nocens abfolvitur, improba quamvis Gratia fallaci Prætoris vicerit urna, Quid fentire putas omnes, Calving! recenti De fcelere & fidei violata crimine? fed nec Tam tenuis cenfus tibi contigit, ut mediocris Factura te mergat onus: nec rara videmus Que pateris: cafus multis hic cognitus, ac iam |