OEuvres complètes de Thomas, de l'Académie française: préoédées d'une notice sur la vie et les ouvrages de l'auteur, Zväzok 6

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Strana 447 - Le Nil a vu sur ses rivages De noirs habitants des déserts Insulter par leurs cris sauvages L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Strana 384 - N'allez pas vous enfoncer dans la solitude que vous devez désirer, mais qui vous serait funeste; vous y seriez livré tout entier à vos chagrins et à vous-même. C'est de vous sur-tout, mon cher ami , que vous devez vous défendre dans ces riiomens.
Strana 368 - ... me seront bien doux. Ma sœur vous fait mille tendres complimens; elle se porte à son ordinaire, ni mieux, ni plus mal. M. Barthe est ici et vient d'être malade. La douleur l'a étonné comme un homme qui n'est pas fait à cette société ; il voudrait que l'univers eût été arrangé pour ne lui procurer que du plaisir. Il me dit ( sans se plaindre ) que vous n'avez pas été le voir depuis mon départ. Si vous voyez monsieur et madame d'Angiviller, offrez-leur, je vous prie, mes tendres...
Strana 227 - J'ai un véritable regret que nos âmes ne se soient pas réunies plus tôt , et que le temps ait volé à notre amitié tant d'années qu'il nous devait. Employons du moins celui qui nous reste, et soyons séparés le moins qu'il nous sera possible.
Strana 383 - Je voudrais que mon amitié pût être de quelque prix pour vous, pût contribuer du moins à soulager vos peines : s'il suffit pour cela de les sentir bien vivement , croyez que personne n'en est plus pénétré que moi, ne vous est et ne vous sera jamais plus attaché. C'est votre heureux et excellent caractère , plus encore que vos grands talens , qui a formé cette union , et qui la conservera , j'espère , jusqu'au dernier moment de notre vie.
Strana 338 - Mais vous, mon cher ami, vous êtes le missionnaire du théâtre ; vous faites la tragédie comme le P. Bridenne faisait ses sermons, parlant d'une voix de tonnerre, criant, pleurant, effrayant l'auditoire comme on effraie des enfants par des contes terribles , les enlevant tous à eux-mêmes avant qu'ils aient eu le temps de se défendre; mêlant dans l'éloquence le désordre à la grandeur, et trouvant, sans y penser, le sublime dans le pathétique : voilà , voilà les bons sermons et les bonnes...
Strana 424 - J'ai parcouru une partie de votre ancienne patrie ; j'y ai respiré l'air de vos montagnes. Il me semblait, mon cher ami, que je vous faisais un vol d'être là sans vous, et de goûter des plaisirs que je ne partageais pas avec vous. En passant en Suisse , j'y ai vu M.
Strana 341 - J'ai envié , mon cher ami , le dîner que vous avez fait avec vos amis dans cette horrible solitude, et parmi les ruines et les tombeaux de Port-Royal. Vous avez donc pensé à moi dans ce désert ; vous avez bu à ma santé dans ce lieu mélancolique et sauvage , et vos amis, dans ce moment, ont daigné devenir les miens : j'aurais été digne d'être en quatrième dans cette partie , et ma sœur se serait facilement associée aux vôtres. Remerciez pour moi , et remerciez bien tendrement vos convives...
Strana 476 - Paris, le 6 février 1810. Monsieur, vous avez sans doute reçu la lettre que je vous ai écrite il ya quelques jours, et vous aurez vu que j'attends, non sans beaucoup d'impatience, le bienheureux fragment et tout ce qui s'ensuit : j'espère que vous allez m'envoyer bientôt tout cela, et je me repose sur votre activité et votre bonne amitié; mais il est question de bien autre chose. Connaissez-vous...
Strana 441 - Je vais tous les jours sur des montagnes parsemées d'oliviers, de citronniers et d'orangers, jouir de ce magnifique spectacle, et voir le soleil, comme au temps d'Homère et de Virgile, descendre dans les flots de l'Océan, qui semble lui préparer un lit d'or, de nacre et de pourpre. Mon ami, combien ces tableaux de la nature sont ravissants, et qu'ils tiennent aisément lieu de la société des villes, des plaisirs et des hommes, excepté des amis ! Je vous prends quelquefois avec moi dans ces...

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