rent de prendre pour le rembourse- 1716. Ces propositions rapportées au Roi Il étoit dû à Madame Roiale de Savoie, aux Electeurs de Baviere & de Cologne , aux Sieurs Bernard & Hogguers, & à d'autres Banquiers ; ils proposerent de les affigner sur la Caille du Sieur le Gendre : les Allignations furent tirées par le Tresor Roial. Le Sieur le Gendre eut ordre de faire les Billers fans interêts. Il en fit d'autres pour partie de ces Ashgnations, paiables en promesses de Gabelles & rentes viageres. LE Sieur de Meuve, Banquier, fit pour la valeur desquelles du 1916. du Clergé, & divers particuliers aiant proposé de faire des avances, partie en argent, & partie en Assignations, tirées depuis la Declaration du sepe Octobre 1710. on accepta differentes propositions, on en rejetta un plus grand nombre, parce qu'on n'accepta que celles qui parurent les plus avantageuses pour le Roi, & les moins utiles aux proposans ; le Roi même s'expliqua assez nettement sur ces propositions, & dit que fi les. Proposans trouvoient quelque profit fur le Papier, c'étoit au moins un bien pour con service de trouver de l'argent pour les depenses, & d'acquiter en même tems des Dertes. Il faut observer, qu'à l'égard de routes les avances faites, partie en argent & partie en Papier, on n'a donné dans les interêts que pour l'argent, & on n'en a point passé pour le Papier. On se propofoit d'acquitter les Detres du Sieur le Gendre, non endoffées, des Fonds qu'on feroit entrer dans la Caisse, & on auroit executé ce projet , & le tems & les circonftances l'avoient permis. On fit entrer dans la Caisse du Sieur le le Gendre, tous les Fonds dont on 1716. Il fut emploié à paier les Gardes Des Fermes unies, un Million fut emploié pour le comptant du Roi, & autres depenfes pressées & privilegées. Si on entre dans les attentions que demandoit la situation fâcheuse des Finances, on conviendra de deux choses. La premiere, qu'étant réduit aux seuls emprunts pour la manutention de l'Etat, il faloit un autre canal que celui des Gardes du Tresor Roial pour faire les Negociations. La deuxième, qu'on y a apporté toute l'économie & tous les menagemens possibles par rapport aux tems & aux conjonctures des affaires gencrales. On peut ajouter, que cette Caisse 1716. a été dirigée avec tant de soins & d'ar ra gemens, que par le credit qu'on lui avoit donné, on a fourni aux dép penses nécessaires de l'Erat depuis le premier Janvier 1710. jusqu'au mois d'Avril 1715. & que les efforts qu'il falut faire pour trouver les Fonds promis, & qui furent délivrez à la fin de Mars 17is. pour les dépenses qu'on va expliquer, dans un tems où l'argent commençoit à être fort resserré, ont été la caule que le credit de cette Caisse est tombé, qu'on n'a pû relever dans l'espace de quatre mois, qui se sont écoulez jusqu'à la mort du Roi. Les depenses extraordinaires faites aux mois de Mars & d'Avril 1715. pour les arrerages du fubside ordinaire de l'Electeur de Baviere, 2600000. Celui de Cologne, 200000. Le Subside extraordinaire de Baviere pour le Traité de 1714. LE Subfide de Sue 900000. 2000000. de, Les Ordonnances fi 1716. 213529630. 97284948. 116244682. Les changemens arrivez par la mort dų Roi, n'ont pas permis de rendre le travail parfait pour lannée 1714. & les huit premiers mois de 17.19. tous les regîtres aiant été re. mis aux personnes qui ont été prepo. sées pour l'administration des Finan ces, Les depenfes faites & 1533201176. 219023027 me de |