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1716.moigna de fageffe dans les affaires politiques, dont nous allons reprendre le recit. Comme il avoit appris qu'il y avoit en divers endroits de France tant de denrées qu'une bonne partie demeuroit inutile, il réfolut d'y envoier des Troupes, pour en faciliter le debit, & pour y conferver l'argent, & en même tems il regla l'ordre & la difcipline des Troupes, foit dans les routes, foit dans les Garnifons.

I parut enfuite une Amniftie gcnerale en faveur des Cavaliers, Dragons & Soldats qui auroient deserté jufqu'au premier d'Août. On regla auffi ce qui regardoit les enrollemens & les congez, & on ordonna par rapport à ces derniers qu'ils feroient imprimez, avec les Armes de France au deffus. La peine de mort fut décer née contre ceux qui deferteroient à l'avenir.

ON publia une troifieme Ordonnance qui n'étoit pas moins neceffaire. Plufieurs Perfonnes qui avoient été congédiées des Troupes, ne fortoient de leurs Villages & Retraites qu'avec des armes, troubloient la fûreté publique, & favorifoient la Contrebande & le Faux-faunage. Sur la

nou

nouvelle de ces defordres, Sa Majef 1716. ré ordonna que les Habitans de fon Roiaume & principalement des Frontieres ne pourroient porter d'armes dorénavant, à moins qu'ils ne tuffent, ou Gentilshommes, our enrollez dans les Milices entretenues, ou revêtus enfin de quelques emplois exprimez dans cet Arêt, & ce fous diverses amendes & puines, felon la gravité du cas.

A peu près dans les mêmes con jonctures, S. A. R. regloit d'autres cho es, qui moins importantes en el les mêmes, firent peut-être encorè plus de plaifir au Public que le vostel Tel fut le rappel du Comte de Guc briant, Lieutenant General, qui étoit depuis trente années à Pierre Enaife. Sa delivrances fut agréable à tout ce qu'il y avoit de François, parcelqué le Peuple troute dans des marques de clemence du Prince des fujets d'espel rance pour lui même en femblables cas. Il, fat charmé auffi de revoir jouer les eaux de Vurlailles de quinEle an quinze joursi punten meublide nouveau les appartemens avec das de magnificence que jainais. y Od fit trantporter oplufieursftatues deloma s

bre

1716.bre dans le Jardin des Tuilleries, & on démolit les fondemens du magnifique Arc de Triomphe, qu'on avoit commencé à l'extremié du Fauxbourg Saint Antoine. Mais fans doute rien ne réjouit autant les Parifiens, que la confervation de la Foire Saint Ger main, qu'on avoit voulu leur enlever fous prétexte des defordres qui s'y commettorent, & contre laquelle le Cardinal de Biffy s'étoit réini avec le Curé de Saint Sulpice. Ce Prélat s'adreffa pour cet effet à S. A: R. & enfuite au Parlement. Mais fes pourfuites furent inutiles, & on laiffa par fageffe à la multitude des divertiffemens qu'il s'efforçoit par zele de lui ôter.

Origine du differend

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LE fix Septembre, la plupart des Princes & des Ducs fe rendirent au Parlement, qui s'étoit affemblé, au fujet des deux Sur-Intendances ces Bâtimens & des Poftes. Mais les co teftations qu'il y eut retarderent la décifion jufqu'au lendemain, que le Duc d'Antin fut pourvûr de la premiere, & le Marquis de Torci de la feconde.

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IL y avoit alors un différent qui entre les faifoit un bruit extraordinaire en

Princes Le

Fran

LOUIS AUGUSTE DE BOURBON
DUC DE MAINE ETC

Fr: de Troy Pin.

M.Pool Sculp

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