„ étoient nos Finances au premier pas dif font chargez., par la remise du les ans depuis l'année 1710. sera lonne. Quoique nous aions deja js fait une premiere reduction sur les » pen. 1717.", pengons par notre Déclaration du i trente Janvier, nous avons crû de: voir y faire encore de nouveaux re,' tranchemens, qui joints aux pre sí miers, en réduisent la plus grande 99 partie à la moitié; & quelque faveur que mérite une partie de ceux » qui jouïssent des pensions, nous > esperons qu'ils souffriront fans peine wiceite nouvelle reduction, quand ils fauront que notre très cher & très99 amé Oncle le Duc d'Orleans, pe tit Fils de France, Régent de no» tre Roiaume, dont le defintereffe» ment & la grandeur d'ame égalent la vigilance & l'attention für ros interêts, & sur ceux de nos Pcu. w ples, a voulu, aussi bien que les Prins ces de notre Sang, donner l'exemple à tous ceux à qui nous accordons des Pensions, par la reduc tion de celles dont ils jouissent, » Ainsi, ne pouvant augmenter, ni même conserver coutes les Impo. fitions, sans charger un Peuple si digne des soulagemens que nous. » voulons lui donner, nous avons » trouvé une ressource plus sûre & s plus honorable dans le retranche» ment de notre dépense, & de ce 19. qui eft, plûtôt un effet de notre li 17!7. béralité qu'une veritabie ditte de 991: l'Ecat. Mais comme les, retranchemens que nous failons sur nous, mêmes, sur les Princes de notre » Sang, sur les dépenses de la Guera » re & de la Marine, sur les doubles Emplois, & en general sur toutes » sortes de dépenses, privilegjées, ou so non privilegiées , ne fuftilent pas » pour remplir le vuide qui se trouve dans nos revenus par la supression » du dixième d'imposition, Nous » sommes forcez de retrancher pareil. lement tous les privileges & exemptions des droits de Gabelles & des Aides, qui sont également à charsi gę, & par la diminution qu'ils caubient dans nos revenus , & par les indemnitez que nous sommes obli gez d'accorder à nos Fermiers. Ces og priyik gęs qui font un objet çonfi. bag derable par rapport à nos Fermes, v ne font qu'un interêt si médiocre 90 pour chacun de ceux qui en jouis» fent, que nous esperons qu'ils fe ront sans peine ce leger facrifice à y un plus grand bien, & pour l'Etat, & pour eux-mêmes. C'est par un giferablable motif que nous sommes es obli. 1917., obligez de décharger nos Etats de l'entretien des Lanternes, & du nettoiement des rues de notre bonne Ville de Paris, d'autant plus que les Propriétaires des maisons ont trouvé dans l'augmentation des >> loiers, dequoi fe dédommager de la finance qu'ils ont paiée pour le rachat de cet entretien, dont la ré partition étant faite sur un grand jy nombre de personnes, devient pres» que insensible pour chacun d'eux, au lieu qu'elle est considérable pour l'Etat. "Au benefice qui nous re viendra de ces differens retranche%, mens, nous joindrons celui qu'une fage économie répanduë dans toutes les parties de nos Finances, & l'extinction de plusieurs Charges pal fageres, qui diminuent tous les 5, jours, pourroit nous procurer; & 9 par les mesures que nous prenons, » pour être exactement instruits du > produit de chaque espece de Revejo nus, nous esperons de les porter à leur juste valeur; en sorte que dans 5, la suite, nous soions en état d'ac corder de nouvelles remises à nos . Sujets. Mais comme le rétabliffement du Commerce peut contri bucr buer plus que toutes les autres choses 17172 devoir donner une attention principale ; & considerant qu'il faloit d'abord faire cesser le mal, pour être enluite à portée de fairo le bien, qui se fait presque de lui» même, en maniere de Commerce, >, lorsqu'il n'y a point d'obstacle étran, w ger qui en arrête ou qui en retarde le cours, nous avons regardé com- struction generale que les Billets de leur a inspiré de donner sur une moiens qui ne tendoicnt qu'à nous » liberer, soit en surchargeant nos Peuples, soit en faisant perdre suc. »cessivement aux porteurs des Billets une partie de leur capital , Q6 |