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DE PERSE,

TRADUITES EN FRANÇAIS

PAR SÉLIS;

NOUVELLE ÉDITION,

REVUE ET AUGMENTÉE DE NOTES ET OBSERVATIONS

PAR N.-L. ACHAINTRE.

PARIS,

DALIBON, LIBRAIRE,

PALAIS-ROYAL, GALERIE DE NEMOURS,

M. DCCC. XXII.

EMARVARD COLLEGE LIBRARY

FROM THE LIBRARY OF
ABBÉ H. THE DENAT

JAN. 6, 1921

SALISBURY FUND.

AVERTISSEMENT

DE L'ÉDITEUR

SUR CETTE NOUVELLE ÉDITION.

L'ACCUEIL fayorable que le public a fait à l'édition des satires de Juvénal, traduites par Dussaulx, et que nous avons publiée en 1820, m'a inspiré l'idée d'en donner une nouvelle des satires de Perse avec la traduction de Sélis. Perse se trouve réuni, dans presque toutes les éditions latines, avec Juvénal, avec lequel il a beaucoup de rapport, et j'ai cru que les personnes qui s'étaient procuré notre Juvénal verraient avec plaisir un Perse dans le même format et traité de la même manière. Les additions que j'ai faites aux observations de mes prédécesseurs sont très-nombreuses, et contribueront, j'ose l'espérer, à éclaircir notre auteur, le plus difficile à entendre de tous les poëtes latins. Outre une centaine de notes extraites de Le Monnier et de

a

mon commentaire latin, j'ai ajouté en supplément, 1o une traduction nouvelle de la 1re satire; 2o le dialogue de Platon intitulé l'Alcibiade II, ou De la prière; 3° une grande partie de la satire 3, du livre I, d'Horace, où il réfute le dogme des stoïciens, sur l'égalité des fautes; 4° un précis de la doctrine et de la morale du portique. Enfin je n'ai rien négligé pour procurer aux lecteurs peu familiarisés avec la langue latine, les mêmes avantages que j'ai offerts aux savans dans mes commentaires latins, imprimés en 1810 et 1812, sur Juvénal et sur Perse. Je m'estimerai heureux si ce nouvel ouvrage obtient du public éclairé la même faveur que les précédens. Les pièces qui suivent cet, avertissement donneront de Perse et de ses écrits une notion suffisante. C'est pourquoi je crois devoir me dispenser d'en parler ici.

VIE DE

DE PERSE,

TRADUITE D'APRÈS LES ANCIENS MANUSCRITS

PAR LE MONNIER.*

PERSE (en latin Aulus Persius Flaccus) naquit à Volterre en Toscane, le 4 décembre, sous le consulat de Fabius Persicus et de L. Vitellius. Flaccus son père était chevalier romain, parent et allié de personnes du premier rang. Perse avait environ six ans lorsque son père mourut. Sisennia sa veuve se remaria à Fusius, chevalier romain, et redevint veuve peu d'années après.

Perse fit ses premières études à Volterre. A douze ans il se rendit à Rome, et fut disciple du grammairien Remmius Palæmon, et du rhéteur Verginius Flaccus. Agé de seize ans, il se lia d'amitié avec Annæus Cornutus, qu'il ne quitta plus, et qui l'instruisit dans la philoso

* M. Sélis donne également une Vie de Perse en tête de sa préface; mais comme il n'a pas suivi très-exactement son modèle, je crois devoir rétablir ici la version véritable et authentique des manuscrits.

a.

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