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eux-mêmes l'antécédent et le conséquent, et le quotient est devenu la raison. C'est ainsi que l'art du calcul commence à se former, et on juge qu'il doit s'achever avec la langue.

Ce que nous avons observé jusqu'à présent, suffit pour faire comprendre que la perfection de cette langue. consiste dans la plus grande simplicité. C'est l'analogie qui nous conduit d'un langage à un autre, et elle ne nous y conduit que parce que le nouveau que nous adoptons dit au fond la même chose que l'ancien auquel nous le substituons. De même elle ne nous conduit de méthode en méthode, que parce que chacune est dans celle qui la précède, et qu'elles sont toutes dans le calcul avec les doigts. Pour en découvrir de nouvelles, nous n'aurons donc qu'à observer celles que nous avons déjà trouvées.

Ainsi le commencement de toutes les connaissances que nous pouvons acquérir, est dans les notions les plus communes. C'est là que se trouve tout ce que les métaphysiciens et les mathématiciens ont découvert, et tout ce qu'ils découvriront. Ils commencent avec l'ignorance de tout le monde : mais ils ne parlent pas comme tout le monde, et, par cette raison, ils voient ce que tout le monde ne voit pas. Voilà toute la différence entre l'ignorant et l'homme instruit ; et un philosophe serait bien savant, s'il voyait tout ce qui est dans les notions communes.

FIN DU TOME PREMIER

TABLE

DES MATIÈRES

CONTENUES DANS LE TOME PREMIER.

(Le portrait qui orne cette édition est dù au crayon habile de M. Louis Français.
C'est la copie d'un portrait d'après nature, donné par M. Laromiguière à l'édi-
teur, et fait en 1812 par M. Bréa, ancien peintre du comte d'Artois depuis
Charles X.)

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PROCÈS-VERBAL de la séance du Conseil royal de l'Instruction
publique, du 24 mai 1842. . .

EXTRAIT du Moniteur universel du 29 juin 1843.

Pages.

I

Χ

PROCÈS-VERBAL de la séance du Conseil royal de l'Instruction

publique, du 22 août 1843.

XIII

verte.

fectionne l'intelligence.

-

La

De quelle manière commence, s'accroît et se per-
Sans le secours des signes l'es-
prit humain ne s'élèverait pas jusqu'à la théorie.
raison source de plaisirs aussi féconde que l'imagination.
Elle se montre aux premiers jours de la vie. - L'enfant
raisonne sans le savoir. Critique de la maxime :
toutes les idées viennent des sens.

-

-

-

-

Nous n'apprenons

Pages.

· Il n'y a pas un

-

Les lois de la
Bacon, Descartes.

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Condillac dé-
et que
les
Définition du

pas à voir; nous apprenons à regarder.
art de sentir; il y a un art de penser.
pensée sont dans toute pensée juste.
-Insuffisance de la doctrine logique d'Aristote, de Hobbes,
de Malebranche, de Leibnitz et de Locke. Descartes, au-
teur d'une révolution dans les sciences.
montre que l'art de penser dépend du langage,
langues sont des méthodes analytiques.
raisonnement considéré dans l'esprit. Diverses défini-
tions du raisonnement considéré dans le discours.
langues sous un double rapport.- Description de la langue
du raisonnement. Difficulté de la bien parler.
tage de s'en être fait une habitude.

-

-

-

-

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du raisonnement. — Programme d'un Cours de Philosophie.
- Ce que c'est qu'approfondir une science. - Nécessité de
remonter à l'origine des idées.
les causes de nos erreurs.

philosophique.

-

-

Nécessité de signaler

En quoi consiste la méthode

En quoi elle diffère de la méthode des-
criptive. Comparaison des effets d'une bonne et d'une
mauvaise méthode.

LEÇONS DE PHILOSOPHIE. Introduction.

PREMIÈRE PARTIE.

De l'activité de l'âme, ou des facultés de l'âme, et parti-
culièrement des facultés relatives à la connaissance.

PREMIÈRE LEÇON. De la Méthode.

L'inégalité des esprits vient surtout de la différence des mé-
thodes. L'esprit suit la méthode à son insu. - Pourquoi

333

37

-

-

nous avons besoin de méthode. L'idée de la méthode se
compose de deux idées, celle de principe et celle de sys-
tème. - Ce que nous entendons par le mot principe Ce
que nous entendons par le mot système. - En quoi consiste
la méthode, et pourquoi on lui donne le nom d'analyse.
Nous n'en connaissons pas encore tous les artifices.
Choix à faire dans nos lectures et dans nos études.

IIe LEÇON.- Du principe des facultés de l'âme, et de l'in-
fluence du langage sur nos opinions.

Principe des facultés de l'âme, suivant Condillac.

-

Ce qu'il

a ajouté à la doctrine des autres philosophes. — Il ne suffit
pas de connaître le principe ou l'origine, soit des facultés
de l'âme, soit des idées; il faut aussi en connaître la géné-
ration. Nous parlerons, en commençant, la langue que
parlent tous les philosophes. - Énumération des facultés
qu'ils admettent. - Recherche du principe de ces facultés.
-Comment, en adoptant le langage des philosophes, on
est amené à voir dans la sensation le principe des facultés
de l'âme. Incertitude ou fausseté de cette conclusion.

-

IIIe LEÇON. Système des facultés, ou des opérations de
l'âme, par Condillac.

-

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On avait confondu les facultés de l'âme avec les idées.
Condillac, après les avoir distinguées, a donné le système
ou l'analyse des facultés de l'âme.
Suivant cet auteur,
on trouve dans la faculté de sentir l'attention, la compa-
raison, le jugement, la réflexion, l'imagination, le raison-
On y
nement, et, par conséquent, l'entendement.
trouve encore le besoin, le malaise, l'inquiétude, le désir,
les passions, l'espérance, et, par conséquent, la volonté.
De l'entendement et de la volonté résulte la pensée.
D'où l'on conclut que toutes les facultés de l'âme ne sont
que des transformations de la sensation. Réflexions sur
ce système. Annonce d'un système différent.

-

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Pages.

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