que vous êtes; ne déshonorez pas vos ancêtres, dont la valeur est célèbre dans tout l'univers. Mon père, répondit Télémaque, j'espère que ni vous, ni Laërte, vous n'aurez point à rougir de moi, et que vous reconnoîtrez votre sang. Laërte, ravi d'entendre ces paroles pleines d'une si noble fierté, s'écrie: Quel jour pour moi! quelle joie! Je vois de mes yeux mon fils et mon petit-fils disputer de valeur, et se montrer à l'envi dignes de leur naissance. Il s'avance, et, fortifié par Minerve qu'il invoque, il lance sa pique avec roideur; elle va donner dans le casque d'Eupithès, dont elle perce et brise le crâne. Ulysse alors et son généreux fils se jettent sur la troupe, déconcertée de la mort de leur chef; ils portent la mort dans tous les rangs, et il ne s'en seroit pas échappé un seul, si Minerve, en inspirant aux ennemis une telle frayeur que les armes leur tomboient des mains, n'eût aussi inspiré à Ulysse des sentimens de compassion et de paix. Cette déesse, sous la figure du sage Mentor, en dicta les conditions, et l'on ne songea plus qu'à les cimenter par les sacrifices et les sermens accoutumés. FIN DU TOME VINGT-UNIÈME. TABLE DU TOME VINGT-UNIÈME. DIALOGUES SUR L'ÉLOQUENCE EN GÉNÉRAL, ET SUR CELLE DE LA CHAIRE EN PARTICULIER. PREMIER DIALOGUE. Contre l'affectation de bel-esprit dans les sermons. Le but de l'éloquence est d'instruire les hommes, et de les rendre meilleurs : l'orateur n'attein- dra pas ce but, s'il n'est désintéressé. SECOND DIALOGUE. Pour atteindre son but, l'orateur doit prouver, peindre, et toucher. Principes sur l'art ora- toire, sur la méthode d'apprendre et de débiter par cœur les sermons, sur la méthode des divisions et sous- divisions. L'orateur doit bannir sévèrement du discours TROISIÈME DIALOGUE. En quoi consiste la véritable élo- quence. Combien celle des livres saints est admirable. Importance et manière d'expliquer l'Écriture sainte. Moyens de se former à la prédication. Quelle doit être DIVERS OPUSCULES LITTÉRAIRES. Première partiE. Occupations de l'Académie pendant qu'elle travaille encore au Dictionnaire. Page 145 Seconde partie. Occupations de l'Académie après que le Dictionnaire sera achevé. 150 IX. Réponse à une objection sur ces divers projets. 211 221 227 237 238 CORRESPONDANCE LITTÉRAIRE DE FÉNELON AVEC HOUDAR DE LA MOTTE, de l'académie française. LETTRE I. DE LA MOTTE a Fénelon. Il se montre sensible au souvenir et à l'estime de l'archevêque de Cambrai. 262 II. DE FÉNELON A LA MOTTE. Sur les défauts de la poésie française, et sur la traduction de l'Iliade en vers français, que La Motte étoit sur le point de publier. 263 III. DE LA MOTTE A FÉNELON. Sur le même sujet. 265 IV. DE FÉNELON A LA MOTTE. Sur la nouvelle traduction 267 de l'Iliade, par La Motte. V. DU MÊME. Sur le même sujet. 268 VI. DE LA MOTTE A FENELON. Sur le même sujet, et sur la dispute des anciens et des modernes. 371 VII. DU MÊME. Sur le même sujet. 273 VIII. DE FÉN ELON A LA MOTTE. Sur la dispute des anciens et des modernes. 276 IX. DE LA MOTTE A FENELON. Sur la lettre du prélat à M. Dacier touchant les occupations de l'Académie française. X. DE FÉNELON A LA MOTTE. Sur la dispute des anciens et Page 279 des modernes. XI. DE LA MOTTE A FENELON. Sur le même sujet. Jugement de Fénelon sur un poète de son temps. POÉSIES. 281 284 286 Ode à l'abbé de Langeron. Description du prieuré de Ca renac. 289 Sur la prise de Philisbourg, par le Dauphin, fils de Ode sur l'enfance chrétienne. Contre la prudence humaine. Réponse. Lettre à Bossuet, sur la campagne de Germigny. Soupirs du poète pour le retour du printemps. FABLE. Le Bouffon et le Paysan. Simonide. FABLE. FABLE. Le Vieillard et l'Ane. 297 298 Зох 302 304 305 306 307 |