Oeuvres de Fénélon, Zväzok 21J. A. Lebel, 1824 |
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... Enfin , selon moi , c'étoit un ouvrage achevé . Mais vous , monsieur , qu'en pensez - vous ? : A. Je crains de vous parler sur ce sermon , et de vous ôter l'estime que vous en avez on doit respecter la parole de Dieu , profiter de ...
... Enfin , selon moi , c'étoit un ouvrage achevé . Mais vous , monsieur , qu'en pensez - vous ? : A. Je crains de vous parler sur ce sermon , et de vous ôter l'estime que vous en avez on doit respecter la parole de Dieu , profiter de ...
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... enfin une division qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties . Tout au contraire , vous voyez ici un homme qui entreprend d'abord de vous éblouir , qui vous débite trois épigrammes ou trois énigmes , qui les tourne et ...
... enfin une division qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties . Tout au contraire , vous voyez ici un homme qui entreprend d'abord de vous éblouir , qui vous débite trois épigrammes ou trois énigmes , qui les tourne et ...
Strana 9
... Enfin vous ne pouvez disconvenir que les hommes ne parlent souvent que pour plaire . Les orateurs païens ont eu ce but . Il est aisé de voir dans les discours de Cicéron , qu'il travailloit pour sa ré- putation : qui ne croira la même ...
... Enfin vous ne pouvez disconvenir que les hommes ne parlent souvent que pour plaire . Les orateurs païens ont eu ce but . Il est aisé de voir dans les discours de Cicéron , qu'il travailloit pour sa ré- putation : qui ne croira la même ...
Strana 14
... enfin comme un art qui peut servir aux hommes inté- ressés à plaire , à s'acquérir de la réputation , et à faire fortune . Admettez une de ces trois manières . B. Je les admets toutes , qu'en conclurez - vous ? A. Attendez , la suite ...
... enfin comme un art qui peut servir aux hommes inté- ressés à plaire , à s'acquérir de la réputation , et à faire fortune . Admettez une de ces trois manières . B. Je les admets toutes , qu'en conclurez - vous ? A. Attendez , la suite ...
Strana 21
... enfin , où me menez - vous donc ? A. Je ne vous mène plus ; vous allez tout seul : vous voilà arrivé heureusement au terme . Ne m'avez- yous pas dit que vous ne souffrez point dans votre république des gens oisifs qui amusent les autres ...
... enfin , où me menez - vous donc ? A. Je ne vous mène plus ; vous allez tout seul : vous voilà arrivé heureusement au terme . Ne m'avez- yous pas dit que vous ne souffrez point dans votre république des gens oisifs qui amusent les autres ...
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admirer Agamemnon Alcinous Antinoüs arrive auroit avez avoient avoit beau beauté c'étoit Calypso cher Ulysse choses Cicéron Circé cœur compagnons connoître Cyclope d'Ithaque DARU déesse Démodocus Démosthène Dieu dieux dire discours dit-il donner douleur éloquence enfans êtes étoient étoit Eumée Euryclée Euryloque faisoit faudroit femmes FÉNÉLON fils d'Ulysse fils de Laërte flots force goût Grecs héros heureux Homère hommes HORAT hôte Ithaque j'ai jamais jour Jupiter l'Académie l'auditeur l'Écriture l'éloquence l'esprit l'île l'orateur Laërte laisse langue Laodamas larmes long-temps main malheureux Médon Ménélas Minerve mœurs monsieur n'avoit Nausicaa Neptune Nestor orateurs palais parler paroît paroles passions patrie Pénélope pensées père persuader peuple Phéaciens Pisistrate plaisir Platon poésie poète poursuivans PRÉCIS DU LIVRE prédicateur présens prince Pylos qu'un raison répondit Ulysse rien rivage sage saint Augustin sent sentimens sermons seroit seul Socrate sort Télémaque terre teurs Tirésias touché trouve vais vaisseau vérité Voilà voudrois yeux
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Strana 210 - Odi et amo. Quare id faciam, fortasse requiris. Nescio, sed fieri sentio et excrucior.
Strana 226 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celui-ci ne dit qu'avec une multitude de métaphores, qui approchent du galimatias.
Strana 157 - Multa renascentur, quae jam cecidere ; cadentque Quae nunc sunt in honore vocabula, si volet usus, Quem penes arbitrium est et jus et norma loquendi.
Strana 176 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Strana 192 - Elle n'ose jamais procéder que suivant la méthode la plus scrupuleuse et la plus uniforme de la grammaire : on voit toujours venir d'abord un nominatif substantif qui mène son adjectif comme par la main ; son verbe ne manque pas de marcher derrière, suivi d'un adverbe qui ne souffre rien entre deux, et le régime appelle aussitôt un accusatif, qui ne peut jamais se déplacer. C'est ce qui exclut toute suspension de l'esprit, toute attente, toute surprise, toute variété et souvent toute magnifique...
Strana 185 - La poésie est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit. La religion a consacré la poésie à son usage, dès l'origine du genre humain. Avant que les hommes eussent un texte d'écriture divine, les sacrés cantiques, qu'ils savaient par cœur, conservaient la mémoire de l'origine du monde, et la tradition des merveilles de Dieu.
Strana 181 - Il tonne , il foudroie * ; c'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi. On pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue : on n'est occupé que de Philippe qui envahit tout. Je suis charmé de ces deux orateurs; mais j'avoue que je suis moins touché de l'art infini et de la magnifique éloquence de Cicéron, que de la rapide simplicité de Démosthène.
Strana 211 - Le beau qui n'est que beau, c'est-à-dire brillant, n'est beau qu'à demi : il faut qu'il exprime les passions pour les inspirer; il faut qu'il s'empare du cœur pour le tourner vers le but légitime d'un poème, VI.
Strana 186 - La parole animée par les vives images, par les grandes figures, par le transport des passions et par le charme de l'harmonie, fut nommée le langage des dieux ; les peuples les plus barbares mêmes n'y ont pas été insensibles.
Strana 259 - Tout est plein de fenêtres, de roses et de pointes ; la pierre semble découpée, comme du carton : tout est à jour, tout est en l'air. N'est-il pas naturel que les premiers architectes gothiques se soient flattés d'avoir surpassé par leur vain raffinement la simplicité grecque ? Changez seulement les noms ; mettez les poètes et les orateurs en la place des architectes.