Oeuvres de Fénélon, Zväzok 21J. A. Lebel, 1824 |
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Strana 4
... suite . Quand même vous les retrouveriez , dites- les dans d'autres termes , ce n'est plus la même chose , elles perdent leur grâce et leur force . A. Ce sont donc , monsieur , des beautés bien fra- giles ; en les voulant toucher on les ...
... suite . Quand même vous les retrouveriez , dites- les dans d'autres termes , ce n'est plus la même chose , elles perdent leur grâce et leur force . A. Ce sont donc , monsieur , des beautés bien fra- giles ; en les voulant toucher on les ...
Strana 6
... suite du Psaume ? N'étoit - il pas juste d'examiner si l'inter- prétation dont il s'agissoit étoit contraire au sens vé- ritable , avant que de la donner au peuple comme la parole de Dieu ? B. Cela est vrai : mais en quoi peut - elle y ...
... suite du Psaume ? N'étoit - il pas juste d'examiner si l'inter- prétation dont il s'agissoit étoit contraire au sens vé- ritable , avant que de la donner au peuple comme la parole de Dieu ? B. Cela est vrai : mais en quoi peut - elle y ...
Strana 14
... suite vous le montrera ; conten- tez - vous , pourvu que je ne vous dise rien que de clair , et que je vous mène à mon but . De ces trois manières d'éloquence , vous approuverez sans doute la première . B. Oui , c'est la meilleure . A ...
... suite vous le montrera ; conten- tez - vous , pourvu que je ne vous dise rien que de clair , et que je vous mène à mon but . De ces trois manières d'éloquence , vous approuverez sans doute la première . B. Oui , c'est la meilleure . A ...
Strana 15
... . A. Vous n'admettriez les exercices du corps que pour la santé et la force ? Je ne parle point de la beauté du corps , parce qu'elle est une suite naturelle de la santé et de la force pour les corps SUR L'ÉLOQUENCE . 15.
... . A. Vous n'admettriez les exercices du corps que pour la santé et la force ? Je ne parle point de la beauté du corps , parce qu'elle est une suite naturelle de la santé et de la force pour les corps SUR L'ÉLOQUENCE . 15.
Strana 31
... suite , les rhéteurs grecs imitoient cette vanité . Revenons au dialogue de Gorgias et de Calliclès . Ces deux hommes discouroient élégamment sur toutes choses , selon la méthode du premier ; c'é- toient de ces beaux esprits qui ...
... suite , les rhéteurs grecs imitoient cette vanité . Revenons au dialogue de Gorgias et de Calliclès . Ces deux hommes discouroient élégamment sur toutes choses , selon la méthode du premier ; c'é- toient de ces beaux esprits qui ...
Iné vydania - Zobrazi» v¹etky
Èasté výrazy a frázy
admirer Agamemnon Alcinous Antinoüs arrive auroit avez avoient avoit beau beauté c'étoit Calypso cher Ulysse choses Cicéron Circé cœur compagnons connoître Cyclope d'Ithaque DARU déesse Démodocus Démosthène Dieu dieux dire discours dit-il donner douleur éloquence enfans êtes étoient étoit Eumée Euryclée Euryloque faisoit faudroit femmes FÉNÉLON fils d'Ulysse fils de Laërte flots force goût Grecs héros heureux Homère hommes HORAT hôte Ithaque j'ai jamais jour Jupiter l'Académie l'auditeur l'Écriture l'éloquence l'esprit l'île l'orateur Laërte laisse langue Laodamas larmes long-temps main malheureux Médon Ménélas Minerve mœurs monsieur n'avoit Nausicaa Neptune Nestor orateurs palais parler paroît paroles passions patrie Pénélope pensées père persuader peuple Phéaciens Pisistrate plaisir Platon poésie poète poursuivans PRÉCIS DU LIVRE prédicateur présens prince Pylos qu'un raison répondit Ulysse rien rivage sage saint Augustin sent sentimens sermons seroit seul Socrate sort Télémaque terre teurs Tirésias touché trouve vais vaisseau vérité Voilà voudrois yeux
Populárne pasá¾e
Strana 210 - Odi et amo. Quare id faciam, fortasse requiris. Nescio, sed fieri sentio et excrucior.
Strana 226 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celui-ci ne dit qu'avec une multitude de métaphores, qui approchent du galimatias.
Strana 157 - Multa renascentur, quae jam cecidere ; cadentque Quae nunc sunt in honore vocabula, si volet usus, Quem penes arbitrium est et jus et norma loquendi.
Strana 176 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Strana 192 - Elle n'ose jamais procéder que suivant la méthode la plus scrupuleuse et la plus uniforme de la grammaire : on voit toujours venir d'abord un nominatif substantif qui mène son adjectif comme par la main ; son verbe ne manque pas de marcher derrière, suivi d'un adverbe qui ne souffre rien entre deux, et le régime appelle aussitôt un accusatif, qui ne peut jamais se déplacer. C'est ce qui exclut toute suspension de l'esprit, toute attente, toute surprise, toute variété et souvent toute magnifique...
Strana 185 - La poésie est plus sérieuse et plus utile que le vulgaire ne le croit. La religion a consacré la poésie à son usage, dès l'origine du genre humain. Avant que les hommes eussent un texte d'écriture divine, les sacrés cantiques, qu'ils savaient par cœur, conservaient la mémoire de l'origine du monde, et la tradition des merveilles de Dieu.
Strana 181 - Il tonne , il foudroie * ; c'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi. On pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue : on n'est occupé que de Philippe qui envahit tout. Je suis charmé de ces deux orateurs; mais j'avoue que je suis moins touché de l'art infini et de la magnifique éloquence de Cicéron, que de la rapide simplicité de Démosthène.
Strana 211 - Le beau qui n'est que beau, c'est-à-dire brillant, n'est beau qu'à demi : il faut qu'il exprime les passions pour les inspirer; il faut qu'il s'empare du cœur pour le tourner vers le but légitime d'un poème, VI.
Strana 186 - La parole animée par les vives images, par les grandes figures, par le transport des passions et par le charme de l'harmonie, fut nommée le langage des dieux ; les peuples les plus barbares mêmes n'y ont pas été insensibles.
Strana 259 - Tout est plein de fenêtres, de roses et de pointes ; la pierre semble découpée, comme du carton : tout est à jour, tout est en l'air. N'est-il pas naturel que les premiers architectes gothiques se soient flattés d'avoir surpassé par leur vain raffinement la simplicité grecque ? Changez seulement les noms ; mettez les poètes et les orateurs en la place des architectes.