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L'univers, ayant commencé, a nécessairement une cause (1) : cette cause c'est Dieu, créateur et père de tout ce qui est (2), bon (3), éternel (4) souverainement intelligent, tout-puissant (5). Le monde, qui renferme tous les êtres, mortels

ται, μεταχειρίζεται. Οἴεσθαι οὖν χρὴ καὶ τὴν ἐν παντὶ φρόνησιν τὰ πάντα, ὅπως ἄν αὐτῇ ἡδὺ ᾖ, οὕτω τίθεσθαι. Καὶ μὴ τὸ σὸν μὲν ὄμμα δύνασθαι ἐπὶ πολλὰ στάδια ἐξικνεσθῖαι, τὸν δὲ τοῦ Θεοῦ ὀφ θαλμὸν ἀδυνατον εἶναι ἅμα πάντα ὁρᾶν· μηδὲ τὴν σὺν μὲν ψυχὴν καὶ περὶ τῶν ἐνθάδε καὶ περὶ τῶν ἐν Αἰγύπτῳ, καὶ ἐν Σικελία δύνασθαι φροντίζειν, τὴν δὲ τοῦ Θεοῦ φρόνησιν μὴ ἱκανὴν εἶναι ἅμα πάντων ἐπιμελεῖσθαι. Xenophont., Memorab. Socrat., lib. I, cap. IV. Traduction de M. Gail. Ce Dieu qui voit tout, qui gouverne tout, est celui qui a fait l'homme au commencement, ὁ ἐξ ἄρχῆς ποιῶν ἀνθρώπους. Ibid., n. 5.

(1) Τῷ δ' αὖ γενομένῳ φαμὲν ὑπ ̓ αἰτίου τινὸς ἀνάγκην εἶναι γε νέσθαι. Plat., in Tima. Oper., tom. IX, pag. 502 et 503. Ed. Bipont.

(2) Ποιητὴν καὶ πατέρα τοῦδε τοῦ παντός. Ibid., pag. 505 ; et in Sophist.

(3) Λέγωμεν δὴ δι ̓ ἦν αἰτίαν γένεσιν καὶ τὸ πᾶν τόδε ὁ ξυνιστὰς ξυνέστησεν. Αγαθός ἦν βουληθεὶς γὰρ ὁ Θεὸς ἀγαθὰ μὲν πάντα, κ. τ. λ. Ibid., pag. 304 et 305.

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(4) Οὗτος δὴ πᾶς ὄντως ἀεὶ. Ibid., pag. 311.

(5) Θεὸς μὲν τὰ πολλὰ εἰς ἕν ξυγκεραννῦναι, καὶ πάλιν ἐξ ἑνὸς εἰς πολλὰ διαλύειν ἱκανος, ὡς ἐπιστάμενος ἅμα καὶ δυνατός. Ιbid., pag. 384. Ce Dieu sage et puissant, est le souverain monarque de tous les êtres, ὁ πάντων ἀγεμὼν Θεος. Ibid., sub fin.

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et immortels, est l'image de ce Dieu intelligible (1), qui seul existe par lui-même (2). Telle est la doctrine de Platon, à qui les anciens donnèrent le surnom de divin, comme s'il eût été inspiré par le Dieu qu'il célèbre avec une si magnifique éloquence.

Il emploie souvent ces locutions qui semblent avoir été familières, non seulement aux Grecs, mais à tous les peuples, Dieu aidant, si Dieu le veut (3). Et dans une lettre à Denys de Syracuse:

(1) Θνητὰ γὰρ καὶ ἀθάνατα ζῶα λαβὼν, καὶ ξυμπληρωθεὶς ὅδε ὁ κόσμος, οὕτω.... εἰκὼν τοῦ νοητοῦ θεοῦ... γέγονεν. Ibid., pag. 437.

(2) Tò ov. Nihil Plato putat esse quod oriatur et intereat ; idque solum esse quod semper tale sit. Ciceron. Tusculan. Quæst., lib. I, cap. XXIV.

(5) Σὺν Θεῷ εἰπεῖν, ἄν Θεὸς ἐθέλη. Vid., Ep. IV et VI, tom. XI, pag. 85 et 91. йv eòs Jeans. Euripid., Electr.— Nec nomen Deo quæras. Deus nomen est illi. Illic vocabulis opus est, ubi propriis appellationum insignibus multitudo dirimenda est. Deo qui solus est, Dei vocabulum totum est. Ergo unus est, et ubiquè totus diffusus est. Nam et vulgus in multis Deum naturaliter confitetur, cùm mens et anima sui autoris et principis admonetur. Dici frequenter audimus: 0 Deus, et Deus videt, et Deo commendo, et Deus tibi reddat, et quod vult Deus, et si Deus dederit. Atque hæc est summa delicti, nolle agnoscere quem ignorare non possis. S. Cyprian.; De Idolor. vanit., Oper., tom. I, pag. 409 et 410. Wirceburgi, 1782.

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Quoique vous sachiez à quel signe reconnoître quand j'écris sérieusement ou non, ne laissez pas de le remarquer avec beaucoup de soin; car plusieurs me prient de leur écrire, avec lesquels il m'est difficile de m'expliquer ou» vertement. Mes lettres sérieuses commencent donc par ce mot, Dieu; et les autres par ceux-ci, les dieux (1). »

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Aristote, son disciple, n'a pas moins fidèlement recueilli la tradition antique sur la Divinité. <<< Seule cause et seul principe de toutes choses, indivisible, incorporel, immuable, souverai>>nement parfait et intelligent, heureux, non » par la jouissance d'aucun bien extérieur, mais » par sa propre nature, Dieu possède en lui» même une vie et une éternité perpétuelle (2), » ainsi qu'une puissance infinie. On lui donne » différens noms, quoiqu'il soit un on l'appelle » Zeus et Dios, comme pour exprimer que c'est » par lui que nous vivons; Kronos d'un mot

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(1) Πολλοὶ γὰρ οἱ κελεύοντες γράφειν, οὓς οὐ ῥᾴδιον φανερῶς διωθεῖσθαι. Τῆς μὲν γὰρ σπουδαίας ἐπιστολῆς Θεὸς ἄρχει, θεοὶ δὲ τῆς Tτov. Oper., tom. XI, pag. 177.

(2) C'est une expression de l'Écriture. Qui autem docti fuerint, fulgebunt quasi splendor firmamenti; et qui ad justitiam erudiunt multos, quasi stellæ in perpetuas æternitates. Daniel., XII, 3.

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qui signifie le temps, pour marquer qu'il est de » l'éternité à l'éternité (1).

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(1) Cette expression est encore de l'Écriture. Benedictus Dominus Deus Israël, ab æterno usque in æternum. Paralipom., XVI, 36.

ὅτε γὰρ θεὸς, δοκεῖ τὸ αἴτιον πᾶσιν εἶναι καὶ ἀρχὴ τις. Metaphysic., lib. I, cap. II. Oper., tom. II, pag. 644. Nonτὸς γὰρ θιγγάνων καὶ νοῶν· ὥστε ταυτὸν νοῦς καὶ νοητόν... Φαμὲν δὲ τὸν θεὸν εἶναι ζῶον ἀἴδιον, ἄριστον. Ωστε ζωὴ καὶ αἰών συνεχὴς καὶ ἀΐδιος ὑπαρχει τῷ θεῷ. Τοῦτο γὰρ ὁ Θεός... ὅτι μὲν οὖν ἐστὶν οὐσία τις αΐδιος, καὶ ἀκίνητος, καὶ κεχωρισμένη τῶν αισθητῶν, φανερὸν ἐκ τῶν εἰρημένων. Δέδεκται δὲ, καὶ ὅτι ἀμερής καὶ ἀδιαιρετός ἐστι. Κινεῖ γὰρ τὸν ἄπειρον χρόνον οὐδὲν δ ̓ ἔχει δύ ναμιν ἄπειρον πεπερασμένον. Ibid., lib. XII, cap. VII, ρας. 742. ὅς εὐδαίμων μὲν ἐστὶ καὶ μακάριος δι' ούθεν δὲ τῶν ἐξωτερικῶν ἀγαθῶν, ἀλλὰ δι ̓ αὑτὸν αὑτὸς. De Republic., lib. VII, cap. I, ibid., pag. 521. Εἰς δὲ ὤν, πολυώνυμός ἐστι... καλοῦσι δὲ αὐτὸν, καὶ Ζῆνα, καὶ Δία... ὡς κἄν εἰ λέγοιμεν, δι ὅν ζῶμεν. Κρόνον δὲ καὶ χρόνου λέγεται, διήκων ἐξ αἰῶνος ἀτέρμονος εἰς ἕτερον αἰῶνα. De Mundo, cap. VII, tom. I, pag. 475. L'abbé Le Batteux résume ainsi la doctrine d'Aristote : << Ils existe nécessairement une essence immobile et éter» nelle (Phys. VIII, cap. VII; et VII, cap. II et VII. - Met. XIV, cap. VI), entièrement différente de ce qui tombe sous les sens (Phys. VII, cap. V) : elle est » sans étendue, et par conséquent indivisible et infinie (Met. XIV, cap. VII; et Phys. VIII, cap. XV ): » elle est Dieu, c'est-à-dire, un être vivant, éternel, » souverainement bon, dont la pensée fait la vie, Ζῶον » αἰδίον ἄριστον (Met. XIV, cap. VI); elle meut sans »· être mue, parce que c'est un acte pur (Ibid. ), et même

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Qu'est-ce que Dieu? demande Secundus. » C'est, répond - il, le bien existant par luimême, une hauteur invisible, un être qu'on » ne peut comprendre, un esprit immortel et qui pénètre tout; un œil toujours ouvert, l'es>> sence propre de toutes choses, un pouvoir qui » a plusieurs noms, une main toute-puissante : >> Dieu est lumière, intelligence et force (1). Rien n'arrive sans sa volonté (2), dit Demophile; le sage l'honore même par son silence (3). Seul pieux, seul véritablement prêtre, il est le seul qui sache prier; car Dieu n'écoute point celui qui est chargé du bien d'autrui (4). La vertu est le

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» sans se mouvoir elle-même, parce que, si elle se mou>> voit, elle seroit censée passer de la puissance à l'acte....... » C'est cette essence éternelle, intelligente, qui donne le >> mouvement à tout, et de toute éternité. » Mém. de l'acad. des Inscript., tom. LVII, pag 109 et 110.

(1) Τί ἐστι Θεός; ἰδιόπλαστον ἀγαθὸν ἀσύνοπτον ὕψωμα... δυσνούμενον ζήτημα, ἀθάνατος νοῦς, πολυδιοίκητον πνεῦμα, ἀκοίμητος ὀφθαλμός, ἰδία πάντων οὐσία, πολυώνυμος δύναμις, παγκρα τὴς χεὶρ, φῶς, νοῦς, δύναμις. Secundi sentent., pag. 86, Lips. 1754.

(2) Os de ouder abovλntov. Demophil., Sentent. Pythagorica, pag. 26, Lips. 1754.

(3) Σοφὸς γὰρ καὶ σιγῶν τὸν Θεὸν τιμᾷ. Ibid., pag. 28.

(4) Μόνος οὖν ἱερεὺς ὁ σοφὸς, μόνος Θεοφιλής, μόνος εἰδὼς εἴχεσθαι... μόνου γὰρ τοῦ μὴ τοῖς ἀλλοτρίοις πεφορτισμένου ἐπήκοος òɛòç. Ibid., pag. 30.

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