Festheft für Konrad Burdach, zum 70. Geburstag des gelehrten am 29. Mai 1929, Zväzok 6;Zväzok 13

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C.C. Buchner, 1906
 

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Strana 530 - II s'admire et se plaît de se voir si savant *. Que ne vient-il vers moi? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu'il ignore peut-être*. Mon doigt sur mon manteau lui dévoile à l'instant La couture invisible et qui va serpentant Pour joindre à mon étoffe une pourpre étrangère.
Strana 488 - ... ils en rapporteront plus d'honneur et de réputation, à l'advenir, que s'ils avoient, à l'imitation de Longueil, Sadolet ou Bembe, recousu ou rabobiné je ne sçay quelles vieilles rapetasseries de Virgile et de Ciceron, sans tant se tourmenter...
Strana 491 - Car il n'ya point de doute que la plus grand' part de l'artifice ne soit contenue en l'immitation, et tout ainsi que ce feut le plus louable aux Anciens de bien inventer, aussi est ce le plus utile de bien immiter, mesmes à ceux dont la langue n'est encor
Strana 520 - Quid maris extremos Arabas ditantis et Indos Ludiera? quid plausus et amici dona Quiritis? Quo spectanda modo, quo sensu credis et ore?
Strana 491 - Mais entende celuy qui voudra immiter, que ce n'est chose facile de bien suyvre les vertuz d'un bon aucteur, et quasi comme se transformer en luy, veu que la Nature mesmes aux choses qui paroissent tressemblables, n'a sceu tant faire, que par quelque notte et différence elles ne puissent estre discernées.
Strana 519 - De te pendentis, te respicientis amici. 105 Ad summam : sapiens uno minor est Jove, dives, Liber, honoratus, pulcher, rex denique regum, Praecipue sanus, nisi cum pituita molesta est. EPISTOLA II. TROJANI belli scriptorem, maxime Lolli, Dum tu declamas Romae, Praeneste relegi, Qui, quid sit pulchrum, quid turpe, quid utile, quid non, Planius ac melius Chrysippo et Crantore dicit.
Strana 496 - Poète futur), fueillete de main nocturne et journelle les exemplaires Gréez et Latins: puis me laisse toutes ces vieilles poésies Françoyses...
Strana 491 - Je dy cecy, pour ce qu'il y en a beaucoup en toutes langues, qui sans pénétrer aux plus cachées et intérieures parties de l'aucteur qu'ilz se sont proposé, s'adaptent seulement au premier regard, et s'amusant à la beauté des motz, perdent la force des choses.
Strana 499 - Plusieurs croyent que le poete et l'historien soient d'un mesme mestier; mais ils se trompent beaucoup, car ce sont divers artisans qui n'ont rien de commun l'un avecques l'autre, sinon les descriptions des choses, comme batailles, assauts, montaignes, forests et rivieres, villes, assietes de camp, stratagemes, nombre des morts, conseils et pratiques de guerre ; en cela il ne faut point que le poète faille, non plus que l'historien.

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