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MM. de la Société Royale, & qu'il nous a 'communiqués lui-même.

» feul qu'il appartient de lever cet obstacle, & nous penfons que la "Compagnie doit renouveller en fa faveur les mêmes inftances qu'elle » a déjà faites, en 1778, pour lui obtenir une réfidence fixe dans la Capitale,

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"Des raifons particulières & perfonnelles à M. le Noble, nous paroif"fent devoir lui mériter cette faveur du Gouvernement: c'eft fur-tout "en employant de forts Aimans, portés au plus haut degré de force,

& préparés de manière à former une machine femblable à celle de l'électricité, qu'on doit attendre de nouveaux avantages du magné»tisme. M, l'Abbé le Noble possède en ce genre des procédés très-supé"rieurs à tous ceux qui nous ont été connus, & employés jusqu'ici par "les Phyficiens, Nous apportons en preuve de ce que nous avançons nici, un certificat de l'Académie Royale des Sciences, à laquelle »M. l'Abbé le Noble a présenté des Aimai:s capables de foutenir des "poids de plus de deux cens livres, & qui lui ont mérité les éloges &

l'approbation de cette Compagnie. C'est avec des Aimans de ce genre "qu'on a lieu de fe flatter d'obtenir du magnétifme des effets extraor dinaires & inconnus. >>

M. l'Abbé le Noble nous a communiqué les détails fuivans, relatifs aux` diverfes applications qu'il a faites de l'Aimant, dans les maladies, depuis la publication du rapport de la Société Royale de Médecine.

En 1786, le 24 Mai, à 5 heures du foir, une plaque d'Aimant envoyée par M. l'Abbé le Noble, fut appliquée fur l'estomac à une malade, âgée de 51 ans, & qui, depuis l'âge de 22, éprouvoit de tems en tems des attaques de nerfs, plus ou moins fréquentes, qui étoient venues à la fuite d'une fuppreffion, & étoient accompagnées de convullions très-fortes, & d'autres fymptômes effrayans, Ces attaques

Les

Les premiers Phyficiens, qui ont voulu rechercher

avoient disparu quelquefois près d'un an; elles avoient été aussi suspendues par différens remèdes. Pendant les divers intervalles, qui avoient féparé le tems où les attaques étoient plus ou moins fréquentes, la perfonne qui les avoit éprouvées avoit joui d'une bonne fanté; mais, depuis quinze mois, elle étoit retombée dans fon premier état. Sur la fin même les accidens arrivoient plus de dix ou douze fois par jour, & quelquefois duroient plufieurs minutes. Depuis dix-huit mois les évacuations périodiques étoient dérangées & n'avoient lieu que de deux mois en

deux mois.

L'effet de l'Aimant fut très-prompt: la malade n'eut plus de convulfions, quoique dans la matinée & dans l'après-dînée, elle en cût éprouvé plus de vingt fois. Le 16 Juin, les convulfions n'étoient point encore revenues, la malade fe portoit micux; elle fentoit fes forces & fon appétit augmenter de jour en jour; elle dormoit un peu mieux pendant la nuit, & s'occupoit continuellement, pendant le jour, des travaux pénibles de la campagne, fans en être incommodée; elle sentoit cependant toujours un petit tiraillement dans l'intérieur du front. Elle rendoit quelquefois des vents comme auparavant; fa refpiration étoit un peu gênée lorsqu'ils s'échappoient, mais n'avoit jamais été fufpendue depuis l'application de l'Aimant, ainfi que cela arrivoit très-fouvent auparavant.

Ces faits ont été attestés par le Curé du lieu, & il est à croire que le bien-être s'est foutenu, puisque la malade n'a point demandé de nouveaux fecours.

Une Dame qui fouffroit beaucoup des nerfs, prefque dans tout le corps, & dont la fanté étoit si dérangée, qu'elle n'ofoit point tenter les remèdes intérieurs, s'eft trouvée foulagée par le moyen d'un collier

Aimant.

H

les rapports analogues des forces magnétique & élec

d'Aimans, & l'application d'un Aimant fur le creux de l'estomac, ainsi qu'elle l'a écrit elle-même à M. l'Abbé le Noble.

Une malade fouffroit, depuis fix mois, des maux de nerfs qui lui donnoient des maux de gorge & d'eftomac, au point que très-fouvent lofophage fe fermoit prefque entièrement, & la mettoit dans une impoffibilité presque abfolue d'avaler même les liquides pendant à-peu-près la moitié de la journée: une fièvre épidémique s'étoit jointe aux accidens nerveux. On lui appliqua un collier & une ceinture d'Aimans, suivant la méthode de M. l'Abbé le Noble. Huit ou dix heures après, la malade se trouva comme guérie, & fe porta passablement bien pendant trois mois, au bout defquels le Médecin qui l'avoit traitée, certifia à M. l'Abbé le Noble la maladie & la guérifon. Ce même Médecin penfoit que les nerfs de cette Dame avoient été agacés par une humeur.

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Une jeune Demoiselle ayant eu, pendant plus de trois ans, des attaques d'épilepsie, qui avoient commencé à l'époque où les évacuations ont lieu, & ayant fait inutilement plufieurs remèdes confeillés par un Membre de la Société Royale de Médecine, eut recours aux Aimans de M. l'Abbé le Noble, d'après l'avis du même Médecin ; les attaques. cefsèrent bientôt, &, dix mois après leur ceffation, fa mere écrivit au Médecin qui lui avoit conseillé les Aimans de M. l'Abbé le Noble, pour lui annoncer la guérifon de fa fille.

Une Dame fouffroit, depuis plus de huit ans, des maux de nerfs qui avoient été fouvent accompagnés d'accidens graves & fâcheux, de

trique, essayèrent de rapporter l'électricité qu'on venoit,

laffitudes, d'infomnies, de douleurs vives, de convulfions, d'évanouiffemens, & fur-tout d'un accablement général, & d'une grande tristeffe. Les Aimans de M. l'Abbé le Noble l'ont guérie, & elle l'a attesté elle-même, un mois ou environ après, à M. l'Abbé le Noble; fa guérifon s'étoit toujours foutenue.

Une Dame, qui étoit malade d'une épilepfie furvenue à la fuite d'une frayeur qu'elle avoit eue dans un tems critique, a certifié que, depuis quatre ans qu'elle porte des Aimans de M. le Noble, elle a toujours été foulagée; que fi divers événemens lui ont donné quelquefois des crises, elles ont été passagères & bien moins violentes que celles qu'elle avoit éprouvées, & qu'elle jouit habituellement d'un bien-être trèsmarqué.

Trois femmes & un homme ont été guéris, par l'application de l'Aimant, de maux de nerfs, accompagnés de convulfions fortes, &c. trois ans fe font écoulés depuis la guérifon d'une de ces femmes, & elle fe porte encore très-bien.

M. Picot, Médecin de la maifon du Roi de Sardaigne, a certifié à M. l'Abbé le Noble, qu'il s'étoit fervi de ses Aimans avec le plus grand fuccès, pour procurer à une femme très-délicate & d'une très-grande fenfibilité, des évacuations périodiques, dérangées ou fupprimées, en partie, depuis plus de deux ans. Le même Médecin atteste avoir été guéri lui-même d'une migraine qui avoit résisté, pendant plus de huit ans, à tous les fecours de l'Art. Il demande en conféquence à M. le

en quelque forte, de découvrir, au magnétisme dont

Noble, qu'il établiffe un dépôt de fes Aimans dans la ville de Turin.

Depuis plus de dix-huit mois, une Dame ne pouvoit prendre la plus légère nourriture, fans que fon eftomac fût extrêmement fatigué. Elle reffentoit des douleurs prefque continuelles, tantôt dans le côté droit, tantôt entre les deux épaules, & fouvent dans la poitrine; elle éprouvoit tous les foirs, sur la fin de fa digestion, un étouffement fubit, une tenfion générale, une inquiétude qui la forçoient à ceffer toute occupation, à marcher, à aller à l'air quelque froid qu'il fit, & à relâcher tous les cordons de fon habit. Quinze jours après avoir employé les Aimans de M. l'Abbé le Noble, elle fut entièrement guérie ; & aucune douleur ni aucun accident n'étoient revenus fix femaines après qu'elle eût commencé à les porter, ainfi qu'elle l'attefta elle-même à M. l'Abbé le Noble..

Une Dame a certifié elle-même qu'elle avoit fouffert, pendant six jours, des douleurs très-vives, occafionnées par un rhumatisme au bras gauche, dont elle avoit entièrement perdu l'usage; qu'elle avoit employé fans fuccès les remèdes ordinaires; qu'elle avoit eu recours aux plaques aimantées de M. l'Abbé le Noble, & que quatre jours après elle avoit été entièrement guérie.

Un homme, très-digne de foi, a auffi certifié à M. l'Abbé le Noble, qu'il avoit été guéri, par l'application de fes. Aimans, d'un rhumatisme très-douloureux, dont il fouffroit depuis plufieurs années, & dont le fiège étoit au bas de l'épine du dos. Près d'un an après, cet homme pos

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