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ODE XXVIII.

AD LYDEN.

FESTO quid potiùs die

Neptuni faciam? Prome reconditum,
Lyde strenua, Cæcubum,
Munitæque adhibe vim sapientiæ.
Inclinare meridiem

Sentis; ac, veluti stet volucris dies,
Parcis deripere horreo
Cessantem Bibuli consulis amphoram.
Nos cantabimus invicem

Neptunum, et virides Nereidum comas:
Tu curvâ recines lyrâ

Latonam, et celeris spicula Cynthiæ:
Summo carmine, quæ Cnidon

Fulgentesque tenet Cycladas, et Paphon

Junctis visit oloribus.

Dicetur meritâ Nox

quoque næniâ.

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Célébrons-la, chère Lydé:

Venez sabler en tête à tête

Le meilleur vin que vous ayez gardé.

Humanisez un peu votre sagesse austère.
Vous voyez le soleil au haut de sa carrière,
Et, comme s'il devait y retenir son char,
Vous différez encor de tirer le nectar

Qu'au fond de vos celliers renferma votre père.

Nous chanterons le Dieu de l'onde amère,
La Néréide, et ses cheveux,
Que couvre une mousse légère;
Votre luth d'Apollon célébrera la mère,
Et Diane aux traits dangereux.

Puis nous invoquerons la reine de Cythère,
Que traîne le cygne amoureux;

Et la nuit propice au mystère,

La nuit sombre, à son tour, aura part à nos vœux.

(

ODE XXIX.

AD MECENATEM.

TYRRHENA regum progenies, tibi
Non antè verso lene merum cado,
Cum flore, Mæcenas, rosarum, et
Pressa tuis balanus capillis

Jamdudum apud me est. Eripe te moræ : Ne semper udum Tibur, et Æsulæ Declive contempleris arvum, et Telegoni juga parricidæ.

Fastidiosam desere copiam, et

Molem propinquam nubibus arduis;

Omitte mirari beatæ

Fumum et opes strepitumque Romæ.

Plerumque gratæ divitibus vices,
Mundæque parvo sub Lare pauperum
Cœnæ, sine aulæis et ostro,
Sollicitam explicuere frontem.

Jam clarus occultum Andromeda pater Ostendit ignem ; jam Procyon furit,

Et stella vesani leonis,

Sole dies referente siccos.

ODE XXIX.

A MÉCÈNE.

NOBLE sang des rois d'Étrurie,

Un flacon de mon meilleur vin,
Des fleurs, des parfums de Syrie,
Chez moi vous attendent demain.
Venez, que rien ne vous retienne,
O mon protecteur, ô Mécène :
Cessez d'admirer ce vallon,
Tibur, ses humides campagnes,
Les champs d'Ésule, et les montagnes
Du parricide Télégon.

Quittez l'ennuyeuse abondance,
Ces palais qui fendent les cieux,
Et fuyez d'une ville immense
Tous les plaisirs tumultueux.
Venez vous asseoir à ma table;
Venez; d'un changement semblable
Souvent les grands sont réjouis:
Un repas simple, un toit rustique,
Sans pourpre, sans dais magnifique,
Déride un front chargé d'ennuis.

Déja le père d'Andromède
Ramène son char lumineux;
Le chien d'Erigone précède
L'astre du lion furieux.

Le soleil fend les champs arides:

Jam pastor umbras cum grege languido Rivumque fessus quærit, et horridi Dumeta Silvani; caretque

Ripa vagis taciturna ventis.

Tu civitatem quis deceat status
Curas; et orbi sollicitus times

Quid Seres et regnata Cyro

Bactra parent, Tanaisque discors.

Prudens futuri temporis exitum
Caliginosâ nocte premit Deus;
Ridetque, si mortalis ultra

Fas trepidat. Quod adest, memento

Componere æquus: cætera fluminis
Ritu feruntur, nunc medio alveo
pace delabentis Etruscum
In mare, nunc lapides adesos,

Cum

Stirpesque raptas, et pecus et domos
Volventis unà, non sine montium

Clamore vicinæque silvæ,

Cùm fera diluvies quietos

Irritat amnes. Ille potens sui
Lætusque deget, cui licet in diem

Dixisse, Vixi: cras vel atrâ

Nube polum Pater occupato,

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