Poèmes antiques et modernes

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Hachette et cie, 1914 - 334 strán (strany)
 

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Strana 183 - J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois, Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Strana 184 - C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
Strana 52 - Lorsque les premiers silences de la nuit et les derniers murmures du jour luttent sur les coteaux, au bord des fleuves, dans les bois et dans les vallées...
Strana 19 - Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche ; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur ! j'ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre.
Strana 54 - Le fantôme magique fait naltre sous ses pas une foule de prestiges. La nature semble se ranimer à sa présence, la colombe gémit, le rossignol soupire, le cerf suit en bondissant sa légère compagne...
Strana 15 - Que vous ai-je donc fait pour être votre élu? J'ai conduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise; De vous à lui qu'un autre accepte l'entremise, Au coursier d'Israël qu'il attache le frein; Je lui lègue mon livre et la verge d'airain.
Strana 188 - Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux; L'écume les blanchit; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. A l'horizon lointain fuit l'étendard du More. « Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent? — J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant. Tous deux sont écrasés sous une roche noire; Le plus fort dans sa main élève un Cor d'ivoire, Son âme en s'exhalant nous appela deux fois.
Strana 219 - S'affaissant par degrés, se montrait sur les flots Et là ne restaient plus, avec moi capitaine, Que douze matelots. Je les fis mettre en mer à bord d'une chaloupe, Hors de notre eau tournante et de son tourbillon; Et je revins...
Strana 11 - Lorsqu'en un lit de sable il se couche aux déserts. La pourpre et l'or semblaient revêtir la campagne. Du stérile Nébo gravissant la montagne, Moïse, homme de Dieu, s'arrête, et, sans orgueil, Sur le vaste horizon promène un long coup d'œil.
Strana 50 - J'ai pris au Créateur sa faible créature; Nous avons, malgré lui, partagé la Nature : Je le laisse, orgueilleux des bruits du jour vermeil, Cacher des astres d'or sous l'éclat d'un Soleil; Moi, j'ai l'ombre muette, et je donne à la terre La volupté des soirs et les biens du mystère.

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