Oeuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Zväzok 8

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Strana 225 - flancs. L'arbre tient bon, le roseau plie ; Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire de
Strana 226 - par des images accessoires. Il appelle les marais, humides bords des royaumes du vent ; il peint le vent lui-même en le personnifiant : Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
Strana 224 - Roseau : Le chêne, un jour, dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui, d'aventure, Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête
Strana 223 - prend plaisir à prolonger sou cours ; Ce fut sur ce charmant rivage Que sa fille volage Promit de m'aimer toujours. ,- Le zéphyr fut témoin, l'onde fut attentive, Quand la nymphe jura de, ne changer jamais ; Mais le zéphyr léger et l'onde fugitive Ont bientôt emporté les serments qu'elle a faits,
Strana 225 - Vous n'auriez pas tant à souffrir, Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me
Strana 224 - pendant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphyr.
Strana 225 - bien injuste ! Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables: Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici., Contre leurs coups épouvantables , Résisté sans courber le dos : Mais attendons la fin. Comme il disoit ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans
Strana 240 - Tu procul a patria (nec sit mihi credere tantum) Alpinas, ah dura! nives, et frigora Rheni Me sine sola vides. Ah ! te ne frigora lœdant ! Ah ! tibi ne teneras glacies
Strana 153 - pied du chêne; un gland tombe sur son nez. Il s'éveille en sursaut: Oh, oh ! dit-il, je saigne ; et que serait-ce donc S'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde, Et que ce gland eût été gourde
Strana 332 - ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont point des accents distincts; ce sont des murmures confus comme ceux d'un peuple qui célèbre au loin une fête par des acclamations. Il n'ya point de voix dominantes : ce sont des sons monotones, parmi lesquels se font

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