Collection complète des oeuvres, Zväzok 13

Predný obal
Société typographique de Genève, 1782
 

Zvolené strany

Iné vydania - Zobraziť všetky

Časté výrazy a frázy

Populárne pasáže

Strana 189 - Il faut des jus dans notre cuisine, voilà pourquoi tant de malades manquent de bouillon. Il faut des liqueurs sur nos tables, voilà pourquoi le paysan ne boit que de l'eau.
Strana 167 - C'est avec douleur que je vais prononcer une grande et fatale vérité. Il n'ya qu'un pas du savoir à l'ignorance; et l'alternative de l'un à l'autre est fréquente chez les nations; mais on n'a jamais vu de peuple une fois corrompu revenir à la vertu.
Strana 58 - Jusqu'alors les Romains s'étaient contentés de pratiquer la vertu ; tout fut perdu quand ils commencèrent à l'étudier. O Fabricius ! qu'eut pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, rappelé à la vie, vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome sauvée par votre bras, et que votre nom respectable...
Strana 59 - Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois, il ne fut ébloui ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée ; il n'y entendit point cette éloquence frivole, l'étude et le charme des hommes futiles.
Strana 191 - ... et de mien fussent inventés ; avant qu'il y eût de cette espèce d'hommes cruels et brutaux qu'on appelle maîtres, et de cette autre espèce d'hommes fripons et menteurs qu'on appelle esclaves; avant qu'il y eût des hommes assez abominables pour oser avoir du superflu pendant que d'autres hommes meurent de faim; avant qu'une dépendance mutuelle les eût tous forcés à devenir fourbes, jaloux et traîtres; je voudrois bien qu'on m'expliquât en quoi pouvoient consister ces vices, ces crimes...
Strana 84 - A considérer les désordres affreux que l'imprimerie a déjà causés en Europe, à juger de l'avenir, par le progrès que le mal fait d'un jour à l'autre, on peut prévoir aisément que les souverains ne tarderont pas à se donner autant de soins pour bannir cet art terrible de leurs États, qu'ils en ont pris pour l'y introduire.
Strana 222 - Il ya cent à parier contre un que le premier qui porta. des sabots étoit un homme punissable , à moins qu'il n'eût mal aux pieds. Quant à nous , nous sommes trop obligés d'avoir des souliers , pour n'être pas dispensés d'avoir de la vertu.

Bibliografické informácie