An Introductory French Reader

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Woolworth, Ainsworth & Company, 1870
 

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Strana 167 - Oui, messieurs, c'est la prudence la plus ordinaire, la sagesse la plus triviale , c'est votre intérêt le plus grossier que j'invoque. Je ne vous dis plus , comme autrefois : donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle d'un peuple assemblé pour manquer à la foi publique ? Je ne vous dis plus : eh ! quels titres avez-vous à la liberté , quels moyens vous resteront pour la maintenir , si dès votre premier pas vous surpassez les turpitudes des gouvernements les plus corrompus? si le besoin...
Strana 162 - Je vous avoue aussi que la majesté des Écritures m'étonne, que la sainteté de l'Evangile parle à mon cœur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même...
Strana 162 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir , souffrir et mourir, sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire...
Strana 167 - ... garant de votre Constitution ? Je vous dis : Vous serez tous entraînés dans la ruine universelle, et les premiers intéressés au sacrifice que le gouvernement vous demande, c'est vous-mêmes.
Strana 214 - L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont devenus le repaire des fauves ; les troupeaux parquent au seuil des temples, et les reptiles immondes habitent les sanctuaires des dieux ! ... Ah ! comment s'est éclipsée tant de gloire ?... Comment se sont anéantis tant de travaux ? ... Ainsi donc périssent les ouvrages des hommes ! Ainsi s'évanouissent les empires et les nations...
Strana 172 - ... au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte de Niagara qui, dans le calme de la nuit, se prolongeaient de désert en désert, et expiraient à travers les forêts solitaires.
Strana 145 - ... qui pend avec tous ses arbres sur le chaos des ondes. La masse du fleuve qui se précipite au midi, s'arrondit en un vaste cylindre, puis se déroule en nappe de neige et brille au soleil de toutes les couleurs ; celle qui tombe au levant descend dans une ombre effrayante; on dirait une colonne d'eau du déluge.
Strana 167 - Il est donc bien magnanime l'effort de donner une portion de son revenu pour sauver tout ce que l'on possède ! Eh ! messieurs, ce n'est là que de la simple, arithmétique, et celui qui hésitera ne peut désarmer l'indignation que par le mépris que doit inspirer sa stupidité. Oui, messieurs, c'est la prudence la plus ordinaire, la sagesse la plus triviale, c'est votre intérêt le plus grossier que j'invoque. Je ne vous dis plus, comme autrefois : donnerez-vous les premiers aux nations le spectacle...
Strana 237 - Il ranima l'antiquité par ses veilles, et, loin que son imagination mît obstacle aux études les plus profondes, cette puissance créatrice, en lui soumettant l'avenir, lui révéla les secrets des siècles passés. Il éprouva que connaître sert beaucoup pour inventer, et son génie fut d'autant plus original que, semblable aux forces éternelles, il sut être présent à tous les temps.
Strana 148 - Assez longtemps les cabinets politiques ont notifié la mort de ceux qui ne furent grands que dans leur éloge funèbre ; assez longtemps l'étiquette des cours a proclamé...

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