des moyens de connoître faillibles ou incertains, tout homme qui n'est pas complètement fou peut parvenir à la certitude, ou à la connoissance de ce que sent, pense, juge, croit, la généralité des autres hommes. Reprenons maintenant l'objection. « Je ne puis connoitre le témoignage des autres hommes << ou l'autorité, fondement de la certitude, que par les «< moyens de connoître qui sont en moi. » Cette majeure est accordée, ainsi qu'on l'a dit d'abord. « Or, ces moyens sont incertains. >> On accorde encore cette mineure au sens qu'on vient d'expliquer c'est-à-dire qu'il peut arriver, et qu'il arrive assez souvent en effet, que les sens, le sentiment, le raisonnement de l'homme individuel, se trouvent en opposition avec les sens, le sentiment, le raisonnement de la généralité des homines; mais on la nie, si l'on entend que, hors le cas de folie, l'homme individuel ne peut pas connoitre si ses sens, son sentiment, son raisonnement sont ou ne sont pas d'accord avec les sens, le sentiment et le raisonnement de la généralité des hommes. «Donc, je ne connoîtrai jamais certainement l'autorité, « donc je ne parviendrai jamais à la certitude. » On nie la conséquence, car lorsque vos sens, votre sentiment, votre raisonnement, se trouveront en opposition avec les sens, le sentiment, le raisonnement de la généralité des autres hommes, leur témoignage vous l'apprendra. Donc vous connoîtrez ce qui est conforme aux sens, au sentiment, au raisonnement de la généralité des hommes. Cette connoissance est la certitude même; donc vous parviendrez à la certitude, comme tous les hommes y parviennent effectivement. FIN. TABLE Doctrine de Confucius des esprits inférieurs, II, 312. - Sur Bouddha, 330. Sur Laotseu, III, 67. Éclaircissements sur les livres de Confucius à propos du Médiateur, 139 et suiv. Extrait de la vie de sainte Afre: contraste des vertus chré- tiennes avec les mœurs dépravées des Gentils, I, 360. AFRIQUE. Cultes idolâtriques de l'Afrique, comparaison de l'état actuel Croyance d'un Dieu unique chez les Africains, III, 73. - Du culte des morts, 104, 105. AGUESSEAU (D'). - Place dans l'évidence individuelle le principe de cer- titude, IV, 234, 235. - Source d'erreurs, 236. - Ses derniers mo- De l'invocation des âmes des morts, II, CULTE). De l'immortalité de l'âme, 356, 357. l'immortalité de l'âme (Phocilides), III, 29-32. lâtrie est fondé sur l'immortalité de l'àme, 89. l'âme après la mort, ou du dogme des peines dans l'antiquité, 91 et suiv. — Des trois états de l'âme après la mort, 97. Des sacrifices expiatoires pour les âmes des morts, 103-105. AMÉRIQUE. Cultes de l'Amérique, II, 334, 335. Les peuples de l'Amérique ont connu le dogme de l'unité de Dieu, de l'immortalité de l'âme, III, 90, 91; et de la chute originelle, 115. Tradition du Médiateur, 143. constante tradition, II, 506. ANGES, Esprits inférieurs. Leur ministère; il n'est point de plus L'Écriture, les Apôtres, les Pères, ont confirmé cette tradition, 307. Tous les peuples ont cru à l'exis- · tence des Anges, ou esprits, 512. — La doctrine des Anges et des Saints est dans les croyances universelles de l'idolâtrie, 559 et notes. - Témoignages de ceux qui ont parlé du ministère des Anges : les Écritures, 506, 307; S. Justin, 308; Bossuet, 308; Thalès, Pythagore, 312; Confucius et ses disciples (Abel Rémrusat), 312; Empédocle (Plutarque), 315; Euripide, Tertullien, les Conciles, 313; Platon, 313, 316; Cicéron, 512, 316; Eschyle, 317; Ménandre, Horace, 317. Voy. IDOLATRIE. Les Chinois reconnoissent l'existence des Anges gardiens et des Anges tentateurs, 331.- Des manitous, 354. Des dews, 325. - Des fétiches, 333.- Esprits animant les astres, les éléments, Voy. IDOLATRIE, CULTE, et au mot IDOLATRIE, les peuples divers. Analogie entre nos anges et les démons de l'antiquité, 556. Les anges appelés dieux dans l'Écriture, 337. Des dieux ou esprits intermédiaires, 342 et suiv. -Des dieux tutélaires, 347 et suiv. Doctrine des saints expliquée par Plutarque et S. Clément d'Alexandrie, 361, 362. En Afrique (les Aschantes), 74; à Madagascar, 74; à Saint-Domingue, 76, 77; en Amérique, 77; les peuples se croient confiés aux soins de divinités inférieures au Dieu suprême, 79.- La tradition atteste que la loi divine a été donnée par les dieux ou esprits intermédiaires, 215-217. Si les esprits bons et mauvais ont le pouvoir d'opérer des miracles, IV, 5. (V. aussi DIEUX.) ANGLETERRE. 55 à 58. = Tableau de l'Angleterre à l'époque de la Réforme, I, Ne pouvant réclamer l'autorité, elle en vint à l'athéisme, 56. - Sa religion devient institution de l'Etat, 56; Servitude, 57 - Persécutions politiques analogues à celles des Romains, 58, 59.— Conduite des Anglais au Canada et à Ceylan, 59. — Nécessité pour le gouvernement de retourner au catholicisme, 60. Principe de décadence; l'Angleterre marche à l'égalité et à la liberté religieuses. 60. État où Hoaldy et ses disciples ont réduit le christianisme en Angleterre, 178 à 180. l'unité de Dieu, III, 58, 59. Que Arimane voyez ce mot), étoit originairement bon, 59. - De la pureté du culte dans la religion de Zoroastre; à quoi peut se réduire cette doctrine, 87, 88. Dieu avec ce qu'ils appeloient les dieux, III, 47. ANTIQUITÉ. Que les anciens n'ont jamais confondu la vraie notion de Platon et Socrate enseignoient la croyance aux ancêtres, proches des dieux, 225. Qu'il est de la religion d'ajouter foi à l'antiquité, 225 et suiv. - L'antiquité reconnue pour marque de la vérité, 230 et suiv. L'Écriture prouve l'antiquité de la tradition, 292. - Antiquité chimérique de l'histoire des Indiens, des Égyptiens, etc., 306, 307. APOCALYPSE. Du ministère des anges, II, 308, 309. La révélation de saint Jean annonce les destinées futures de l'Église, III, 385. APÔTRES. Leurs miracles, IV, 32. Leur caractère est pour Rousseau une preuve qu'ils étoient des envoyés de Dieu, 51, 52. - Leur témoignage certifie la résurrection, 47, 48. Leur zèle regardé par Gibbon comme une cause humaine de l'établissement du christianisme, 102 et suiv. ARABES -- De la tradition des esprits inférieurs, II, 515. - Les anciens Arabes ne confondoient point les dieux secondaires avec le Dieu suprême, III, 56. - De la venue du Médiateur, 136. Reconnoissent descendre d'Abraham par Ismaël, 310. ARC-EN-CIEL. Les anciens regardoient l'are-en-ciel comme un signe sacré, III, 304, 505. ARCHILOQUE. - Du Dieu suprême et de ses attributs, III, 33, 34. - Principe du mal dans la religion perse, III, 59; les Perses admettoient un Dieu qui lui étoit supérieur, 59. ARISTOPHANE. Se moque de Jupiter dans Plutus, II, 352. Résumé de sa ARISTOTE. Des esprits inférieurs à Dieu, II, 321. - Des hommes faits dieux, 354. - D'un Dieu unique, éternel, III, 14. doctrine par l'abbé Lebatteux, 14, 15. Le mot Dieu employé d'une manière absolue, 45. Du consentement universel, comme règle de vérité, 165. Du moyen de reconnoître la tradition véritable, 226, 227. De la croyance en Dieu appuyée sur la tradition, 258; Introduction de sa philosophic en Europe; de la vie future, 238. écoles, hérésies, IV, 169. et de l'âme, 169, 170. - On attaque avec elle l'existence de Dieu Descartes la renverse et lui succède, 169. Qu'Aristote n'a pas trouvé le fondement de certitude (Descartes), 173, 174, Les Ariens puisèrent leur doctrine dans Aristote, 251. ASIE. Croyance d'un Dieu unique chez les peuples de l'Asie méri– dionale et îles de la mer Pacifique, III, 70, 71. ASSYRIENS. Tradition de la croyance en un Dieu suprême, III, 57. - Du culte des astres, Voy. SABÉISME. - - - Mort de ATHEISME. Matérialisme. Dernière des hérésies; absorbée par = L'athéisme fense). AUGUSTIN (S.). Serment religieux des jeunes Athéniens, I, 31. - Aux incrédules (citations des Confessions), 1, 257, 258. - - croyance en Dieu, III, 21 et suiv. · Des prophètes chez tous les peu- - AUTHENTICITÉ. De l'authenticité des Écritures, III, 292, 293.-Se prouve par le témoignage, 293. --- Id. des Évangiles, 294-296. AUTORITÉ. Le principe d'autorité remplacé par le principe d'exa- - |