Obrázky na stránke
PDF
ePub
[ocr errors]

critiques exagérées et non exemptes d'erreurs).-P. 538. O. Schultz, Die provenzalischen Dichterinnen (Appel; bon). — P. 440. R. Zenker, Die provenzalischen Tenzone (Schultz; quelques réserves). P. 542. Noulet et Chabaneau, Deux manuscrits provençaux du XIVe siècle (Schultz; éloges). - P. 544. M. Cornicelius, So fo el temps c'om era iays, Novelle von Raimon Vidal (Schultz; bon).-P. 545. G. Weigand, Die Sprache der Olympo-Walachen nebs einer Einleitung über Land und Leute (G. Meyer). P. 550. E. Mackel, Die germanischen Elemente in der französischen und provenzalischen Sprache; M. Goldsmidt, Zur Kritik der altgermanischen Elemente im Spanischen (Pogatscher). — P. 558. Romania, XVII, 1888, janvier, avril, juillet (Tobler et W. Meyer). — P. 565. Giornale storico della letteratura italiana, XI et XII, 1-2 (Gaspary). —P. 573. Il Propugnatore, Nuova serie, I, 1 (Gaspary). - P. 576. Bullettino dell' Istituto storico italiano, 3 (Gaspary). P. 577. Revue des patois gallo-romans, I et II, 5-6 (Horning). P. 583. Livres annoncés sommairement par M. Gröber.-P. 586. Tables.

L. CONSTANS.

Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, année 1887, nos 3-4. P. 315365. Le Graduel de la bibliothèque de Limoges, communication de M. Louis Guibert, précédée d'un rapport de M. Paul Meyer.

La bibliothèque communale de Limoges possède, parmi ses manuscrits, un graduel du XIIIe siècle, précieux à beaucoup de titres, et dont M. L. Guibert donne pour la première fois, dans l'intéressant travail que nous annonçons, une description complète. Ce graduel contient, parmi un grand nombre de séquences purement latines, cinq tropes ou épîtres farcies en ancien français qui se rapportent aux fêtes de saint Etienne, de l'Epiphanie, de la Noël, de saint JeanBaptiste et de l'Assomption, et deux autres pièces également farcies en francais, le Sanctus et l'Agnus Dei. De ces sept pièces, les quatre dernières n'ont été encore signalées, paraît-il, nulle part ailleurs. Les autres étaient déjà connues, et l'on peut voir l'indication des mss. qui les contiennent dans le rapport dont M. Paul Meyer a fait précéder la publication de M. Guibert, et qui en augmente beaucoup le prix.

M. Guibert mentionne, au début de son mémoire, les savants qui ont, avant lui, signalé le ms. qui en fait l'objet. Il aurait dû ne pas oublier Edelestand du Méril, qui, dans une note de ses Poésies inédites du moyen âge (p. 335), dit quelques mots des pièces farcies de ce ms. et en cite deux fragments. Mais M. Guibert n'en a pas moins raison de prétendre que personne n'avait encore appelé, d'une façon suffisante, sur le ms. qu'il étudie, l'attention du public. J'ajoute qu'il s'en

est fallu de bien peu que l'honneur de le faire connaître et d'en publier les pièces farcies ne lui fût disputé. Dès 1875, en effet, Anatole Boucherie, dans un voyage qu'il fit alors à Limoges, avait pris copie des pièces farcies de ce ms., dont il me laissa, à sa mort, déjà presque prête pour l'impression, une édition, dans laquelle devaient figurer les variantes fournies par d'autres mss., variantes qu'il avait recueillies lui-même ou qui lui avaient été obligeamment fournies par M. Bonnardot.

La publication de M. Guibert rend inutile celle qu'avait projetée Boucherie, d'autant plus qu'indépendamment de la reproduction des pièces farcies, elle donne du ms., et spécialement des pièces purement latines qu'il renferme, une description beaucoup plus détaillée que celle qu'on aurait pu lire dans le travail de notre ami. Mais il ne scra pas inutile de relever ici les principales, au moins, des variantes que révèle la comparaison de la copie de Boucherie avec le texte imprimé par M. Guibert.

P. 344, v. 10, ia est exponctué ; il faut corriger gart. crist.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors]

V. 71. vieut.

V. 13, es

[blocks in formation]

Après le v. 76. Lire Dei après virtu

P. 347. après le v. 93. eicientes.- V. 97. tesmoig.- V. 105. vertus.

- V. 108. qui li. - V. 111. reçoif.

P. 348, v. 121. pacience. - V. 133. ansins.

P. 349, v. 1 escrist. V. 17. fius. . V. 23. esglise.

[ocr errors]

P. 350, 1. 1, supprimez le ! V. 38, lire c'e[st].

[ocr errors]

P. 351, v. 80. sovrein.

P. 354, v. 40. secle.

P. 355, v. 22. uesvres.

P. 356, v. 27. traie (?) — V. 29. enerre (corr. rengerré?) — V 43.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

vers le point d'excl. du précédent. Ou sous-entend.: soit louée.— V. 20. Et Adam.

V. 22. paiis.

P. 364, v. 9. puissons. écrit d'abord.

[ocr errors]

V. 13 bauptizoit. le t final remplace un z V. 14. colon. — V. 26. nos... qui.

C. C.

CHRONIQUE

Nous avons dernièrement souhaité la bienvenue aux Annales du Midi, publiées sous les auspices du Conseil général des Facultés de Toulouse, par M. Antoine Thomas. Voici le sommaire des deux premiers numéros trimestriels de cette nouvelle revue :

No 1 P. MEYER. La langue romane du Midi de la France et ses différents noms 2.-L. DELISLE. Un grand amateur français du XVIIe siècle, Fabri de Peiresc. PH. TAMIZEY DE LARROQUE. Le Testament de Peiresc. Mélanges; comptes rendus; revue des périodiques français et étrangers de l'année 1888; nécrologie; chronique ; livres nouveaux.

[ocr errors]
[ocr errors]

No 2 CH. LECRIVAIN. Remarques sur l'interpretatio de la lex romana Visigothorum. ANT. THOMAS. Chastel d'amors, fragment d'un ancien poëme provençal 3. ALF. LEROUX. Une œuvre de Baluze oubliée. Mélanges et documents: Le siège d'Orléans, Jeanne d'Arc et les capitouls de Toulouse. Comptes rendus; revue des périodiques; nécrologie; chronique; livres nouveaux.

[ocr errors]

Notre savant confrère M. W. Foerster a publié dans Gottingische gelehrte Anzeigen (1888, pp. 753 et suiv.), à l'occasion d'une édition de la Nobla leiczon, donnée récemment par M. Montet, un travail des plus remarquables sur la langue et la littérature vaudoises.

On lira avec grand intérêt dans le même recueil (juin 1889, pp. 507-533) un important article de M. D. Behrens sur l'ouvrage de M. A. Schulze, intitulé Der altfranzösische direkte Fragesatz, qui est lui-même un vrai mémoire sur la question traitée.

Errata du tome XXXII (1888)

Une erreur de pagination, dans le no de mai-juin, a fait répéter les chiffres 209-220. Cette erreur n'ayant pas été compensée, le t. XXXII contient en réalité 12 pages de plus que la table ne l'indique, soit 648 au lieu de 636.

P. 473, 1. 11, lis. précède.

P. 591, 1. 2, lis. 24, en marge, au lieu de 27.

P. 554. Les vers de la pièce III ont été mal numérotés à l'impression. Chaque couplet ayant 17 vers, les chiffres afférant au dernier de

1 Ci-dessus, p. 155.

2 Sujet que j'ai moi-même traité deux fois en 1879, dans ma première leçon d'ouverture (Voy. Revue, XV, 157); en 1885, au t. X, p. 168 et suiv. de l'Histoire générale de Languedoc, édit. Privat [C. C.].

3 Cf. ci-dessus, p. 291.

chacu L

'eux doivent être respectivement 17, 34, 51, 68, 85, 102. res chiffres sont à corriger en conséquence.

60, vers 10, « uns ». Lis. vas.

574. « CHANSON ANONYME INÉDITE. » Il y a là une double erreur, ans laquelle nous avons été induits par le Grundriss de Bartsch (461, 51), et que M. Appel a bien voulu nous signaler, ainsi que la suivante. En réalité 461,51 est identique à 106,10.

P. 575 « DESCORT ANONYME INÉDIT. » Autre erreur, du moins partielle. Ce descort, en effet, à partir du vers 17, se lit dans le Parnasse occitanien, p. 388. Peut-être les seize premiers vers (qui auraient été seuls inédits) forment-ils une pièce indépendante, bien que le ms. indique, ou semble indiquer le contraire, du moins d'après la copie que nous possédons.

P. 580, note 1, 1. 4 « qui porte ». Lis. que porte.

P. 582-584. Le texte de ces trois pages et de la p. 592 n'a pas été suffisamment mis d'accord avec celui du ms. de Paris. La conformité a été rétablie dans le tirage à part.

584 (et non 589, comme on a imprimé par erreur dans le précédent errata), 1. 15, mettre un ] à la fin de la ligne. P. 586, 1. 14, lis. monimen...son.

1. 8 du bas, lis. vengues.

P. 587, 1. 18, suppl. creiria après pobol.

P. 588, 1. 12, lis. mie[l]h.

P. 590, 1. 20, 22, 30, lis. Jesu.

P. 592, 1. 1, lis. pujeron.

P. 593, 1. 7, lis. yeu.

P. 594, 1. 15, lis. qu'el.

1. 23, lis. Pilat, avec une majuscule.

P. 595, 1. 3 du bas, lis. elh.

P. 596, 1. 24, lis. avian.

1. 29, lis. Jafel.

P. 598, 1. 6 du bas, 1. sos.

P. 599, 1. 2 du bas, lis. a merce...ergulhozamens.
P. 600, 1. 8, mettre des guillemets après aysi.
P. 603, 1. 19, « preyzo », lis. prezo.

P. 604, 1. 23-4, lis. saupes.

P. 605, 1. 10 du bas, lis. comandet. 1. 12 du bas, lis. Can.

P. 606, 1. 8, lis. podian.

P. 607, 1. 2, lis. comesseron.

P. 608, 1. 5, lis. tot.

P. 626, 1. 13, lis. lirait.

P. 636, dernière ligne de l'errata, lis. 584, au lieu de 589.

Errata du n° de Janvier-Mars 1889

P. 101, 1. 13, « p. 75 ». Lis. t. XXXII, p. 537.

P. 116, 1. 1: « Coms ». Lis. Com.

P. 121, suppr. la note et voy. Littré, sous comminutif.

P.122, suppr. la note sur sen, dont la signification est enseigne, bannière (lat. signum).

Le Gérant responsable: E. HAMELIN.

[merged small][ocr errors][merged small]

ELUCIDARIUM

SIVE

DIALOGUS SUMMAM TOTIUS CHRISTIANÆ THEOLOGIÆ BREVITER COMPLECTENS

(Suite')

AYSSY COMMENSA LO SEGON LIBRE DE LUCIDARI.

Lo discipol demanda et dis: « La myeua arma sy alegra en Nostre Senhor, car la nebla e l'escurzetat de mon corage an la tieua noble sciencia m'as ostada, e la myeua pensa es declarada de ganren de diversas [V] cogitations. Empero ancaras mais, a honor de Dieu e an licencia de sancta eglesia, ty volgre mais alcunas causas demandar. » Respont lo maistre: «Demanda tot so que ty playra, car incontinent ho ausiras. » Lo discipol parlla e dis : « Hom dis que mal non es ren; e sy mal non es ren, doncas molt sy deu hom mervelhar per cal causa punis Dieu los angels ny los homes que fan mal, sy ren non es so que fan. E sy tant es que sya ren, con lo sia cert que totas causas sian fachas e creadas per Dieu, doncas per rason sy ensecq que Dieu sia estat fesador de mal; e, segon aysso, samblaria que non degudamens dampnes aquelo[s] que fan mal, car el auria creat e fach ayssin como las autres causas. » Respont lo maistre: « Sapias per cert que Dieu a fach totas causas fort bonas. E per aysso es cert [Fo 49] que mal non es ren per samblansa que hom la puesca veser ny tocar manualment, ayssin con las autras causas que Dieu a fachas. Car totas las causas que Dieu a fachas an substancia, e tota substancia es bona e per aysso mal non es ren e aquo que

1 Voir le n° d'avril-mai-juin 1889.

2 Ces derniers mots (car el... causas) ne sont pas dans le latin. Faut-il suppléer lo mal ou simplement los?

3 Ms. los.

TOME III DE LA QUATRIÈME SÉRIE. —Juillet-Août-Septembre 1889.

21

« PredošláPokračovať »