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OEUVRES

DE

VOLTAIRE.

TOME LXVIII.

DE L'IMPRIMERIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES,

RUE JACOB, N° 24.

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A PARIS,

CHEZ LEFEVRE, LIBRAIRE,

RUE DE L'ÉPERON, No 6.

FIRMIN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES,
RUE JACOB, N° 24.

M DCCC XXXIII.

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6410. A M. LEKAIN.

A Ferney, 2 octobre

1772.

Je vous envoie peut-être trop tard, mon cher ami, cette lettre de M. d'Argental; il me mande qu'on ne vous accorde point de délai, et qu'on est fâché que vous en ayez demandé; il est tout naturel qu'on aime à jouir de vos talents. Je crois qu'il faut que vous partiez immédiatement après avoir lu cette lettre, et que vous fassiez la plus grande diligence.

Je vous embrasse de tout mon cœur. Partez surle-champ.

v.

6411. A MADAME LA MARQUISE DU DEFFAND.

A Ferney, 4 octobre.

J'ai bien des remords, madame, d'avoir été si longtemps sans vous écrire '; mais j'ai été malade: il m'a fallu mener Lekain tous les jours à deux lieues, pour jouer la comédie auprès de Genève; et n'ayant rien à faire du tout, j'ai été accablé des détails les plus inquiétants.

J'ai été sur le point de voir ma colonie détruite. Dès qu'on veut faire quelque bien, on est sûr de trouver des ennemis. Qu'on rende service, dans quelque genre que ce puisse être, on peut compter qu'on

La dernière lettre de Voltaire à madame du Deffand est du 10 auguste, n° 6376. B.

CORRESPONDANCE. XVIII.

I

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