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̈ foudres de la terré auf foudrés du ciel : k'est alors que les sacrileges Antiochus n'adorent que leurs bras et leurs 1 Cours, et que les insolents Pharaons, enflés de leur puis1gance, l'écrient! ¿C'est moi qui me suis fait moi-même! » Mais aussi la religion et Phumilite ne paraissent les Janais plus majestueuses que lorsque, dans ce point de gloire et de grandeur, elles retiennent le cœur de l'homine dans la soumission et la dépendance où la creature doit être à l'égard de son Dic 19; tot el ab zazujni sanovog vel supeing grindob of ab dyczna einross &'n adoworst 93195 200182791 ng huong 19:26 26q Ji679a MASCARON. Oraison funèbre de Turenne. 19702 90290ob zurgim e szutamaloup, 2007 (9zinqertas 90 1891 10 xus up, eldrist eyla in sulq in abreflisiv zu 1975109 390007 2507 Les Invalides au pied des autels. SMIT 200 glasvotiqmi

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qui, à

Qui de nous n'a pas vu quelquefois ces vieux soldats 200209 i, à toutes les heures du jour, sont prosternés çà et là "sur les marbres du temple élevé au milieu de leur auguste retraite? Leurs cheveux, que le temps a blanchis, feur front, que la guerre á cicatrisé, ce tremblement, “que l'âge seul a pu leur imprimer, tout en eux inspiré d'abord le respect: mais de quel sentiment n'est-on pas ému, lorsqu'on les voit soulever et joindre avec effort leurs mains défaillantes pour invoquer le Dieu de l'univers et celui de leur cœur et de leur pensée; lorsqu'on leur voit oublier, dans cette touchante dévotion, et leurs douleurs Suprésentes, et leurs peines passées; lorsqu'on les Voit se -lever avec un visage serein, et emporter dans leur ame un sentiment de tranquillité et d'espérance! Ah! ne les plaignez point dans cet instant, vous qui ne jugez du bonheur que par les joies du monde1; leurs traits sont abattus, leur corps chancèle, et la mort observe leurs pas mais cette fin mevitable, dont la seule image vous esleffraiel, its la voient venir sans alarme; ils se sont approchés, par le sentiment, de celui qui est bon de celui

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qui peut tout, de celui qu'on n'a jamais aimé sans consolation. Venez contempler ce spectacle, vous qui méprisez. Jes opinions religieuses, et qui vous dites supérieurs en lumières venez et voyez vous-mêmes ce que peut valoir, pour le bonheur, votre prétendue science. Ah! changez donc de sort des hommes, et donnez-leur à tous, si vous le pouvez, quelque part aux délices de la terre, ou respectez un sentiment qui leur sert à repousser les injures de la fortune; et puisque la politique des tyrans n'a jamais essayé de le détruire, puisque leur pouvoir ne serait pas assez grand pour réussir dans cette farouche entreprise, vous, que la nature a mieux doués, ne soyez ni plus durs, ni plus terribles qu'eux; ou si, par une ni plus termine fez enlever aux vieillards, impitoyable doctrine, vous vouliez

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aux malades et aux indigents la seule idée de bonheur à laquelle ils peuvent se prendre, parcourez aussi ces prisons.

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et ces souterrains, où des malheureux se débattent dans leurs fers, et fermez de vos propres mains la seule la seule ouversure qui laisse arriver jusques à eux quelques rayons de

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sequi vid ng 6 fuse 5867 NECKER. Importance des opinions religieuses.

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Le Volcan de Quito.

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tv of coup of jok my no eu!Heureux les peuples qui cultivent les vallées et les. collines que la mer forma dans son sein, des sables que roulent ses flots, et des dépouilles de la terre! Le pasteur 23l conduit ses troupeaux sans alarmes; le laboureur y is sème et y moissonne en paix. Mais malheur aux peuples Javoisins de ces montagnes sourcilleuses, dont le pied p

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hamais trempé dans l'Océan, et dont la cime s'élève au-desetosus des nues! Ce sont des soupiraux que le feu souterrain S'est ouverts en brisant la voûte, des fournaises profondes. iù sans cesse il bouillonne. Il a formé ces monts des ro

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czwods & Just chers calcinés, des métaux brûlants et liquides, des flots de cendre et de bitume qu'il lançait, et qui, dans leur chute, s'accumulaient au bord de ces gouffres ouverts. Malheur aux peuples que la fertilité de ce terrain perfide attache ! Les fleurs, les fruits et les l'abîme sous leurs pas. Ces germes de fécondité, dont la terre est pénétrée, sont les exhalaisons du feu qui la dévore. Sa ri chesse, en croissant, présage sa ruine; et cesta sem l'abondance qu'on lui voit engloutir ses heureux possesseurs. Tel est le climat de Quito. La ville est dominée par un volcan terrible, qui, par de fréquentes secousses, en ébranle les fondements.

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au sein de

Un jour que le peuple indien, répandu dans les campagnes, labourait, semait, moissonnait (car ce riche vallon présente tous ces travaux à la fois); et que les filles du soleil, dans l'intérieur de leur palais, étaient occupées, les unes å filer, les autres à ourdir les précieux tissus de laine dont le pontife et le roi sont vetus, un bruit sourd se fait d'abord entendre dans les entrailles du volcan. Ce bruit, semblable à celui de la mer lorsqu'elle conçoit les tempêtes, s'accroît et se change bientôt en un mugissement profond. La terre tremble, le ciel gronde, de noires vapeurs l'enveloppent; le temple et les palais chancellent et menacent de s'écrouler; la montagne s'ébranle, et sa cime entr'ouverte vomit, avec les vents enfermés dans son sein, des flots de bitume liquide et des tourbillons de fumée qui rougissent, s'enflamment, et lancent dans les airs des éclats de rocher brûlants qu'ils ont détachés de l'abîme: superbe et terrible spectacle, de voir des rivières de feu bondir à flots étincelants à travers des monceaux de neige, et s'y creuser un lit vaste' et profond! 206 207 2002 JAGTENOS Dans les murs, hors des murs, la désolation, l'épouvante, le vertige de la terreur, se répandent en un ́ins

XJADIA

tant. Le laboureur regarde et reste immobile. Il n'oserait hanter la terre qu'il sent comme une mer flottante sous

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ses pas. Parmi les prêtres du soleil, les uns tremblants wollt

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s'élancent hors du temple; les autres consternés, embrassent l'autel de leur Dieu. Les vierges éperdues sortent de 02 9ids' ST. leur palais, dont les toits menacent de fondre sur leur tête; et courant dans leur vaste enclos, påles, échevelées, elles tendent leurs mains timides vers ces murs, Poù la pitie ob 193 158 129 13 19 cher pour les secourir.1919 19 see ul même n'ose approcher - od 292 visuoting or in! no`up somsbrods[ mob tes elliv &I .050" MARMONTEL. Les Incas.

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L'Eruption d'un J
Volcan, et ses ravages.

gir 99 169) tiennozzion Jisuma, ticwodel 290367 Fout à coup, au milieu du silence de la nuit, un bruit affreux retentit à ils entendent de loin la

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leurs oreilles

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mer mugir, et rouler vers le rivage ses ondes amoncelées; les souterrains profonds sont frappés à coups r redoublés la terre tremble sous leurs pas; ils courent pleins d'effroi au milieu des ténèbres épaisses. Une montagne voisine s'entr'ouvrant avec effort, lance au plus haut des airs une colonne ardente, qui répand au milieu de l'obscurité une Luotorg lumière rougeâtre et lugubre; et lugubre des ro des rochers énormes volent de tous côtés; la foudre éclate et tombe; une mer de feu, s'avançant, avec rapidité, inonde les campagnes ; à son approche, les forêts s'embrasent; la terre n'offre plus que l'image d'un yaste incendie, qu'entretiennent des amas énormes de matières enflammées, et qu'animent des Venis impétueux, Où fuyez-vous, mortels infortunés? de quelque côté que vous cherchiez un asile, comment éviterez-vous la mort qui yous menace ? de nouveaux gouffres s'ouvrent sous vos pas, de nouveaux tourbillons de

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vers

flamme, de de pierres, de cendres et de fumée, volent ve Fous du sommet des montagnes; et la mer écumeuse

rougie par l'éclat des foudres, surmonte son rivage, et s'avance pour vous engloutir,

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Cependant ces phénomènes terribles s'apaisent peu à peu; les feux s'amortissent; la mer, à demi calmée retire en murmurant ses ondes bouillonnantes; la terre se raffermit; le bruit cesse, et le jour paraît. Quel triste et lugubre tableau présente la campagne ravagée! Elle n'offre plus que des monceaux de cendres, que des rochers énormes entassés sans ordre, que des torrents delaye ardente, que des bois qui brûlent encore, que de tristes restes des infortunés qui ont péri au milieu de ces désastres. Un ciel couvert de nuages n'envoie sur tous ces objets funèbres qu'une clarté pâle et terne; un calme sinistre règne dans l'air; des bruits, lointains annoncent de nouveaux malheurs et la mer répond par de sourds gémissements au bruit lugubre que font entendre les profondes cavernes de la terre. Consternés, saisis d'effroi, pressés dans le seul espace où les flammes ne sont pas parvenues, les mains élevées vers le ciel qui seul peut les secourir, les hommes adressent alors leurs ardentes prières à celui qui commande à la mer et à la foudre. Leur prière est courte, mais touchante; ils la recommencent souvent, et chaque fois avec un ton plus pénétré; ils cherchent en quelque sorte à faire parvenir leur voix jusques à l'Etre dont ils implorent la clémence : tous les signes des passions qui les agitent, de l'effroi de la vive inquiétude, de la désolation, se mêlent aux sons qu'ils. profèrent, et qu'ils soutiennent avec effort (1), uod un LACEPEDE. Poétique de la Musique,

AISTUATTAH

(1) Voyez Narrations ou Descriptions, en prose.

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