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De mars, ainsi croire vous plaise
Lan courant mil cinq cens et seize

Atant finist le mirouer du monde

Prions a dieu, en qui tous bien habonde
De bon cueur et de bon vouloir

Que paradis puissons auoir.

Amen.

Goujet mentions this work in the following

manner.

«C'est ce même préjugé qu'a suivi, après Martin Franc, l'Auteur d'un poëme qui paroit été composé (1) vers la fin du quinziéme siécle, mais qui n'a été imprimé qu'en 1517 à Genêve, par Maistre Jacques Vivian. Ce poëme est intitulé, le Mirouer du monde. On ignore (2) le nom de l'Auteur. Il nous apprend seulement qu'il avoit été Secrétaire d'Antoine de Gingins, d'une famille ancienne et connue, premier Président de Sauoye sous le Duc Charles II. Gingins devenu vieux et infirme, se retira dans son Château de Divonne, au pays de Gex, et au pied du Mont Jura,

(1) Journ. Helv. Oct. 1742. p. 8. et suiv. (2) An astonishing oversight of Baulacre!

sur la frontiere de Suisse. Son Secrétaire l'accompagna dans sa retraite Le loisir dont il y joüissoit lui donna lieu, dit-il, de composer quelque chose pour se désennuyer. Il se mit a feuilleter la Bibliothèque de son Maitre, où il trouva plusieurs beaux et exquis livres, comme Strabon, Tholomée, l'Especule naturel de Vincent (de Beauvais ) Pline, Albumasar, et autres. Ensuite, il se disposa à extraire et composer en langue Gotique et Françoise, et rédiger en rime ce présent liure, intitulé, le Miroüer du monde.

Il y a auprès de Divonne une très-belle source, qui a donné le nom à ce Village. Von, en Breton, on dans l'ancienne langue Gauloise signifie Fontaine, et Div est le même que Dieu. Ainsi Divon veut dire Fontaine divine. Mais cette belle source ne fut pas pour le Poëte la Fontaine d'Hiprocréne, ni le Mont Jura le Mont Hélicon. Ses vers sont extrêmement plats; et tout l'ouvrage se sent beaucoup du mauvais goût et de l'excessive crédulité tant du siécle de l'Auteur, que du pays qu'il habitoit. Lui même parle fort modestement de cette production, la conclut par faire excuse sur ce qu'il n'a pas mieux réussi » etc.

et

« Ce poëme est proprement un mélange de Cosmographe et d'Histoire naturelle. On y trouve aussi l'histoire de l'invention des Arts, mais à la maniere de l'Auteur. En voici un exemple: selon lui, Ptolomée l'Astronome fut d'un grand secours aux Religieux en leur facilitant le moyen de se trouver régnliérement à l'Office de Matines. Par une méprise de six ou sept siécles seulement il lui attribuë l'invention des Horloges que l'on place dans les clochers des Eglises. Après quoi vient une longue digression morale sur les avantages d'une vie réglée, et tout ajustée à un coup de cloche. A l'égard des contes qu'il débite sur Virgile, il les multiplie le plus qu'il peut, et quelque mer

marveilleux qu'ils soient, il ne veut pas que l'on croye que ce Poëte ait été Magicien son sentiment est que Virgile opéroit ces prodiges par la vertu des Talismans ; c'est-àdire, qu'il appuye ses fables sur d'autres chimeres. Ce fut par ce moyen dit-il, que le Poëte fit une tête d'airain qui rendoit des oracles. Malheureusement ceux-ci étoient un peu équivoques, et Virgile lui-même en fut la dupe. » Bibliotheque Françoise, Tom. 1x, p. 226-7-8.

L'AMIE DES AMIES. (1558)

L'Amie des Amies, imitation d'Arioste, divisée en quatre livres. (C'est l'histoire d'Isabelle et de Zerbin, rapportée dans le poëme de Roland l'amoureux, et imitée en vers Francois.) Par Berenger de la Tour, d'Albenas en Vivarais, a Lyon, de l'Imprimerie de Robert Granjon, 1558. in-8.o RARE. (Printed in a character resembling the penmanship of the day.)

Goujet has given the title of this work in his Bibliothèque Françoise, Tom. vIII. p. 432-3. Goujet also notices the following of the Author: L'Ami Rustique et autres vers divers, à N. Albert, Seigneur de St. Alban. Lyon, Rob. Granjon, 1558, pet. in 8.o Sig. de A-g. 4. (RARE.) (Printed in the same character as above.)

Le Siècle d'or, et autres vers divers. Lyon, de Tournes, 1551. in-8.° Choreide, autrement Loüenge du Bal, aux Dames. A Lyon, par Jean de Tournes, 1556. in-8.o (La Naseïde, un poëme burlesque, est dans ce Recueil.)

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The translation commences thus:

Quj veut amor, et sa fureur congnoistre,
Quj veut scauoir la beauté qui fit estre
A tant de maux Zerbin auantureux,

Et d'Ysabeau si constant amoureux :
L'enfant porté sur ses aisles divines,
Comme il passa les flotz des eaux marines,
Et vint d'Escosse en Espagne allumer
Le chaste feu quj tant les fit aymer:

Je le diray et pource muse saincte

Que la vigueur de mon Ame est estainte,
Laisse les bords de ton Size doré
(Fleuue à ton nom de moy tant honoré).
Et ta faueur Je te supply m'inspire,
Si que l'amour au vray Je puisse dire
L'ardeur le feu les tourmans les dangers
Qu'ilz ont passez es païs êstrangers:
Leur fermeté, leur Dieu peu fauorable
Et de ces deux la fin tant honorable.
Charles-le-Grand n'auoit mis fin encores

Aux vieux debats et durs conflictz des Mores
(Mais les chasser de Gaulle s'attendoit
Et brauement contr'eux la deffendoit)
Quand apres l'heur d'une haute conqueste
Le Paladin Roland se meit en queste

Par terre, et mer, bois, monts, et mainte Val
Pour rencontrer celle qu'à Ronceval
L'abandonna alors qu'à toute outrance
Il combattoit pour l'amour et la France:
Et par tout là ou l'espoir le menoit,
Comm' Insense diuers chemins tenoit :
Puis cà, puis là trist' et melancolique,
Cuidant trouuer sa maistresse Angelique. «<

To this poem is annexed la Moscheïde, histoire tirée de Macaron en France: the battle of the Flies and Ants,

a burlesque poem, taken from the Macaronic poem of

Merlin Cocaïe.

BERENGER DE LA TOUR, the author of this Poem, was of Albenas in Vivarais, and lived in the reigns of Francis I and Hen. II. See Goujet, x11. 95.

THEODORE BEZA.

(See p. 330-414. )

See Oratio Gasparis Laurentii (1) Professoris in Academia Genevensi de clarissimi Theologi D. Beza obitu. Genevæ, 8.o ( 1605. )

De Vita et moribus Theodori Bezæ, omnium Hæreticorum nostri temporis facilè principis, et aliorum hæreticorum brevis recitatio. Cui adjectus est libellus, de morte Patris Edmundi Campionis, et aliorum qaorumdam catholicorum, qui in Anglia pro fide Catholica interfectï fuerunt primo die Decembris Anno Domini 1581. Authore Jacobo Laingao Doctore Sorbonico. Parisii, apud Michaelem de Roigny via Jacobea, sub signo quatuor Elementorum 1585. 8. pp. 144.

JAMES LAING, the Scotch author, dedicates his Tract to Mary Queen of Scots, and her son James vi. In this de

[1] For Gaspar Laurent see Senebier, 11. 17. He made Greek and Latin Verses on Beza's death appended to the Works of Ja. Lect.

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