Obrázky na stránke
PDF
ePub

GABRIEL, prénom sous lequel se sont cachés deux auteurs dramatiques: MM. G. de Lurieu et Soiron. Pour l'indication de leurs pieces, voy. la « France littéraire », à ces derniers noms.

+GABRIEL (J.) [P. Gabriel ABRY]. Essai biographique sur Mme Tascher de la Pagerie, née Desvergers de Sanois, mere de S. M. l'impératrice Joséphine, aleule de S. M. l'empereur Napoléon III, par J. Gabriel. Paris, Ve Galpin, 1856,

in-8.

Il y a des exemplaires avec le nom de l'auteur.

+ GABRIEL et ARMAND [DARBOIS et VANDERBURCH].

Le Baron allemand, vaudeville. Paris, 1826, in-8.

GABRIEL DE SAINTE-CLAIRE (le P.), nom de religion [VIEILH, de Toulon]. Pour la liste de ses ouvrages, voy. le t. III de la France littéraire », à GABRIEL DE S. CL. GABRIEL-HECTOR, aut. dég. [GabrielHector de JAILLY].

Le Pari royaliste, proverbe impromptu à l'occasion de la naissance de S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Melun, de l'impr. de Leferre-Compigny, 1820, in-12 de 24 p. GABRIELLE D'ESTRÉES. Voy. ESTRÉES (G. D.).

GACHEUX (Jérôme), cousin de Cadet Buteux, ps. pris par plusieurs écrivains. 1. Jérome Gacheux... à la première représentation du ballet de «Zémire et Azor, ou la Belle et la Bête », pot-pourri, dédié au machiniste de l'Opéra. Paris, Martinet, 1826.

II. Jérôme Gacheux à la représentation

açois, par-. Paris, Nic. Edouard, 1562, et Blois, Cl. de Montrail, 1588, in-4.

b

C

d

GADY (Auguste), aut supp. [A. PERSON DE TEYSSEDRE].

De la Religion dans l'instruction publique, ou Essai sur les développements qu'exige l'éducation religieuse, et sur les limites où il convient de la renfermer; publié par, correspondant des sociétés d'agriculture, sciences et arts d'Evreux, etc. Paris, Dentu, 1822, in-8, 104 pag.

G. A. E. D. B., aut dég. [GRÉGOIRE, anc. évêque de Blois].

I. Des Catéchismes qui recommandent et prescrivent le paiement de la dime, l'obéissance et le respect aux seigneurs des paroisses, etc., et de leur réimpression sous l'empire de la Charte; par. Nouvelle édition, augmentée. Paris, Baudouin, février 1822, in-8, 16 pages.

Cet écrit avait déjà paru environ deux ans auparavant dans la « Chronique religieuse », t. V, p. 1.

+II. Des gardes-malades et de la nécessité d'établir pour elles des cours d'instruction. Paris, 1819, in-8, 11 pag.

cane »,

+ III. Observations critiques sur l'ouvrage de M. de Maistre, « de l'Eglise gallietc. Paris, 1821, in-8, 22 pag. Extrait de la Chronique religieuse,» t. VI. GAETAN (Angélique-Rose), ps. [A.-P.F. MÉNÉGAULT, de Gentilly].

Le Mérite des hommes, poëme. Paris, Maradan, an IX (1801), gr. in-18.

Ce poëme est calqué sur celui de Legouvé rimes et même nombre de vers.

mêmes

A. A. B-r.

Ménégault n'a pris que le titre d'éditeur, et comme tel ne s'est encore fait connaître que par ses initiales. Ce n'est pas la première fois que le charmant poëme du Mérite des femmes » de Legouvé, dont la première

de « Robin des Bois », pot-pourri en trois e édition est de 1800, a été parodié, continué et imité. actes (par M. Savinien Pointe). Paris, Mme Vergne 1825.

III. Analyse burlesque de l'opéra de « Ivanhoé », par —, pot-pourri en 3 actes. Paris, de l'impr. lith. de Montaux, 1826.

GACONDE (Ed.) anagr. [Edmond D'OCAGNE, auteur de poésies légères, de contes en vers, de chansons, de charades, etc., imprimés dans les recueils poétiques et lyriques.

Nous connaissons de cet écrivain, sous ce nom d'emprunt « l'A. B. C. romantique », boutade (en vers et rébus), imprimé séparément. Paris, de l'impr. de Me Delacombe, 1845, in-8, 24 pag.

+G. A. D. V. [G. A. DE VILLAR]. Les Etats d'Espagne tenus à Tolède, l'an 1560, par le mandement du roi Philippe II de ce nom, traduit de l'espagnol en fran

Nous connaissons, outre l'imitation de Ménégault :

10 Un mot sur le « Mérite des femmes », poëme de G. Legouvé, membre de l'Institut national; par G. J.... (G. Jouard). Paris, l'auteur, an X (1801), in-12, 127 pages.

20 Le Démérite des femmes », poëme, par F.-L. Pelletier de Saint-Julien. Paris, Debray, an IX (1801), in-12, 52 pag.

3o Le Mérite des femmes », fragment posthume inédit et informe, trouvé dans les papiers de Legouvé,

fle 20 décembre 1815. (Composé par M. Beuchot, aujourd'hui bibliothécaire de la chambre des députés.) Paris, de l'imp. de d'Hautel, 1815, in-18 de 9 p.

C'est une allégorie à la condamnation de Lavalette, L'évasion de cet excellent homme est du 20 décembre; cet opuscule fut composé le même jour, et imprimé pour le 22.

Le prétendu éditeur prévient ses lecteurs, par une note placée au haut de la page 5, que ce fragment vient à la page 33 de l'édition in-18 de 1813, à la suite de l'épisode sur Mlle de Sombreuil, et immédiatement après

ces vers :

Faut-il qu'au meurtre en vain son père ait échappé? Des brigands l'ont absous; des juges l'ont frappé.

Après avoir raconté succinctement, et sous un voile assez transparent néanmoins, la catastrophe de Lavalette, l'auteur termine par cette strophe, empreinte d'une amère ironie

Ah! si Louis alors eût possédé son trône,
Il se serait montré digne de sa couronne ;
Profitant du plus doux, du plus beau de ses droits,
Son auguste clémence eût élevé la voix.
Un courage héroïque, un dévoùment sublime,
Aux yeux des bons esprits rachètent même un crime;
Et ce que n'ont pas fait les prières, les pleurs,
Une belle action l'obtient sur les grands cœurs.

L'auguste clémence ne trouva rien de plus clément que de faire saisir, par sa police, l'opuscule d'un impertinent écrivain susceptible de lui supposer une noble générosité. Dix-huit exemplaires seulement échappèrent à la saisie.

4o Le Mérite des femmes travesti », poëme burlesque (en un chant et en vers, suivi de notes étendues et d'un Traité du burlesque); par J.-B. Simonnin. Paris, F. Louis, 1825, in-18, xij et 214 pag., avec 2 gravures.

La dédicace, en vers, de ce volume est adressée à la femme de l'auteur. Vient ensuite une préface dialoguée entre un avocat, un docteur et l'auteur. Le poëme remplit les 50 premières pages; les notes, les pages 51 à 168; puis vient le « Traité du burlesque », qui termine le volume.

a

b

с

d

5o Enfin, un poëte hollandais, Spandaw, s'occupait depuis longtemps d'un poëme sur le même sujet que Legouvé, et le premier chant était achevé lorsque parut, chez Immerzel, libraire à La Haye, une traduction hollandaise du « Mérite des femmes » de Legouvé, par M. B. Nieuwenhuizen (vraisemblablement le père du littérateur connu à Paris sous le nom de Gustave Vaez). Spandaw fut découragé, et pendant deux ans il ne s'occupa plus de son poëme. Cependant il le reprit à la sollicitation de quelques littérateurs, et, non-seulement il le publia, mais encore nous en avons une traduction française, sous ce titre les Femmes », poëme en IV chants, traduit de Spandaw (en vers), par Auguste Clavareau. Maestricht, F. Bury-Lefebvre, 1836, c in-18, 10 et 152 pag. Ce petit volume est terminé par des « Notes biographiques sur les personnages cités dans le poëme ».

Si les deux poëtes, français et hollandais, se sont rencontrés pour le sujet, il n'en est pas ainsi pour le plan de leurs poemes. Dans celui de Spandaw, le premier chant est consacré à l'influence des femmes dans le monde, sous le rapport de leurs charmes, de leurs talents, de leurs vertus et de leur courage; le deuxième célébre leur héroisme; le troisième, leurs succès dans les beaux-arts; et le quatrième nous déroule le délicieux tableau du bonheur domestique sous leur doux empire.

A la suite de cet article, Quérard avait intercalé Supercheries dans son exempl. des « » les détails sui

vants :

Nous avons cru devoir rappeler, à l'occasion d'une imitation du Mérite des femmes », poëme de Legouvé, publiée sous ce nom d'emprunt, les diverses imitations et parodies qui existent du charmant poëme de Legouvé, mais notre liste a besoin d'être complétée, et c'est ce que nous allons faire ici.

[blocks in formation]

Le Démérite des femmes, par Auguste Imbert. Paris, Terry, 1838, in-18 de 216 p., avec un frontispice gravé et une fig. lithogr.

La gravure représente une infanticide près de monter les degrés de l'échafaud. Le frontispice porte une vignette représentant un carcan où trois femmes sont attachées; au-dessus de leurs poteaux, on lit : assassinat, infanticide, vol.

Dès 1801, M. F.-L. Pelletier de Saint-Julien a fait imprimer un poëme sous le même titre.

Le Mérite des femmes, par Apollon. 1849. Imprimé à la fin d'un petit volume intitulé « Cathéchisme des Amants, ou l'Art de faire l'amour », etc., par le même auteur. Paris, Lebailly, 1849, in-18.

GAFFET, parfumeur-distillateur de Paris, ps. [Ch.-Yves COUSIN, d'Avallon].

Le Parfumeur royal, contenant..., terminé par diverses recettes et procédés relatifs à la toilette. Paris, Moronval, 1818, in-18.

+GAFFORI (François-Antoine) [AndréJérôme ANDREUCCI].

Traité contre l'observation des songes, où l'on montre que les songes ne prédisent rien, et qu'il est superstitieux, criminel et dangereux d'en tirer des conséquences. Rome, 1740, in-12.

GAILLARD, prêtre, secrétaire, ps. [François-Ant. ARBAUD, mort évêque de Gap].

Complément de la circulaire du 26 décembre 1826, relative aux conférences ecclésiastiques de la ville de Gap. Gap, J. Allier, 1828, in-4, 36 pages.

Cet opuscule, signé Gaillard, prêtre, secrétaire. est réellement l'œuvre de M. Arbaud. Il est divisé en deux parties. Dans la première, l'auteur réfute, en dix propositions, la brochure de M. de Lamennais, intitulée :

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

IV. Notice sur les traductions françaises d'Epictète (suivi d'un fragment d'un Epictetana). Valenciennes, 1836, in-18, 74 pag., et Appendice de 12 pag.

Tiré à 50 exempl. in-12 et 12 in-4.

V. Florula hannoniensis. Valencenis, 1836, in-8.

+ GALILÉE, auteur supposé.

atholicorum attentionem utilissimis. Lugduni, 1633, in-4.

+GALITANI (Antonio) [Antonio GAGLIARDI de Padoue].

Rinaldo Pedranzano. In Accademia Veneta, M. D. LVIII, in-8.

Cette nouvelle a été imprimée à Venise en 1834, après la mort de son véritable auteur. Joseph Pasquali, qui en a été l'éditeur, et qui l'a dédiée à Tolomeo Crusio (masque du savant Barthélemy Comba), a eu la

La Revue de Paris, a commencé, en 1869, lab fantaisie de donner à cet opuscule l'apparence d'une

publication de Lettres inédites de Louis XIV, madame
de Maintenon, Galilée, Pascal, le comte d'Hamil-
ton, Marie de Médicis, François de Sales. Toutes
ces pièces sont extraites d'une prétendue cassette où
Louis XIV aurait conservé les minutes de ses lettres,
les lettres qu'il recevait, et celles dont il obtenait
des copies. Ces documents sont présentés au public par
M. M. Chasles, qui, dans un avant-propos de quelques
pages, raconte l'origine et la destinée de ces autographes,
en empruntant à la correspondance elle-même les don-
nées dont il ne met point en doute l'exactitude. Voici cec
qu'il dit au sujet des lettres de Galilée : « L'intérêt gé-
⚫néral qu'inspiraient en France les grandes découvertes
de Galilée et les persécutions jalouses qu'il éprouvait
dans son pays expliquent jusqu'à un certain point le
⚫ grand nombre de ses lettres que Louis XIV a pu
réunir, DEUX MILLE peut-être. Mais on peut se de-
mander comment il n'existe pas de traces dans les
publications faites en Italie de toutes ces correspon-
dances, ni des lettres de Galilée, ni de celles qu'il
⚫ avait reçues. »

Les raisons de ce fait en apparence assez singu-d
⚫lier qu'allégue l'auteur ne sauraient être acceptées
par une critique rigoureuse. La seule réponse à faire est
celle-ci : S'il n'y a nulle trace de toutes ces correspon-
dances, c'est qu'elles n'ont jamais existé, comme le dé-
clarait M. Goris, c'est qu'elles sont apocryphes. Et, en
effet, il n'est pas besoin d'un examen approfondi pour
reconnaitre que toutes les lettres qu'on publie ici sont
fabriquées, et que l'honorable savant qui les a recueil-
lies a été dupe d'une frau-le insigne. Comment
Louis XIV aurait-il écrit à Mme de Maintenon: « Ma-

[ocr errors]

dame, je me sens souffrant, et dans la crainte que la fin de ma vie soit proche, je veux vous confier une ⚫ cassette contenant des papiers... ce sont mes relations avec plusieurs savants dans les lettres et dans ⚫les sciences. » Comment aurait-il écrit à Cassini: Monsieur, j'avais autrefois remis à M. Cassini, votre ⚫ illustre père, un bon nombre de documents de toutes sortes, et en particulier touchant quelques particularités de la vie du très-illustre Galilée, pour qu'il en ⚫ fasse l'histoire?... » — Comment Marie de Médicis aurait-elle écrit à saint François de Sales: « Monsei⚫gneur, un de mes bons amis d'enfance (!) est en ce moment entre les mains du tribunal inquisitorial, pour avoir soutenu l'opinion de Copernic qui traite du mouvement de la terre, etc.? » — Dans toutes ces lettres, la fraude saute au yeux: en vérité, il faut être sous l'empire d'étranges illusions pour attribuer quelque valeur à de semblables documents!

GALINDUS (Sanctius), è Societate Jesu, ps. (Gaspard SCIOPPIUS].

Anatomia Societatis Jesu, unà cum aliis opusculis, ad salutem ejusdem Societatis et ad excitandam regum ac principum ca

T. II.

production des presses de l'Accademia Veneta; il n'en a fait tirer que 54 exempl. (Manuel du Libraire, d'après Gamba).

GALLAND (Antoine), apocr. [P.-L. GOULLIART, professeur de droit].

Nouvelle Suite des « Mille et une Nuits »>, contes arabes, traduits par Galland, trouvés dans les papiers de ce célèbre écrivain. (Composée par P.-L. Goulliart). Paris, 1799, 2 vol. in-12.

GALLES (J.), ps. [DE GOSSE], aut. d'articles sous ce nom dans le « CorsaireSatan ».

GALLIA (J.-M.-Aristide d'). Voy. DEGALLIA.

+ GALLIMAFRÉ [GUÉRIN].

Né à Orléans, fut d'abord apprenti chez un menuisier du faubourg Saint-Antoine. On a publié quelques opus

cules sous le nom de ce bateleur.

+ GALLISTINES (Aug.), anagramm. [Aug. SAINT-GILLES].

Poésies érotiques et philosophiques. Genève (Paris), 1806, in-18.

GALLOIS, ps. [J.-Ant. GAUVIN], ancien tribun, correspondant de l'Institut, plus connu sous le premier de ces noms. Pour la liste de ses ouvrages, voy. le t. III de e« la France littéraire », à GALLOIS.

GALLOPHILE, ps. [l'abbé Gabriel BRI

ZARD].

Lettre à un ami sur l'Assemblée des Notables. 1787, in-8.

L'auteur a donné sous le même masque une seconde lettre. A. A. B-r.

+ GALLUS (Caïus Cornelius), auteur supposé.

Ce contemporain d'Auguste, qui prit part aux grandes affaires de l'État, est mentionné avec les plus grands éloges par Virgile, Properce, Ovide et Quintilien. Il avait composé des élégies qui sont perdues. Pomponius Gaurius en publia six sous son nom à Venise en 1501; elles ont été souvent réimprimées et traduites en français (notamment par M. J. Genouille), dans la « Bibliothèque latine-française (Paris, Panckoucke, 1837), et par M. L. Puget dans la « Collection des auteurs latins », publiée sous la direction de M. Nisard); mais il est bien reconnu aujourd'hui qu'elles sont l'upe. 'époque bien plus récente; on les attribue à un poëte du

5

vie siècle. C'est également sans aucun motif sérieux qu'on a mis son nom à quatre épigrammes insérées dans l'Anthologia latina» et qu'on a prétendu qu'il était l'auteur du petit poëme « Ciris », imprimé dans les œuvres de Virgile.

GALLUS (Joan.-Bapt.), J.-C., ps. [Joan. DE MACHAULT, S. J.].

In Jac. Aug. Thuani historiarum libros notationes. Ingolstadii, 1614, in-4.

a supercheries des mages, etc. Hispahan, 1788, pet. in-12, 234 pages.

Cette critique a été condamnée à être lacérée et brûlée, par sentence du lieutenant civil de Paris. L'au-b teur est mort en 1619. Il ne faut pas le confondre avec un autre jésuite nommé Jean-Baptiste de Machault, mort en 1640. A. A. B-r.

GALLUS, in Monte acuto cogitans, ps. [Renatus FEDE].

Meditationes metaphysicæ de animæ origine, naturâ, beatitudine, officio, defectione, restitutione, et conservatione. Méditations métaphysiques de l'origine de l'âme, de sa nature, sa béatitude, son devoir, son désordre, son rétablissement et sa conservation, Coloniæ Agrippinæ, 1693, in-12, latin et français.

Suivant dom Liron (« Bibl. Chartraine p. 279 »), on prétend que ce livre, qu'il date de 1683, fut imprimé à Amsterdam, et il l'attribue, ainsi que Bayle, à René Fedé de Châteaudun, médecin d'Angers; mais il a l'air de croire que c'est seulement dans la réimpression de 1686 que ce petit ouvrage, publié, selon Payle, à Paris dès 1673, a paru en latin et en français. Le savant religieux a pris, comme on voit, 1693 pour 1683; ce n'est pas la seule méprise qu'on lui reproche dans sa «Bibl. Chartraine», que l'abbé de Saint-Léger n'a pas jugée digne de beaucoup de notes. Cette édit. de 1693 est, au surplus, joliment imprimée en caractères qui ne ressemblent point à ceux des imprimeries de Cologne. A. A. B-r.

GALLUS, pseudon. [HARMENSEN, Suédois, ancien premier chambellan du roi de Wurtemberg].

Lettre de à la reine d'Angleterre après son acquittement prononcé par la chambre des pairs en novembre 1820. Paris, de l'imp. de Schmith, 1829, in-8, 104 pag.

Cette Lettre n'a pas été destinée au commerce.

+G. A. M*** [G. A. MANO].

Alexandre le Grand d'aprés les auteurs orientaux. Extrait du cours de l'auteur, fait à Genève en 1828. Genève et Paris, 1828, in-8, vIII et 138 pag.

+ GAMBIER (Jules) [Édouard SIMON, plus connu sous le pseudonyme d'Edouard LOCKROY].

Des articles de journaux.

GAMINVILLE, ps. [Louis GUILLEMAIN DE SAINT-VICTOR].

Histoire critique des mystères de l'antiquité, avec des observations et des notes sur la philosophie, la superstition et les

C

e

Le libraire qui publia seulement vers 1797 cet ouvrage, resté sept années dans son magasin, nous apprend la raison de ce retard. Dans un avertissement assez mal écrit, il se plaint amèrement de l'auteur, Guillemin de Gaminville, et l'accuse d'avoir vendu son manuscrit à deux personnes; « action infâme, dit-il, envers moi, qui, pendant plus d'un an, le combloit (sic) de bienfaits, soit en lui prêtant de l'argent, soit en lui avançant des impressions pour annoncer un vaisseau volant, qu'il a fait voir rue Dauphine, à l'ancien hôtel du Musée de Paris, au ci-devant Palais-Royal, etc., où il devait le faire enlever au moyen de l'air inflammable, et dont l'exécution n'a pas eu lieu, à cause de l'ignorance de l'auteur».

L'Histoire critique » est pleine de fautes de langage et de mauvais raisonnements. Les règles les plus connues de la critique y sont violées; on voit sur la même ligne, dans cette compilation, les auteurs anciens et les écrivains modernes, les fictions de l'abbé Terrasson à côté des récits d'Hérodote, de Diodore de Sicile, etc. Tel est le précis du compte qu'en a rendu le savant de Sainte-Croix dans le « Magasin encyclopédique, t. XII, p. 347.

Le libraire acquéreur de la première copie du manuscrit du sieur Guillemain de Gaminville publia l'ouvrage sous ce titre « Origine de la maçonnerie adonhiramite, ou nouvelles Observations critiques et raisonnées sur la philosophie, les hiéroglyphes, les mystères, la superstition et les vices des mages; dédiée à monseigneur le duc de Gesvres, par l'auteur du « Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite ». Helyopolis, 1787, pet. in-12, 172 p. L'épitre dédicatoire est signée Louis Guillemain de Saint-Victor, vrais noms de l'auteur: car on peut soupçonner que Gaminville est l'anagramme de Guillemain.

Feu Le Rouge, amateur de livres à Paris, possédait ces deux ouvrages. Son exemplaire de « l'Histoire critique» portait un titre conçu en ces termes : « Histoire critique des mystères de l'Antiquité, et particulièrement chez les Egyptiens, avec des observations sur ce qu'elle était, ce qu'elle devint, et ce qu'elle est ; et des notes sur la philosophie, la superstition et les supercheries des mages ». Paris, Moutardier, an VII de la république (1799).

Le nombre des pages est le même que dans les exemplaires datés de 1788, à Hispahan.

Cette édition contient de plus que « l'Origine de la maçonnerie adonhiramite»: 10 un tableau de la réception des initiés; 20 une digression sur le nombre ternaire. Ces deux articles ne sont autre chose que la réimpression d'une brochure intitulée : « Essai sur l'ancienne initiation », par D. L. N., sans indication de lieu, 1785, in-8, 28 p. L'auteur de ce dernier ouvrage ne dit pas que, pour tracer la réception d'un initié, il n'a fait que traduire ce que Xénophon raconte d'Hercule; 3o des recherches historiques sur les finitiations des premiers peuples du monde. C'est la première moitié de la brochure publiée à Paris, en 1779, par M. l'abbé Robin, sous le titre de « Recherches sur les initiations anciennes et modernes ».

L'on voit que tout est, pour ainsi dire, supercherie dans la compilation du sieur Guillemain de SaintVictor.

Son Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite », publié en 1781, est composé de 4 vol. in-18. A. A. B-r. Voyez aussi : CHEVALIER DE TOUS LES ORDRES MAÇONNIQUES (Un).

GANGANELLI. Voy. CLÉMENT XIV. GANNAL (Jean-Nicolas), chimiste, pharmacien in partibus mortuorum et prince de la Carotide, ainsi que le qualifie le « Plutarque drôlatique (1). »

M. Gannal est dans la catégorie d'une grande partie de ses confrères les praticiens très-affairés, qui n'ont point le temps d'écrire, et qui, quand ils écrivent, écrivent mal, parce qu'ils n'en ont point l'habitude. On a beaucoup d'opuscules sous le nom de M. Gannal,

Ferru, 1837, in-8.- Deuxième édition, revue et corrigée. Paris, l'auteur, Desloges, 1841, in-8.

VII. Notice sur les embaumements. Procédés de M. Gannal. Paris, de l'impr. de Terzuolo, s. d. (1839), in-8 de 32 pag.. plus 2 vignettes servant de couverture. Cette notice a été distribuée à profusion.

VIII. Lettre adressée à MM. les mem

mais très-peu sont de lui. Le Momifieur n'a ni lebbres du conseil de salubrité, au sujet de

temps, ni l'habitude d'écrire, et de plus, il est Alsacien Pour en être convaincu, il ne faut que recourir à un numéro de la Gazette médicale où l'on a inséré une réponse faite ab irato par M. Gannal à une attaque dont il avait été l'objet; les malicieux rédacteurs de la Gazette en question ont respecté le style et l'orthographe de M. Gannal, avec une fidélité désespérante; aussi partout où un fatal sic était nécessaire, ils ne lai en ont pas fait grâce, et malheureusement la réponse en fourmille. M. Gannal ordinairement remet ses notes, et on lui rédige ses ouvrages. Parmi les personnes qui ont été chargées de ce soin, nous citerons entre autres MM. Alph. Sanson, le doct. Gaubert, chirurgien près le ministère de l'intérieur; Péligars, médecin; SaintEdme, qui a revu le tout pour le style.

I. Du Chlore employé comme remède contre la phthisie pulmonaire. (Rédigé par M. Alph. Sanson.) Paris, l'auteur, 1833, in-8 de 44 pag., avec une planche. II. Charpie vierge. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1834, in-8 de 20 pag.

Ill. Géline, gelée et gélatine. Paris, de l'impr. du même, 1834, in-8 de 20 pag. Gelée, géline et gélatine. Deuxième partie. Paris, Ferra, 1836, in-8 de 24 pag.

IV. J.-N. Gannal à M. le docteur Edwards, membre de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques (contre la qualité nutritive de la gélatine). Paris, de l'impr. de Baudouin, 1836, in-8 de 8 pag.

V. Mémoire sur la conservation des matieres animales, par; suivi des rapports faits à l'Institut et à l'Académie de médecine, par MM. Dumas, Breschet et Dizé. Paris, de l'imp. de Baudouin, 1836, in-8 de 36 pag.

VI. Histoire des embaumements et de la préparation des pièces d'anatomie normale, d'anatomie pathologique et d'histoire naturelle; suivie de procédés nouveaux. (Rédigée par le docteur Gaubert.) Paris,

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

C

d

la translation des cendres de l'empereur Napoléon et de l'inhumation des victimes de juillet. Paris, de l'impr. de Terzuolo, 1840, in-8 de 16 pag.

IX. Procédés Gannal mis à la portée de tout le monde. Embaumement appliqué à la conservation indéfinie et sans mutilation des oiseaux, quadrupedes, etc.; suivi de l'art de mégir, de parcheminer, d'empailler, de monter les peaux de tous les animaux ; de prendre et de conserver les papillons et autres insectes. (Rédigé par M. Brunet, naturaliste à Paris.) Quatrième édition. Paris, Desloges, 1846, in-18.

Les deux premières éditions, beaucoup moins amples que les deux suivantes, ont été publiées en 1840. M. Brunet n'a rédigé ce petit livre qu'à partir de la 3e édition, publiée aussi en 1840.

X. Lettre adressée à M. le baron Thé

nard (sur la gélatine). (Rédigée par le docteur Gaubert.) Paris, de l'impr. de Terzuolo, 1841, in-8 de 32 pag.

XI. Quelques Réflexions sur les embaumements, faits authentiques de conservation durable. Paris, de l'impr. de Terzuolo, 1842, in-8 de 4 pag.

XII. M. Gannal à M. le docteur Pasquier, embaumeur du duc d'Orléans. Paris, de l'impr. de Terzuolo, 1842, in-8 de 16 pag.

XIII. Mémoire adressé à M. le préfet de police pour l'application d'un nouveau système d'inhumation dans les cimetières de Paris. Paris, de l'impr. de Terzuolo, 1842, in-4 de 4 pag.

XIV. Mémoire descriptif d'un nouveau procédé de fabrication du blanc de céruse, ou carbonate de plomb, présenté à l'Académie des sciences. Paris, de l'impr. de Le Normant, 1843, in-8 de 12 pag.

XV. Lettre adressée à l'Institut (Académie royale des sciences) sur la question des embaumements. Paris, de l'impr. de Le Normant, 1843, in-8 de 16 pag.

XVI. Lecture faite à l'Institut (Académie royale des sciences), séance du 7 août 1843, sur la question des embaumements. Paris, de l'impr. de Le Normant, 1843, in-8 de 16 pages.

XVII. Lettre aux médecins sur la ques

« PredošláPokračovať »