-Tableau critique des mœurs anglaises, a traduction de la feuille périodique intitulée « le Monde », par Adam fils d'Adam par de Saint-Symphorien). La Haye et Paris, Dufour, 1671, in-12.

FITZ-CLARENCE (Marie), ps. [Madame GRADIS, connue sous le nom d'Eugénie FOA].

Auteur, sous ce nom d'emprunt, de plusieurs articles de journaux.

+ Petites mosaïques historiques, contes vrais dédiés au jeune âge. Paris, 1860, in-12.

FITZ-JAMES (Mgr le duc François de), évêque de Soissons, aut. supp. [l'abbé GOURLIN].

concernant

OEuvres posthumes de les jésuites, etc. (publiées ou plutôt composées par l'abbé Gourlin). Avignon, 1769, 2 vol. in-12.

Voy. aussi : EvÊQUE DE SOISSONS (Mgr l'), t. I, cl. 1272 e.

+FIZEN (Nic.), ps. [Jean-Erard FOULLON. jésuite liégeois].

Veritas et Ecclesiæ Tungrensis breves vendiciæ adversus longam et supervacuam diatribam R. P. Godef. Henschenii de Episcopatu Tungrensi et Trajectensi. Leodi, 1653, in-12.

Henschenius répondit aux Vendicia » et Foullon lui répliqua quelques années plus tard dans son Commentaire sur le premier livre des Machabées. Henschenius revint une troisième fois sur ce débat au commencement du tome VII, mois de mai des « Acta SS. »

+ F. J.-B. V. [VIGUIER].

b

Description abrégée des animaux quadrupedes de la ménagerie de Tipoo-Saïb, nouvellement achetés à Londres. Paris, Quillau, an XI, in-8, 23 p. et une pl. + F. J. D. P. P. [Yves PRINSARD, minicain].

De la délégation des religieux, c'est-àdire l'examen et rapport de la puissance légitime qu'ont les religieux mendiants d'entendre les confessions des séculiers, etc., par. Paris, Guillemot, 1622, in-8. Nouvelle édition (retouchée par le P. Jean Tarpon, autre dominicain). Paris, Sassier, 1648, in-8.

+F. J. DUF.... [DUFAURE].

La Religion et les Politiques rappelées à leur centre commun. Namur, Martin, 1804, in-8.

Bibliophile belge ».

+F***** (de), J******* et B******** (MM.) [FORTIA, JOURNIAC et BOISGELIN].

Correspondance de M. M. (Mesmer) sur les nouvelles découvertes du baquet octo-'

II. Breves summæ religionis Jesu Christi et Anti-Christi. Magdeburgi, 1550, in-8, 14 feuill.

III. Catalogus testium veritatis, qui antè nostram ætatem pontifici romano reclamarunt. Basilea, 1556, in-4. - In postremâ hâc editione emendatior et duplo auctior redditus, ordine dispositus, in libri XX b tributus atque ità renovatus, ut planè novus videri possit à S. G. S. (Simone Goulart). Lugduni, 1597, 2 vol. in-4; Geneva, 1608, in-fol. — Nova editio, cum notis Jo. Conr. Dieterici. Francof., 1672, 2 vol. in-4.

IV. Missa latina, quæ olim ante romanam circà annum Domini 700, in usu fuit, ex vetusto authenticoque codice descripta ; edita verò à Flaccio Illyrico. Argentina, 1557, in-8.

V. Ecclesiastica historia integram ecclesiæ Christi ideam, quantùm ad locum, propagationem, etc., attinet, secundùm singulas centurias complectens, per aliquot viros in urbe Magdeburgicâ, etc. (Math. Francowitz, vulgò Flaccium Illyricum et alios). Basileæ, 1561-1569, 12 vol. in-fol.

+Voir dans le « Manuel du libraire », t. II, col. 1276, des détails sur ces ouvrages de Francowitz et sur plusieurs autres. Un d'eux a été traduit en français :«< Contre la principauté de l'evesque romain ». Lyon, 1564, in-8. Consulter aussi l'article que M. Michel Nicolas a consacré à ce théologien dans la « Nouvelle Biographie générale », tome XVII.

FLACHAT SAINT-SAUVEUR, ps. [l'abbé Anthelme TRICAUD et DU PERRIER].

Pieces fugitives d'Histoire et de Littérature anciennes et modernes, avec les Nouvelles historiques de France et des pays étrangers sur les ouvrages du temps, et les nouvelles découvertes dans les arts et les sciences; pour servir à l'histoire-anecdote des gens de lettres. Paris, 1704-1706, 5 parties in-12.

Les trois premières parties ont paru en 1704 chez Jean Cot, et les deux dernières en 1706 chez Pierre Giffart. La dédicace en tête du premier volume est signée D. P., et le privilége des trois premières parties est accordé au sieur Flachat de Saint-Sauveur, et celui des quatrième et cinquième au sieur d'Aiglemont.

La quatrième partie, de 98 pages, est rarissime, parce qu'elle fat supprimée dès qu'elle parut.

Elle renferme. 1° « Lettre du P. Fronteau sur l'ancien usage de se saluer à table et de s'exciter à boire, avec des remarques curieuses sur la sainte Eucharistie »; 20 du même, de l'Origine des paroisses, et de l'obligation d'y assister » ; 3° « Critique sur la vie de saint Castor, évêque d'Apt (par de Saint-Quen

d

e

Albiciens, ancien peuple de Provence, pour servir d'éclaircissement à plusieurs endroits de l'Histoire de Pline, mal entendus jusqu'aujourd'hui par ses commentateurs (par Saint-Quentin) ».

Cette quatrième partie n'est dans aucune de nos bibliothèques publiques de Paris. M. Bouilliot l'a vue dans le cabinet curieux de M. Pons de Verdun. J'en possède un exemplaire.

Bernard, dans ses « Nouvelles de la république des Lettres », juillet 1704, p. 109, dit de cet ouvrage : On voit depuis peu une brochure in-12, en forme de journal, qui a pour titre : « Pièces fugitives ». « Cette brochure parle des ouvrages anciens et modernes. Quelques-uns ont attribué cet ouvrage à l'auteur des Essais de littérature (l'abbé Anthelme de Tricaud, « alors jeune bachelier de Sorbonne); mais ceux qui savent mieux la carte du pays littéraire l'attribuent « à un garçon libraire, qui a demeuré autrefois chez « Anisson, et qui, faute de pratique dans sa profession, s'occupe à écrire présentement. »

On lit dans l'Histoire des ouvrages des savants » par Basnage, mars 1705, p. 132, que l'auteur s'appelle M. Du Perrier; que ce livre est assez curieux, et contient des choses assez particulières. »

On voit au surplus dans le tom. XII, fol. 95, du Catalogue manuscrit de la bibliothèque de la Doctrine chrétienne », rédigé par le P. Baizé, mort en 1746, « que ce Du Perrier étoit garçon libraire chez Anisson, «et il a eu réellement quelque part à ce journal; mais « le principal auteur étoit l'abbé Tricaud, ainsi qu'on « l'a su d'un témoin très-sûr. C'est le même qui a » donné les « Pièces fugitives » et les Essais de << littérature dit expressément l'abbé Faydit, Supplément de ces Essais, p. 57 et ailleurs. » Le P. Baizé ajoute qu'il n'a paru que quatre parties de ce recueil. Il ne connaissait point la cinquième.

Du reste, le Journal de Trévoux », octobre 1705, p. 1818, dit que ces Pièces fugitives recommençoient à paroître », et qu'on se proposait d'en donner un nouveau tome de deux mois en deux mois; ce qu'on ne peut concilier avec ce que les mêmes journalistes avancent, février 1712, p. 224, que l'an 1704 a vu naitre et finir ce Recueil, dont il n'a paru que quatre volumes ».

L'abbé Tricaud a avoué lui-même avoir coopéré aux trois premières parties du recueil de « Pièces fugitives dans une lettre datée de Paris le 27 mars 1705. Voici comment il s'exprime dans cette lettre, imprimée page 173 du « Journal littéraire (du P. Hugo, prémontré), Soleure, 1705, in-12: A l'égard des « Pièces fugitives », j'y avois, je vous l'avoue, quelque e part; mais les méchantes pièces que l'on y introduisit à mon insçu, me firent perdre l'envie d'y donner désormais mes soins, avant qu'une lettre de cachet m'eût éloigné de Paris. »

De tous ces éclaircissements, on doit conclure que le nom de Flachat Saint-Sauveur est un masque sous lequel se sont cachés Du Perrier et l'abbé Tricaud, en mettant au jour les trois premières parties des « Pièces fugitives »; il est encore permis d'inférer que le nom de d'Aiglemont est peut-être un nom supposé sous lequel Du Perrier a continué, après la retraite de l'abbé Tricaud, de publier les quatrième et cinquième parties de ces mêmes « Pièces fugitives ».

Je dois à M. Bouilliot plusieurs parties de cette note. A. A. B-r.

Nove de M. O. B., d'après le journal le « Nord ».

+ FLANEUR PARISIEN (Un) [Jules COUSIN, Sous-bibliothécaire à l'Arsenal].

La cour du. Dragon, notice historique. Bruxelles, 1863, in-8, 7 p. avec 3 eauxfortes.

FLANEUR PATENTÉ (Un), ps. [E.-F. BAZOT].

Les Cafés de Paris, ou Revue politique, critique et littéraire des mœurs du siecle. Paris, Lécrivain, 1819, in-18.

FLASSAN (de), nom abrév. [Gaëtan DE RAMIS DE FLASSAN], plus connu sous le dernier de ces noms. Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire » à FLASSAN.

FLASSAN (Maurice), ps. [Miss Rose STEWART, depuis femme de M. Henri BLAZE, baron de BURY], auteur du type de la Cantatrice des salons, impr. dans le tome il des « Français peints par euxmemes», d'articles dans la « Revue de Paris », etc.

FLAVIEN (Amand), ps. [David BLONDEL].

I. Amandi Flaviani pacis Augustæ municipis, de fulmine nuper ex exquiliis vibrato ad reges, ordines, principes, populos christianos commonitorium. Eleutheropoli, 1640, 1651, in-4.

Fait à l'occasion du bref du pape Innocent X, contenant sa protestation contre le Traité de paix de Westphalie. A. A. B-r. ·

II. Extrait de l'examen de la bulle du pape conclue l'an 1648, où il est traité de la liInnocent X, contre la paix d'Allemagne berté de conscience, par Amand Flavien. Amsterdam, 1655, in-4, à la suite des « Actes authentiques des églises réformées en France »...

Quelques exemplaires de « l'Extrait » ont été publiés séparément sans date. A. A. B-r.

FLAVIGNY (le sergent), aut. supp. [A.-Fr. CHOMEL].

Histoire du -, ou Dix années de ma capctivité sur les pontons anglais; avec les notes de M. Louis Garnerey, qui a fait les dessins de deux gravures représentant l'intérieur de cette affreuse prison, où il est resté lui-même pendant dix ans. Paris, A. Nepreu, 1821, 2 vol. in-12.

d

e

Cet ouvrage a l'intérêt du roman le plus attachant, et il ne contient cependant que des faits malheureusement trop vrais pour les pauvres prisonniers que le sort a retenus dans ces pontons destructeurs.

+ FLAVIUS (le docteur) [le docteur JOULIN].

Au feu les libres-penseurs !!! Trois lettres à M. Dupanloup; 2e éd. Paris, 1868, in-8, 32 p.

+F. L. B. [Franç. LE BEGUE].

I. Traité et advis sur les desordres des monnoyes et diversité des moyens d'y remédier, par, conseiller et avocat général de Sa Majesté en sa cour de monnoyes. Paris, 1600, in-8.

II. Raisons et motifs de l'édit et réglement général des monnoves du mois de décembre 1614. A MM. dès cours souveraines, juges et magistrats du royaume, par - Paris, veuve N. Roffet, 1613, in-8.

+F. L. C. C. [François LAMY, aux capucins à Caudebec].

Amélioration de la Seine sous le rapport fmilitaire et commercial. Rouen (D. Brière), 1843, gr. in-8, 20 pages.

Ecrit publié dans le Journal de Rouen » le 27 janvier 1845; il en fut fait ensuite un tirage à part à 4200 exemplaires, à la demande de la Chambre de commerce de Rouen.

+FL. CH. [Florent CHRESTIEN].

Le Cordelier, ou le Saint-François, de Georges Buchanan, fait en vers françois, par-; plus la Palinodie, qui est la louange

et dramatiques de son époque.

FLEURY (le marq. de), ps. [le marq. DE TRIVIÉ].

Anecdotes de l'abdication du roi de Sardaigne Victor-Amédée II. 1753, in-8.

Voyez la préface du petit volume intitulé: « la Politique des deux partis, ou Recueil de pièces traduites de l'anglois » (de Bolingbroke et des frères Walpole). La Haye, 1734, in-18. On y a joint l'opuscule dont il s'agit ici, sous le titre d'Histoire de l'abdication de Victor-Amédée ». A. A. B-r.

+FLEURY (le cardinal de), auteur supposé.

Lettres écrites par le cardinal de Fleury au conseil de Louis XVI.

Ces lettres sont attribuées à l'abbé de la Reynie.

FLEURY (Joseph-Abraham BÉNARD, dit), artiste du Théâtre-Français, aut. supp. [J.-B.-P. LAFITTE, auteur dramatique].

Ses Mémoires (1757-1820), précédés d'une Introduction. Paris, Ambr. Dupont, 1835-37, 6 vol. in-8.

Le frontispice du sixième volume seulement, publié | en 1837, nous apprend que ces Mémoires ont été rédigés sur des notes authentiques (celles de Fleury) et publiés par J.-B.-P. Lafitte.

C'est moins une vie de Fleury, disent MM. Louandre

+Les Mémoires de Fleury ont été ébauchés par A. de Beauchamp et terminés par M. Lafitte, acteur des Français.

+ FLEURY (Me) [C. S. AUBERT].

Cette actrice, née en 1787, a publié quelques romans fort oubliés aujourd'hui : « Aglaure d'Almont », 1820, 2 vol.; « Léontine et la Religieuse », 1822, 4 vol.; Zélisno », 1824, 4 vol.

FLEURY (Victor), ps. [Hippolyte VALLÉE, ancien libraire, et beau-frère de l'ancien libraire Vimont].

I. La Famille d'un Condamné, ou la Peine de mort. Paris, Mme Ogé, Lecointe, Pigoreau, 1829, in-12.

II. La Nuit de sang, roman historique. Paris, Lecointe, Corbet, 1830, 4 vol. in-12.

III. Le Faux Démétrius, ou l'Imposteur, roman historique, par Thadée de Boulgarine, traduit du russe. Paris, les march. de nouv., 1832, 4 vol. in-12.

Il est douteux que M. H. Vallée sache le russe; par conséquent, il y a ici à l'égard de cette traduction une double supposition de nom de traducteur.

D'après une note ms. de Quérard, le traducteur de cet ouvrage s'appelle réellement V. Fleury. IV. Avec M. L. Couailhac: Campagne d'Austerlitz. Paris, 1832, in-18.

Faisant partie de « la Bibliothèque populaire ».

V. Par ma faute, par l'auteur de la « Famille d'un condamné ». Paris, Vimont, 1833, 2 vol. in-8.

FLEURY (Hippolyte), ps. (1) [Hippolyte VALLÉE, anc. libraire, le même que le précédent].

I. Les Jésuites vengés, satire en vers français. Paris, Ponthieu,. 1826, in-8, 32 p.

II. Encore une Jésuitique, ou mon Dernier Mot sur les révérends Pères, satire. Paris, rue Vivienne, 1827, in-8, 32 p.

Ces deux opuscules ont été réunis, en 1827, sous le titre de Deux Jésuitiques », in-8.

III. Epître à un légitimiste. Caen, de l'impr. de Pagny, 1834, in-8, 8 p.

Cet écrit porte par H. Fleury, de Lizieux.

IV. Epître à M. Guizot, sur ses derniers 1840, in-8, 8 p. ouvrages. Paris, de l'impr. de Moquet,

(1) MM. Louandre et Bourquelot ont bien consacré une petite note à M. Hippolyte Fleury; mais ils n'ont pas parlé de M. Victor Fleury, auteur de cinq ouvrages. Or, MM. Hippolyte et Victor Fleury ne sont qu'un seul et même écrivain, caché sous deux pseudonymes presque semblables, et dont le véritable nom est Hippolyte Vallée. La petite note donnée par MM. Louandre et Bourquelot n'est donc remarquable que par son entière nullité.

+ FLORAN (Hippolyte), pseud. [N. LuCHAIRE]..

Les Amours (poésies). Paris, Baudouin, 1845, in-18, 120 pag.

FLORE [CORVEE] (mademoiselle), artiste du théâtre des Variétés, aut. supp. [MM. MARION DU MERSAN et GABRIEL].

Ses Mémoires. Paris, le Comptoir des imprimeurs unis, 1845, 3 vol. in-8.

Reproduits l'année suivante par les frères Lévy,

à Coligny].

1. Essai sur les caractères de la Vérité. Paris, François, 1849, in-8, 522 p.

II. Nouvelle Introduction à l'Essai sur les caractères de la Vérité. Bourg, 1850, in-8, 41 p.

A. Sirand, Bibliographie de l'Ain nos 2505, 2679.

+ FLEURY (Edouard) [Edouard HusSON-FLEURY, frère aîné du littérateur connu sous le nom de Champfleury].

On doit à cet écrivain, qui est imprimeur à Laon, un travail important sur les Manuscrits à miniatures de la bibcheque de Laon, 1863-65, in-4; des « Etudes revodu sonnaires » formant 10 volumes, publiees de 1849 à 1854, et diverses autres productions énumérées dans le Catalogue général de la librairie », par M. Otto Lorenz, t. II, p. 321.

C

FLEXIER DE REVAL, anagr. [le P. François-Xavier de FELLER]. Pour l'indi-d cation des ouvrages qu'il a publiés sous ce nom déguisé, v. le tome III de la « France littéraire », à FEller.

+ FLINS DES OLIVIERS [Cl.-Mar. CARBON DE FLINS DES OLIVIERS].

Voir dans la France littéraire », t. III, p. 138,
la liste des productions fort oubliées aujourd'hui de ce
Intérateur, né en 1757, mort en 1806, et contre lequel
Chenier décocha cette épigramme :

Carbon de Flins des Oliviers
A plus de noms que de lauriers. >>

F. L. J., aut. deg. [F.-L. JOURDAN, alors employé au télégraphe].

Voyage à Ermenonville, dédié à ma femme; suivi de Poésies diverses. Paris, Brasseur ainé, 1813, in-18.

+FLOCK (Toby) [Alexis-Victor Doi-VET, rédacteur en chef du « Journal de' Bordeaux » (1869) ].

D

f

tion.

«<Livre curieux et piquant, qui renferine une foule d'anecdotes intéressantes et de révélations indiscrètes sur les héros et les héroïnes du monde dramatique, depuis le commencement du siècle jusqu'à nos jours. Il est impossible d'avoir plus de franchise et plus d'abandon que cette femme de lettres racontant l'histoire de son bon temps. On retrouve dans son livre des « Con-. fessions » de J.-J. Rousseau, et du « Roman comique de Scarron. Mademoiselle Flore s'est placée, par ses Mémoires, au rang de nos bas-bleus les plus excentriques. Ainsi s'exprimait un journal qui savait bien à quoi s'en tenir sur le compte de mademoiselle Flore comme femme auteur.

FLORE DE SAINTE-FOY, ps. [dom GERBERON].

Le Miroir de la piété chrétienne. Liége, Bonnard, 1677, in-12.

Il s'éleva de grandes rumeurs contre cet ouvrage dans le corps épiscopal; le P. Gerberon répondit à ses adversaires par différentes lettres, qu'il fit imprimer sous le titre : «le Combat des deux clefs, ou Défense du Miroir de la piété chrétienne » (du P. Gerberon), recueil d'ouvrages dans lequel, opposant la clef de la science à celle de la puissance, on fait voir l'abus des prétendues censures de quelques évêques contre ce livre. Durocortore, 1678, in-12. On y trouve une lettre de l'abbé Le Noir, par laquelle il désavoue les lettres qu'on lui attribuait touchant « le Miroir de la piété chrétienne. »

FLORENTIN, ps. [MM. DITтMER et CAVE], aut., pour un tiers, d'un vaudeville représenté, en février 1830, sur le théâtre des Variétés, et sous le titre de : «<le Mardi-Gras et le lendemain, ou Vivent la joie et les pommes de terre »>! imprimé.

FLORESTAN, ps. [P.-J. DE SALES (1), anc. avocat, anc. magistrat, beau-père de M. Gérusez].

Le Pelerinage, ouvrage semi-historique et politique, en douze tableaux (en vers). Paris, Ab. Ledoux, 1844, in-8, 280 p.

FLORIAN, nom abrév. [J.-P. CLARIS DE FLORIAN], connu en littérature sous le dernier de ces noms. Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à FLORIAN.

FLORIMOND DE ROEMOND, conseiller

(1) Nom inconnu à MM. Louandre et Bourquelot.