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l'outrager. M. de La Mennais, lui-même, a reconnu cette vérité; car il admet pour preuve de l'existence de Dieu la croyance universelle des peuples. Il pense done que cette croyance est digne de respect; et si, après avoir admis cette preuve de l'existence de Dieu, s'est avisé depuis de déclarer athées tous ceux qui n'étaient pas catholiques, c'est une contradiction évidente». M. l'abbé de La Mennais, engagé dans cette polémique, ne recula pas d'une ligne; il poursuivit hardiment la mission réformatrice qu'il s'était donnée, et ne cessa de faire la guerre à l'état moral de la Société et à l'orga

une suite de l'Essai sur l'indifférence, comme celui qui fut publié sous le titre de Défense, soit par les articles qu'il donna au Conservateur et au Défenseur, journaux périodiques qui se succédèrent.

En 1823, M. de La Mennais fut traduit devant les tribunaux pour un article qui avait paru dans « le Drapeau blanc. (Voyez plus bas la section des journaux.)

sa propre existence, si auparavant on ne s'est assuré s'il y a un Dieu ». Mais le premier fait de l'intelligence humaine est la conscience de son activité, et c'est cette vérité fondamentale, cette base de toute certitude que Descartes a si admirablement formulée en ces termes : Je pense, donc je suis. Le grand Leibnitz avait de même posé la conscience de l'existence individuelle comme le point de départ de toutes nos connaissances, et voici ses expressions : « On n'a point assez observé que nous avons en nous-même la conscience de l'âme et de la substance, lorsque nous nous considérons nousmême et que l'idée de Dieu est comprise dans cellebnisation civile du clergé, soit par les écrits qui furent que nous avons de nous, en l'affranchissant des limites qui bornent nos facultés; de même que l'idée de l'étendue absolue est contenue dans l'idée d'un globe en supprimant les surfaces qui le terminent ». Dans ce système de réfutation, on rétorquait contre M. de La Mennais les autorités qu'il avait lui-même invoquées pour appuyer son sentiment, en arguant de faux, ou du moins d'altérations, les citations qu'il avait faites de Descartes, de Malebranche, Leibnitz, Bacon, Bossuet, Pascal et autres philosophes célèbres. Les adversa:res que nous avons rangés dans la seconde catégorie, et parmi lesquels les gallicans se montraient les plus irrités, repoussant d'abord avec indignation la qualification de schismatiques, et professant leur respect conditionnel pour le chef de l'Eglise universelle, s'attachaient ensuite à venger du reproche odieux d'athéisme l'Etat dont ils sont membres, et ils disaient à ce sujet : « Un Etat peut, sans manquer aux devoirs que lui impose la religion qu'il professe, souffrir et protéger d'autres cultes, parce qu'il n'est aucun de ces cultes qui n'ait pour base la religion naturelle; que tout gouvernement doit protection à ses sujets; que la conscience est un asite inviolable; qu'il suffit pour être traité en citoyend d'observer les lois du pays. Le gouvernement, en adoptant une religion, ne s'est point imposé l'obligation d'interdire les autres religions; s'il est assez heureux pour professer la seule religion vraie, son unique devoir est d'éclairer ses sujets sans leur faire violence. Mais en admettant les principes de M. l'abbé de La Mennais, on allumerait tous les feux de la guerre parmi les nations, car chaque religion se croyant la seule vraie, il faudrait qu'elle proscrivît toutes les autres, et la religion catholique ne serait pas plus épargnée que toute autre; ce serait alors la force qui déciderait de la croyance; l'univers entier tomberait dans la confusion et l'anarchie ». Ils ajoutaient : « Vous essayez de flétrir nos Codes, parce que, dites-vous, le nom de Dieu n'y est pas prononcé une seule fois; mais nos Codes, nos lois, les plus simples ordonnances, ne sontils pas publiés au nom d'un prince régnant par la grâce de Dieu? Les Codes ne contiennent-ils pas des disposition pénales contre les outrages faits à la Religion, et cette loi contre le sacrilège, qui a excité tant de débats dans les deux chambres, cette loi qui vous déplaît, non à cause de ses rigueurs, mais parce qu'elle ne s'applique pas exclusivement à la religion catholique, et que pour cette raison, vous frappez du même reproche hyperbolique d'athéisme, n'est-elle pas un hommage public et solennel rendu à la Divinité? Vous prétendez que toute loi sur le sacrilége suppose la croyance des dogmes, et qu'ainsi l'Etat, en rendant une loi qui s'applique à tous les cultes, déclare par cela même qu'il croit à tous les cultes ! C'est un misérable sophisme. Il y a dans tout culte une idée première, c'est i un hommage rendu à Dieu, et quel que soit le rite sous lequel s'accomplit cet hommage, quand les lois lui ont assuré leur protection, il n'est permis à personne de

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En 1826, le célèbre écrivain fut de nouveau appelé devant les tribunaux, à raison de l'écrit que nous avons cité plus haut, ayant pour titre De la Religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil, et dans lequel il attaquait la célèbre déclaration de 1682, regardée en France comme une de nos lois politiques constitutives. M. de La Mennais présentait les quatre articles comme destructifs des bases de la religion chrétienne, et comme bases eux-mêmes d'un schisme que les gallicans répudiaient en vain. Le ministère public l'accusait formellement d'effacer les limites du pouvoir temporel et de la puissance spirituelle; de proclamer la suprématie, l'infaillibilité du Pape, et de lui reconnaitre le droit de déposer les princes et de délier les peuples du serment de fidélité. L'illustre accusé fut défendu par M. Berryer, et ne prit la parole que pour prononcer la profession de foi suivante. « Je dois à ma conscience et au caractère sacré dont je suis revêtu, de déclarer au tribunal que je demeure inébranlablement attaché au chef légal de l'Eglise que sa foi est ma foi, que sa doctrine est ma doctrine, et que, jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai de les professer et de les défendre ». L'arrêt qui intervint condamna à 30 francs d'amende l'abbé de La Mennais, et prononça la saisie de l'ouvrage : cette peine peu grave était ainsi motivée par les considérants de l'arrêt : En ce qui touche à la prévention d'attaques à la dignité du roi, à l'ordre de successibilité au trône, aux droits que le roi tient de sa naissance, etc.; attendu que le caractère de l'abbé de La Mennais, ses opinions, ses sentiments religieux et monarchiques, ne permettent pas même de supposer l'intention d'un pareil délit ; et (sur le premier chef de la plainte) attendu que le livre de M. de La Mennais ne peut être lu et apprécié que par les personnes instruites et éclairées; enfin, que le caractère de M. de La Mennais doit être pris en grande considération, etc. » Ainsi finit ce procès qui, de mème que le premier, n'eut ni tout l'éclat ni toutes les suites sur lesquelles on avait compté.

XLVI. Des Progrès de la Révolution et de la guerre contre l'Eglise. Paris, BelinMandar et Devaux, 1829, in-8, 6 fr.

Réimprimé la même année.

M. de La Mennais fit ce livre à propos des ordonnances du 28 juin 1828, contre les établissements ecclésiastiques consacrés à l'éducation de la jeunesse. Dans cet ouvrage, qui renferme en germe les doctrines développées plus tard dans l'Avenir », et annonce

comme inévitable la crise de 1830, l'auteur discute de la la manière la plus large les théories despotiques du pouvoir, et se montre défenseur, également sincère, des droits du prêtre et des droits de l'homme.

Il est des hommes et des questions qui ont la vertu de remuer puissamment les intelligences. Aussi cet ouvrage de M. de La Mennais a-t-il été bien des fois réfuté. (Voy. la seconde partie de cette Notice).

XLVII. Lettre (première) à monseigneur l'archevêque de Paris. Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1829, in-8, 64 p. 1 fr. 50c.Seconde Lettre au même. Paris, les mémes, 1829, in-8, 1 fr. 50 c.

M. de La Mennais, attaqué dans un mandement de Mgr l'archevêque de Paris, à l'occasion du livre intitulé: Progrès de la Révolution », répondit à Sa Grandeur dans deux Lettres passionnées, qui continuent et complètent la discussion commencée dans son ouvrage.

XLVIII. Déclaration présentée au SaintSiége par les rédacteurs de « l'Avenir », 2 février 1831. Paris, rue Jacob, n. 20, 1831, in-8, 32 pages.

Une réimpression de cet écrit faite à Clermont-Ferrand, in-8 de 24 pages, parut presque en même temps que l'édition originale.

Réimprimé aussi dans les Mélanges catholiques », t. II, pag. 393-420.

Cette déclaration est signée: F. de La Mennais, prêtre; P. Gerbet, prêtre; Rohrbacher, prêtre; H. Lacordaire, prêtre; C. de Coux; A. Bartels; d'Ault-Dumesnil; vicomte Ch. de Montalembert; J. d'Ortigue, A. de Salinis; Daguerre; Harel de Tancrel, rédacteur en chef, et Waille, rédacteur-gérant.

XLIX. Ce que sera le Catholicisme dans la Sociélé nouvelle. 30 juin 1831.

Article de l'Avenir», reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

V. POLITIQUE.

LOIS ET INSTITUTIONS DE LA FRANCE AU POINT DE VUE

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DES IDÉES ULTRAMONTAINES, AGITATRICES ET RÉVO-e

LUTIONNAIRES DE M. DE LA MENNAIS.

L. Dotation du clergé. (1814). Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 230-38.

LI. De l'Université impériale. Avec cette épigraphe Parcere personis, dicere de vitiis. (1814).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1816, aux pages 376-401.

LII. Du Clergé. (1816.)

Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, pages 239-57.

LIII. Du Droit du Gouvernement sur l'Éducation. Paris, Tournachon-Molin et H. Seguin, 1817, in-8, 16 pages. (Anon.). I

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 435-50.

LIV. Observations sur la promesse d'enseigner les quatre articles de la Déclaration de 1682, exigée des professeurs de théologie par le ministre de l'intérieur. Paris, Adr. Leclère, 1818, in-8. 28 pages.

Seconde édition. Paris, au bureau du « Memorial catholique », 1824, in-8, 28 p. La première édition est anonyme.

Cet écrit a été réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 189 à 212.

LV. Nouvelles observations sur la promesse d'enseigner les quatre articles de la Déclaration de 1682, exigée des professeurs de théologie par le ministre de l'intérieur; par un rédacteur du « Mémorial catholique. Paris, au bureau du « Mémorial catholique », 1824, in-8, 16 pages.

Nous n'avons retrouvé cet écrit dans aucun des trois volumes des « Mélanges de l'auteur.

LVI. Observations sur un Mémoire pour le sieur Jacques-Paul Roman, par M. Odilon Barrot. (1818).

Réimprimées dans le premier recueil des « Mélanges religieux et politiques de l'auteur, 1819, aux pages 308-17.

Le sujet du Mémoire était cette question: Un citoyen peut-il être contraint à tapisser le devant de sa maison lors du passage du Saint-Sacrement? L'auteur des Observations est pour l'affirmative. (Voy. les nos LXIV et LXV).

LVII. De l'Éducation du peuple (1818).

Réimprimé dans le premier recueil des «< Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 402-23.

Aphorisme tiré de ce livre, opposé à l'auteur des Paroles d'un croyant » et au rédacteur du Peuple constituant».

Il y a eu, il y aura à peu près la même proportion entre le nombre de ceux qui possèdent et le nombre de ceux qui ne subsistent que de leur travail. Est-ce à troubler cette proportion que vous tendez? Alors, en parlant du bonheur des hommes, vous rêvez la destruction de la Société.

LVIII. Sur les attaques dirigées contre les frères des écoles chrétiennes. (1818.) Réimprimé dans le premier recueil des 6 Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 421-34.

LIX. De l'Éducation, considérée dans ses rapports avec la liberté. (1818).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et politiques de l'auteur, 1819, aux pages 451-67.

LX. Sur une demande faite aux évêques par le ministre de l'intérieur. (1819.)

Imprimé dans le premier recueil des « Mélanges re-a ligieux et philosophiques» de l'auteur, 1816, aux pages 213-17.

Le ministre de l'intérieur demandait que les évêques rendissent compte des aumônes faites à leurs séminaires.

LXI. Sur la prétention de l'autorité civile de forcer le clergé à concourir à l'inhumation de ceux à qui les lois de l'Église défendent d'accorder la sépulture. (1819).

Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 318-26.

LXII. Sur l'arrangement conclu avec le Saint-Siége. (1819).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIII. Sur l'éducation des filles. (1819).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIV. Sur un arrêt rendu par la Cour de cassation. (1819).

Sur l'appel réitéré d'un protestant, M. Roman, condamné à 6 francs d'amende pour avoir refusé de tendre le devant de sa maison sur le passage de la procession du Saint-Sacrement. (Voy. le n° LVI).

LXV. Lettre à M. l'éditeur « du Conservateur », 15 janv. 1820.

A l'occasion d'une lettre de M. Odilon Barro: à M. de La Mennais sur le sujet précédent.

Ces deux écrits ont été réimprimés à la suite l'un de l'autre dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVI. Sur l'état du clergé de France. (1820).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVII. De la Liberté. (1820).

Philippique violente contre la liberté. Voy. sur ce morceau la dernière note du no CXLII.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVIII. Quelques Réflexions sur la censure et l'Université. Paris, de l'impr. de Cosson, 1820, in-8, 16 pag.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIX. Réflexions sur la nature et l'étendue de la soumission due aux lois de l'Eglise en matière de discipline, à l'occasion d'un discours prononcé par M. le ministre de l'intérieur, le 21 novembre dernier, lors de la pose de la première pierre du séminaire de Saint-Sulpice. Paris, à la libr. grecque-lat.-allem., 1820, in-8 de 16 p.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

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LXXV.

Politique de l'Angleterre à l'égard de l'Espagne. (1823).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXVI. Conduite ambiguë du ministère français dans les affaires d'Espagne. (1823). Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélange de l'auteur, 1826.

LXXVII. De l'Opposition: (1823).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXVIII. Quelques Réflexions sur notre état présent. (1823).

Réimprimés dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXIX. De la Tolérance. (1823). Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXX. Quelques Réflexions sur le procès du « Constitutionnel » et du « Courrier », en 1825, et sur les arrêts rendus à cette occasion par la Cour royale. Paris, au bureau du «Mémorial catholique ». 1825, in-8, 43 pag., 1 fr.

Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'auteur (1835).

déféra aux tribunaux le

Le 30 juillet 1825, M. le procureur-général Bellard « Constitutionnel » et le Courrier français », et conclut à ce que ces deux journaux fussent suspendus, le « Constitutionnel » pendant un mois, et le « Courrier français » pendant trois mois, attendu que l'esprit desdits journaux résultant de l'ensemble de leurs feuilles, et notamment d'une succession d'articles cités en entier par l'exposant dans un cahier signé de lui, est de nature à porter atteinte au respect dù à la religion de l'Etat. »

Le prétexte de M. de La Mennais était de défendre les deux journaux incriminés, mais son but réel était d'attaquer cette même religion de l'Etat, sa marotte

d'alors, et de préconiser l'unité de l'Eglise, l'ultramontanisme en un mot.

LXXXI. Du Projet de loi sur le sacrilége, présenté à la Chambre des pairs, le 4 janvier 1825. Paris, au bureau du Memorial catholique », 1825, in-8, 19 p. Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

Dans la réimpression, la date du projet de loi porte, par erreur, celle du 4 janvier 1832, quand l'écrit original est de 1825.

LXXXII. Du Projet de loi sur les congrégations religieuses de femmes, présenté à la Chambre des pairs, par monseigneur l'évêque d'Hermopolis, le 4 janvier 1825. Paris, au bureau du « Memorial catholique », 1825, in-8, 30 pages. 1 fr. 30 c.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXXIII. In quatuor articulos declarationis anno 1682 editæ aphorismata, ad juniores theologos. Auctore F. D. L. M. Parisiis, au bureau du « Mémorial catholique», 1826, in-8,8 pag.

LXXXIV. Sur un caractère de la faction révolutionnaire.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXXV. Lettre au rédacteur de « la Quotidienne», 11 avril 1826.

Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'autear, 1835.

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LXXXVI. Sur la poursuite judiciaire dirigée contre le « Drapeau blanc >> sujet de l'Université. II. Sur le même sujet.

Reimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXXVII. Lettre au rédacteur du Mémorial catholique » sur le jugement du tribunal de police correctionnelle dans le procès de M. de La Mennais. Juillet 1826.

Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'autear, 1835.

LXXXVIII. Éducation publique.

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXXIX. Doctrines générales (du journal « l'Avenir ». Introduction). Avenir, 16 octobre 1830.

Réimprimé dans les « Mélanges catholiques », t. I, 1831.

XC. Sur les libertés publiques. 16 octobre 1830.

Article de l'Avenir, réimprimé dans les troisiè mes Mélanges de l'auteur, 1835.

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XCI. De la position du gouvernement. 17 octobre 1830.

Article de l'Avenir », réimprimé et dans les « Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in-8) et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCII. De la Séparation de l'Église et de l'État. 18 octobre 1830.

Article de « l'Avenir », réimprimé d'abord dans les << Mélanges catholiques D (1831. 2 vol. in-8), et ensuite dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835. XCIII. De la libre communication avec Rome. 26 octobre 1830.

Article de l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCIV. Nécessité de s'unir pour le maintien de l'ordre et la conservation des droits communs. 30 et 31 oct. 1830.

Deux articles de « l'Avenir », reproduits et dans les << Mélanges catholiques (1831, 2 vol. in-8) et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCV. D'une grave erreur des honnêtes gens. 9 novembre 1830,

Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques (1851, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCVI. Oppression des catholiques. 26 novembre 1830.

Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCVII. Des Doctrines de « l'Avenir »>< (journal). 7 décembre 1830.

Article de « l'Avenir », reproduit dans les Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

Les doctrines de « l'Avenir » ne furent point approuvées par les autorités ecclésiastiques; seize propositions tirées de divers numéros furent censurées par elles et soumises à l'approbation de la cour de Rome. De là naquit entre le Saint-Siège et M. l'abbé de La Mennais un différend qui dura près de deux ans.

XCVII. Le Pape. 22 décembre 1830.

Article de « l'Avenir », reproduit dans le t. II. des << Mélanges catholiques », 1831, et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

XCIX. Des Bases naturelles d'une réorganisation politique de la France.

Article de « l'Avenir », du 3 janvier 1831, réimprimé sans nom d'auteur, dans le t. I des « Mélanges catholiques », mais qui doit être de M. de La Mennais, quoiqu'il n'ait pas été réimprimé dans le t. III des Mélanges de l'auteur.

C. De la Position de l'Église de France. 6 janvier 1831.

Article de l'Avenir », reproduit d'abord dans les Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in--8), ensuite dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CI. Sur une pétition présentée à la Chambre des députés (sollicitant une

ordonnance du roi qui réduise de moitié a les archevêques et évêques, et qui mette à la retraite ceux qui seraient éliminés), et sur une ordonnance contre-signée Mérilhou. 13 janvier 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CII. Fausse direction du Gouvernement

27 janv. 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CIII. De la Loi sur les Communes.

Article de l'Avenir », du 7 février 1831, réimprimé, sans nom d'auteur, dans le t. I des Mélanges catholiques, mais qui doit être de M. de La Mennais, quoiqu'il n'ait pas été réimprimé dans le t. III des Mélanges de l'auteur.

CIV. Réponse à la lettre du P. Ventura (sur les doctrines de « l'Avenir »). 12 février 1831.

Imprimée d'abord dans l'Avenir », et reproduite dans les « Mélanges catholiques» (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835. CV. De la République. 9 mars 1831. Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques, et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CVI. Lettre de M. l'abbé F. de La Mennais. Juilly, le 7 avril 1831.

Imprimée dans « l'Avenir », no du 29 avril. En tète de cette lettre, on lit cet avis : «La lettre suivante, qui s'explique sur quelques uns des reproches les plus fréquemment adressés à « l'Avenir », avait été écrite sans aucune intention de publicité. On a cru plus tard qu'elle pourrait dissiper des préventions de bonne foi, si elle était connue; nous la donnons comme elle fut écrite, avec le désir d'éclairer ceux qui ne haïssent pas la lumière et la paix ».

CVII. Intérêts et devoirs des catholiques. 7 avril 1831.

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Article de « l'Avenir », reproduit et dans les « Mélanges catholiques (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CVIII. Du Serment politique. 28 avril 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques» et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CIX. De la Liberté. 23 mai 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CX. De la Pairie. 28 mai 1831.

Article de l'Avenir, reproduit dans les « Mélanges catholiques », et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXI. De l'Avenir de la Société. 28 et 29 juin 1831.

Deux articles de l'Avenir », réimprimés dans le

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t. I, pages 53-85 des Mélanges catholiques» (1831, 2 vol. in-8), et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXII. Du Système suivi par les ministres depuis la révolution de juillet. 1" juillet 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les « Mélanges catholiques », et dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXIII. De la Loi de justice dans ses rapports avec la Société. 3 juillet 1831.

Article de l'Avenir, reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXIV. De la Liberté religieuse. 30 août 1831.

Article de l'Avenir », reproduit dans les troisiemes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXV. Réponse à un article du « Moniteur » (à propos de la circulaire de M. l'archevêque de Paris). 14 septembre 1831.

Article de « l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXVI. Prise de Varsovie. 17 septembre 1831.

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Article de

l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

CXIX. Préface des « Mélanges catholiques ». Extraits de « l'Avenir »>, 1831. CXX. Réponse de M. de La Mennais à M. de Potter.

La Lettre de M. de Potter à M. de La Mennais est de Paris, le 4 septembre 1832. La Réponse, qui a été imprimée sans date, a dû être écrite dans le même mois. Comme nous n'avons trouvé cette Réponse imprimée dans aucun des recueils de son auteur, mais seulement dans la Censure de cinquante-six propositions extraites des divers écrits de M. de La Mennais, 1835, pages 166 et 167, nous croyons devoir la reproduire ici pour constater que les idées subversives de tout ordre sont plus anciennes qu'on ne le croit généralement chez M. l'abbé de La Mennais.

Je partage votre avis sur la marche des affaires de votre pays. On a tout perdu en se mettant à la suite de la conférence; et aujourd'hui, je ne vois pas de moyen de réparer tant de fautes, et des fautes si graves. La Belgique a, comme nous, son gouvernement de justemilieu, et s'il présente à quelques égards un caractère différent du nôtre, cela ne tient pas au fond du systè me, mais à la diversité des dispositions et de l'esprit qui domine chez les deux peuples. Du reste, les conséquences seront les mêmes, c'est-à-dire qu'après avoir beaucoup souffert, il faudra en venir, à Bruxelles comme à Paris, à reprendre par ses fondements l'œuvre

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