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so often adressed to the Bulgarian Government. The Italian Acting Agent, who had some time before been ordered to use similar language should any of his colleagues do so, immediately followed suit. || After the blowing-up of the railway bridge near Moustafa Pasha, the AustroHungarian Government, having satisfied themselves that the crime was planned on Bulgarian territory, instructed their Acting Agent, Count Forgách, to warn the Bulgarian Government that they would be held. responsible for any further damage of the same kind to the property of an Austrian Company. || Count Forgách tells me that his Excellency appealed for the support of Austria-Hungary to a proposal which he was making to the Turkish Government for the security of the frontier. He was renewing a proposal made by M. Grécoff in 1899 for the establishment of a service of joint patrols upon the frontier, to which no answer had been received at the time. It also included other matters, such as delimitation and arrangements for the frontier traffic, which could afford to wait, but he thought it very desirable to organize the joint patrols at once. | Count Forgách, who considers this proposal a proof of M. Daneff's good faith, has telegraphed it to Vienna. He thinks the suggestion a practical one, although he foresees objections on the part of the Turkish Government to it as implying an equality between Turkish and Bulgarian troops, when, for instance, it is laid down that the joint patrols shall be under the command of the senior officer or non-commissioned officer of either side. Count Forgách does not find any record of a proposal of this kind having been known to his Agency in 1899, nor have I any recollection of it. F. Elliot.

Nr. 13250. TÜRKEI. Der Botschafter in London an den englischen Minister des Ausw. Zustand in Mazedonien. Die bulgarische Regierung unterstützt die Banden.

Londres, 20. April. (April 22.)

Pour fair suite à sa communication du 22 Février dernier, ayant pour but d'éclairer le Marquis de Lansdowne sur la situation actuelle dans les provinces Européennes de la Turquie, Musurus Pacha a l'honneur de fournir à sa Seigneurie les informations complémentaires suivantes au sujet des arrestations de malfaiteurs, de la délivrance par les troupes Impériales de Chrétiens tombés entre les mains des bandes Bulgares, de l'organisation de ces bandes, et de leurs rencontres avec les troupes Impériales, ainsi que de la perpétration d'excès et de crimes par des Bulgares sur le territoire de la Principauté, au détriment de Musulmans et

de la distribution d'armes et d'effects aux insurgés. Cet exposé se rapporte à des incidents survenus jusqu'au 21 Février dernier, et démontre tout d'abord que les autorités Impériales ont employé les mesures les plus énergiques pour sévir contre les malfaiteurs, quels qu'ils fussent, dans les trois vilayets de Monastir, Kossovo et Salonique. || C'est ainsi que dès les 10 et 11 Janvier le Vali de Kossovo a fait savoir que dans les Cazas de Bregrin et de Kilan (district de Prechtiné) trente-trois criminels et trente-huit déserteurs avaient été saisis et livrés aux autorités judiciaires, tandis qu'une cinquantaine de malfaiteurs et d'anciens repris de justice avaient été arrêtés dans diverses autres localités de ce vilayet. || Le Vali de Salonique a télégraphié le 7 Janvier que quatre malfaiteurs condamnés par défaut pour divers crimes, venaient d'être arrêtés dans le Caza de Yenidje, et, le 10 du même mois, qu'un prêtre Grec, nommé Anghéli, avait été blessé près du Monastère de Tekrech, et que les aggresseurs, Pascal Lazo et Metro Youvan, avaient été mis en état d'arrestation. || De son côté, l'Inspecteur-Général des vilayets de Roumélie a fait savoir le 24 Janvier dernier au Gouvernement Impérial que, sur 398 malfaiteurs arrêtés du 29 Décembre, 1902, au 10 Janvier, 1903, 358 étaient Musulmans et 40 Chrétiens. || Le 15 Janvier dernier le Ministre de la Guerre informait le Grand Vizir qu'un jeune homme, du nom de Yorghi, fils d'un commerçant du village d'Aghistos, près de Monastir, avait été enlevé par des brigands déguisés en gendarmes, et qu'il venait d'être délivré par les troupes Impériales dans le Caza de Rikalar. || Plusieurs Chrétiens retenus prisonniers entre les mains des Musulmans ont été délivrés par les autorités locales. C'est ainsi que le Vali de Monastir a fait savoir le 4 Février dernier que deux Chrétiens de Kirtsovo, qui avaient été enlevés par le brigand Dano, et les nommés Terassimo Yanos, du village de Mavro, et Stefko, du village de Horlovo, venaient d'être délivrés. || Plus tard, c'est-à-dire le 16 Février, le même Vali a télégraphié que Stephen et Aléko, du village de Rikalar, qui avaient été enlevés par le brigand Halil, avaient été récemment délivrés. || Un télégramme du même vilayet, en date du 28 Janvier dernier, a annoncé que le brigand Haïreddin, accusé d'avoir enlevé plusieurs Chrétiens dans un village du Canton de Perlépé et d'avoir dévalisé deux habitants de Karatsovo, venait d'être arrêté, et que les nommés Moussa, Omer, et Halid, originaires de Florina. qui avaient blessé trois Chrétiens à Kesrié, avaient été mis en état d'arrestation. || Le Vali de Kossovo a télégraphié le 3 Février que trois Musulmans d'Akva, accusés de divers méfaits, venaient d'être également arrêtés. || D'autre part, le Vali de Yanima a informé le Gouvernement Impérial, par voie télégraphique, qu'un habitant du village de Markah,

qui avait assassiné une jeune fille du même village nonimée Meryem, avait été emprisonné.

Le Vali de Kossovo a télégraphié le 5 Février que soixante malfaiteurs, dont la plupart étaient Musulmans, venaient d'être arrêtés dans differents villages du district de Pretchiné. || Le Vali de Salonique, dans un télégramme du 7 du même mois, a rapporté que les nommés Mihal, Gavril Atzo et Thana Rosto avaient été arrêtés pour avoir assassiné dans le Caza de Stroumdza deux villageois qui avaient fait des dépositions au sujet de certains actes de brigandage. || Voici maintenant une liste d'arrestations mentionnées par le Vali de Scutari dans un télégramme en date du 5 Février dernier: Du 1er au 31 Décembre, 1902, on a arrêté dans ledit vilayet 19 criminels et déserteurs, et du 1er au 21 Janvier, 1903, 156 malfaiteurs et 35 déserteurs. Dans le même télégramme, ledit Vali a ajouté qu'Essad Pacha, Chef de la Gendarmerie, a été envoyé à Durazzi pour y activer les poursuites. Le Vali de Salonique a fait savoir par télégraphe, le 6 Février, que le brigand Alexi et ses compagnons qui avaient tiré des coups de fusil sur la maison du Gouvernement du Canton de Torvi, dans le district de Serrès, ont été saisis et livrés aux autorités, et que deux autres individus, accusés de meurtre, ont été également arrêtés. Dans différents télégrammes datés du 9 Février dernier, le Vali de Monastir a annoncé les arrestations de plusieurs malfaiteurs, ainsi que celle de l'agitateur Milan Risto de ses frères Terno et Stavra, affiliés au Comité Bulgare et qui avaient tiré sur les troupes Impériales. || Dans d'autres télégrammes, en date des 8, 11 et 12 Février dernier, le même Vali a fait part au Gouvernement Impérial de plusieurs arrestations de criminels et de meurtriers, tandis que le Vali de Salonique a télégraphié sous la même date que deux des assassins du gendarme Mehmed avaien été arrêtés. || Le 16 Février dernier le Vali de Monastir a télégraphié que huit individus, complices dans l'assassinat du prêtre Grec Nicolas, avaient été livrés aux autorités, et le 21 du même mois ce Vali a fait savoir que le brigand Mahmoud et deux de ses complices dans l'enlèvement d'une jeune Chrétienne du village de Kalben, venaient d'être capturés. || Ces exemples suffiront pour montrer l'énergie avec laquelle les autorités Impériales ont poursuivi, sans distinction de race ni de religion, un nombre considérable de criminels dans les vilayets de Salonique, Kossovo, et Monastir. Il y a même une liste de 156 malfaiteurs appréhendés rien que dans le Caza de Starova, du 7 au 20 Janvier, qui est accompagnée d'un rapport sur les motifs de ces arrestations. Les fonctionnaires Ottomans en Roumélie non seulement ont fait opérer les arrestations dont les principales ont été signalées plus haut, mais ont veillé à la suppression du brigandage et ont fait pour

chasser sans répit les bandes Bulgares armées. || Nombreuses ont été les rencontres avec ces bandes. Le Vali de Salonique a télégraphié le 12 Janvier, suivant les informations fournies par le Gouverneur de Serrès, qu'une quinzaine de brigands Bulgares avaient dressé une ambuscade près de Nevrekop pour dévaliser le courrier de cette ville, mais qu'ils avaient été dispersés par les gendarmes qui escortaient le dit courrier. | Sans entreprendre d'énumérer toutes les rencontres des troupes Impériales avec les brigands, on peut affirmer qu'elles ont été très fréquentes. Par exemple, dans les premiers jours de Février le Ministre de la Guerre fait savoir qu'il y a eu une rencontre à Analipsi entre un détachement de troupes Impériales et une bande de brigands sous le commandement de Trochka et que celui-ci y a été tué. Il ajoute que le même détachement a eu une autre rencontre près de Kilissori, avec la bande du brigand Goda, et qu'un brigand a été tué et deux autres blessés. || D'autre part, le Vali de Monastir a télégraphié le 21 Janvier au Gouvernement Impérial que le Major Bulgare Davizoff se dirigeait vers Kesrié avec une trentaine de Bulgares armés, et que des renforts avaient été envoyés dans cette localité pour assurer le maintien de l'ordre.

Les irruptions des bandes Bulgares sur le territoire Ottoman n'ont pas discontinué. Dans une lettre à son Excellence Tewfik Pacha. Ministre des Affaires Étrangères, en date du 4 Février, le Ministre de la Guerre a rapporté qu'une rencontre eut lieu dans le village d'Izlichté, Canton de Resné, entre des brigands et des troupes Impériales; deux de ces brigands furent tués et capturés. Un autre détachement de soldats a encore tué un brigand et en a blessé deux à Koritché. || De son côté, le Vali de Monastir a télégraphié le 9 Février que plusieurs bandes de brigands étaient poursuivies, notamment celle qui avait enlevé et mis à mort le prêtre Grec Nicolas dans le village de Palinez. | Dans un télégramme du 10 Février, le Vali de Salonique a fait savoir que plusieurs chefs en Bulgarie ont organisé des bandes dans le but de faire des incursions sur le territoire Ottoman; qu'une bande composée d'une quarantaine de brigands a franchi les Balkans à Rilé, et est partie dans la direction de Babronechté, après avoir mis le feu à une dépendance d'un corps de garde Ottoman sur la frontière; que les fugitifs de Laziné se joignaient partout aux brigands; que le Prince de Bulgarie leur avait fait un don de 10 000 fr., et que des souscriptions étaient ouvertes en leur faveur avec l'assentiment des autorités Bulgares. || Une autre dépêche télégraphique du même Vali, en date du 11 Février, décrit les agissements des bandes Bulgares. Voici la traduction de ce télégramme: „Le Gouverneur de Serrès me transmet les renseignements suivants sur la situation dans le Caza de Nazlik:-1

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Les brigands qui se concentrent dans les villages de Laziné, de Tsiné (Roumélie-Orientale), se proposent d'attaquer, avec le concours des fugitifs de Nazlik, le village de Tikorite, en deçà de la frontière. Ils ont fait savoir aux villageois qu'ils incendieraient leurs maisons s'ils ne se joignaient pas à eux."" || Le Vali de Kossovo a télégraphié le 18 Février qu'une rencontre avait eu lieu la veille entre un détachement de troupes Impériales et une bande de brigands à Radovitché; que sept brigands avaient été tués; et que, le Sous-Gouverneur de Palanka ayant été informé qu'une bande de brigands Bulgares se préparait à passer la frontiere du côté de Djénen Déré, un détachement de troupes avait été envoyé à sa poursuite. || Non seulement les autorités Impériales se sont gardées contre les incursions, mais encore elles ont prévenu en temps utile le Gouvernement des préparatifs qui se faisaient pour envahir le territoire Ottoman. || Voici un télégramme du Vali d'Andrinople à ce sujet (15 Février, 1903): ,,Nous apprenons qu'une bande révolutionnaire est en voie d'organisation à Harmanlidé Haskioï. Déjà 300 individus s'y sont enrôlés. Des souscriptions ont été ouvertes pour leur procurer des vêtements et des munitions." || Un autre télégramme de la même date porte que les Comités Bulgares sont en train d'organiser des bandes armées qui franchiront la frontière à Tirnovo et qu'ne grand quantité d'armes et de munitions est expédiée à Karabinas. || De son côté le Vali de Salonique a télégraphié le 20 Février ce qui suit: - Nous apprenons que des préparatifs militaires sont faits à Philippopoli et à Sophia; qu'une bande de 300 révolutionnaires se propose de passer la frontière du côté de Tzéleblich; qu'un régiment d'infanterie et un régiment de cavalerie Bulgares ont reçu l'ordre de se tenir prêts pour toute éventualité. Nous prenons de notre côté toutes les dispositions nécessaires." || D'autre part, le Vali de Kossovo a télégraphié le 18 Février: 1 „On nous informe qu'une bande de 500 brigands Bulgares sous le com mandement de Dondzef se prépare à passer la frontière entre Sivri-Tépé et Hamidié. Nous avons envoyé des renforts à nos corps de garde sur la frontière." || Pendant ce temps, les autorités Impériales ont continué à ne rien négliger pour délivrer les Chrétiens retenus prisonniers. C'est ainsi que l'Inspecteur-Général des vilayets de Roumélie a télégraphié, sous la date du 4 Février, que les nommés Yanco, Stefco, Cosba, et Philippe, qui avaient été enlevés par des brigands, venaient d'être délivrés. Le Vali de Monastir a télégraphié le 16 Février qu'une jeune fille Chrétienne, enlevée à Dibré par le brigand Tahir Tako et son fils, a été délivrée. Si la tâche de s'emparer des malfaiteurs, de réprimer l'agitation et de combattre les bandes Bulgares armées a présenté jusqu'à ce jour tant de difficultés, c'est que les révolutionnaires et les brigands ont certainement reçu des encourage"

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