XXIII. A madame la présidente de Lamoignon,1 sur le portrait du père Bourdaloue qu'elle m'avait envoyé. 3 4 Du plus grand orateur 2 dont la chaire se vante XXIV. Enigme. Du repos des humains implacable ennemie, 5 yeux. 10 à 82 ans; J.-B. Rousseau observe, au sujet de ces deux vers qu'Arnauld est enterré à Bruxelles, sous l'autel d'une petite chapelle... Brossette répond qu'il connaît les circonstances de la mort d'Arnauld, le lieu de sa sépulture, etc.; mais qu'il n'a pas cru devoir en parler dans son commentaire... Rousseau insiste au contraire sur ces détails. « On est bien aise, dit-il, d'apprendre tout ce qui regarde les grands hommes, et vous donneriez par là l'intelligence des plus beaux vers que Boileau ait jamais faits.» Lett. de id., II, 189, 206, 213. Cette épitaphe est bien versifiée, mais un peu longue. Le Brun. V. O. 1713, La présidente de *** 1 sur. P. C. O. D'après le manuscrit : Madame l'intendante... 2 M. Daunou observe que Massillon n'était point encore assez connu. 3 P. C. O. D'après le manuscrit, jeune et sage intendante... Et dès mes plus jeunes ans, faute d'impression de l'édition de Saint Marc: le vers aurait treize syllabes. 5 P. C. O. On lit dans le manuscrit: mes plus saintes... 6 V. 1713. Des censeurs de** n'eut. 7 Vers 9 et 10. Un auteur moderne prétend que c'est cet éloge d'Arnauld Je me repais de sang, et je trouve ma vie Dans les bras de celui qui 1recherche ma mort. z XXV. Quatrain sur un portrait de Rocinante, cheval de don Guichot. 5 TEL fut ce roi des bons chevaux, Rossinante, la fleur des coursiers d'Ibérie, Qui trottant nuit et jour et par monts et par vaux, XXVI. Fragment de la relation d'un voyage à Saint-Prix. J'AI beau m'en aller à Saint-Prit : Ce saint qui de tous maux guérit, Ne saurait me guérir de mon amour extrême. Si vous ne prenez soin de me guérir vous-même, Je ne sais plus du tout à quel saint me vouer. 5. 5 qui a fait supprimer la pièce entière dans le Boileau de la jeunesse ( elle est conservée dans le Boileau classique, et on la trouve dans Br., n. 43 ; S.-M., n. 27, E.; S.-S., II, 527 ). 1 P. C. O. Manuscrit... Les bras qui cherchent ma mort. 2 Une puce. Boil., 1713... ( Voy. tome IV, lett. des 29 sept. et 7 nov. 1703). Cette énigme est supprimée aux Boil. class. et de la jeun. ( est à Br., n. 33; S. M., n. 31, E.; S.-S., II, 532 ). 5 Texte de 1701 et 1713. Brossette et presque tous les autres éditeurs ont mis le véritable nom, Don Quichotte (les nos xxv et xxvi sont à Br., n. 35; S.-M., n. 20, E.; S.-S., II, 515). 4 Ces vers, dit Brossette, faisaient partie d'une relation d'un voyage à Saint-Prix (c'est la véritable orthographe, d'après les dictionnaires géographiques), dont il rapporte en note un autre fragment (ce sont les vers que nous donnons au no xxvi). 5 Boileau se moquait lui-même de cette petite pièce; il en disait, au rapport de Brossette : « Quand je mourrai, je veux la léguer à M. de Benserade : « elle lui appartient de droit, j'entends pour le style. (et même pour le fond, dit Saint-Marc, ibid.) » XXVII. Vers pour mettre au-devant de la Macarise,1 roman allégorique de l'abbé d'Aubignac, où l'on expliquait toute la morale des stoïciens. LACHES partisans d'Épicure, 2 3 Qui, brûlans d'une flamme impuré, Ce roman plein de vérité, XXVIII. Fable d'Ésope. Le Bûcheron et la Mort. * Il souhaite la mort, et cent fois il l'appelle. 5 5 1 V. O. 1701. Au-devant d'un roman allégorique, où... Ils n'y furent pas mis. Voy. tome IV, lett. du 9 avril 1702.-Supprimés au Boil. class.; conservés au Boil. jeun. ( ils sont à Br., n. 27; S.-M., n. 34, E.; S.-S., II, 496). 2 Texte de 1701 et 1713, et non pas brilants comme le dit un moderne. Il faudrait à présent brúlart ( on parle de cette question grammaticale au tome I, sat. vi, note du vers 38). 5 L'école de Zénon. Bòil., 1713. Elle est à Br., n. 31.; S.-M., n. 1, P.; S.-S., II, 487. V. E. Texte de 1701 et 1713. Dans quelques éditions modernes telles que 1809 et 1825, Daun.; 1815, Did.; 1821, 1824 et 1828 Am.; 1824, Fro.; 1826, Mart... on a mis simplement Le Búcheron et la Mort, fable; de sorte qu'on n'indique point, comme Boileau, la source où il avait puisé sa fable. La Mort vint à la fin : Que veux- tu? cria-t-elle. XXIX. Impromptu sur la prise de Mons. N. B. Nous le rapportons à l'article des Pièces attribuées, no II. XXX. Sur Homère. Ηειδον μὲν ἐγών, ἐχάρασσε δὲ θεῖος ὅμηρος Cantabam quidem ego, scribebat autem dius Homerus. “ QUAND la dernière fois, dans le sacré vallon, Chacune à les louer se montrant empressée, 1 Prompt à se corriger est une cheville qui ralentit la chute de cette pièce. Saint-Marc, V, 461 (c'est un des vers qui ont été notés par d'Alembert). 2 D'Alembert (III, 82, note 19) a indiqué par des lettres italiques les fautes qu'il trouve dans cette fable. Il n'y a que trois vers ( 4, 6 et 9) qui aient échappé à sa critique. « La sensibilité, dit-il, respire à chaque vers dans la fable de La Fontaine sur le même sujet (liv. I, fab. 16), fable que Boileau, s'il faut en croire Louis Racine, trouvait languissante. » MM. Daunou et Planche approuvent le jugement de d'Alembert. 5 Vers grec de l'Anthologie. Boil., 1713. F. N. R. On a omis ce vers dans une foule d'éditions, telles que 1732, G: 1736, Br.; 1741, 1751 et 1766, A.; 1770, 1789 et 1803, P.; 1784, Evr.; 1781, 1788, 1800 et 1815, Did.; 1793, Pal.; 1800, Léviz.; 1808 et 1814, Le Br.; 1815, Lécr.; 1816, Avi.; 1818, Led.; 1823, Class.; 1824, Pl.; 1828, Thi.; 1829, A. L. Après ce vers, on lit dans le manuscrit : 1. « Quatrain fait par M. Charpentier pour exprimer la pensée de ce fragment de l'Anthologie. » 2. Le même quatrain que nous rapportons au tome IV, lettre du 4 mars 1703... 3. Cette indication : « Dixain fait par M. Despréaux pour exprimer la même pensée (il est à Br., n. 39; S.-M., n. 26, E.; S.-S., II, 531.). » 4 F. N. R. Cette traduction est ainsi placée dans le manuscrit et dans l'édition de 1713. Elle est aussi omise dans la plupart de celles qu'on a citées à la note 3.-Dans le manuscrit on lit dirus; dans l'édition de 1713, dius. Apprenez un secret qu'ignore l'univers, Leur dit alors le dieu des vers: 1 Jadis avec Homère, aux rives du Permesse, XXXI. Plainte contre les Tuileries. 3 7 AGRÉABLES jardins, où les Zéphirs et Flore De mon premier bonheur la gloire enfin passée. 5 10 15 1 P. C. (Lettre de 1703). Au lieu des vers 5 et 6, il y avait seulement : 2 De leur auteur, dit-il, apprenez le vrai nom. Voy. au tome IV, lettres des 4 mars, 8 avril, 3 juillet et 2 août 1703. 5 C'est le titre donné à cette pièce par Saint-Marc qui le premier l'a tirée de la lettre à Le Verrier( même tome IV, lett. de 1703) où elle était, dans l'édition de 1713, pour la placer parmi les poésies... Il a eu raison à notre avis, puisque, d'après la lettre, Boileau avait remanié le sujet traité originairement par Le Verrier, et en avait fait un ouvrage entièrement a LUI, TOME II. 57 |