Et quà pauper aquæ Daunus2 agrestium 2 Il transporte au Prince la sécheresse du pays. Hypallage. Hellénisme: comme on dirait en grecλawv ExpaτnoεV Daunus vivait exilé dans la Pouille; il en devint Roi. Horace le nomme bien à dessein, comme ayant aussi fait forTM tune par son mérite. 1. AD JULUM ANTONIUM. A se victorias Augusti, spiritu Pindarico celebrari non posse. Pindarum quisquis studet æmulari, Nititur pennis, vitreo daturus 5 Monte decurrens velut amnis, imbres Laurea donandus Apollinari, Sen Deos, Regesque canit, Deorum 2 Sive, quos Elea domum reducit 'Pindarum. Le premier des poëtes lyriques pour la subli mité. 2 Dithyrambos, hymnes faits pour être chantés dans les fêtes de Bacchus. 3 Pugiles, ceux qui combattaient à coups de poing, armés de cestes ou gantelets. 20 20 Munere donat; Flebili sponsæ juvenemve raptum 25 Multa Dircæum levat aura cycnum, Grata carpentis thyma per laborem 6 Concines majore Poëta plectro Cæsarem, quandoque trahet feroors 35 Per sacrum clivum, meritâ decorus Fronde, Sicambros; 40 Quo nihil majus meliusve terris Concines lætosque dies, et Urbis 45 Tum meæ (si quid loquar audiendum) Tuque, dum procedis, lo triumphe, Dirce, fontaine célèbre près de Thèbes. 5 Il renvoie à Jule-Antoine lui-même, l'invitation flatteuse que celui-ci lui avait faite. 6 Auguste était alors occupé d'une expédition en Ger manie. Te decem tauri, totidemque vaccæ, 60 Fronte curvatos imitatus ignes www II. AD MELPOMENEN. Illi acceptum refert, quòd poëtas inter celebretur. 5 Quem tu, Melpomene, semel Victorem, neque res bellica Deliis Quòd Regum tumidas contuderit minas, 10 Sed, quæ Tibur aquæ fertile præfluunt, 15 Dignatur soboles inter amabiles Vatum ponere me choros; Et jam dente minùs mordeor invido. Ö, testudinis aureæ Dulcem quæ strepitum, Pieri, temperas! O, mutis quoque piscibus 20 Donatura cycni, si libeat, sonum! 'L'Isthme de Corinthe, où l'on célébrait tous les trois ans les jeux nommés Isthmiques. 2 L'illustreront par des vers semblables à ceux d'Alcée et de Sapho, tous deux de l'île de Lesbos dans l'Eolie. Totum muneris hoc tui est, Quòd monstror digito prætereuntium, Romanæ fidicen lyræ; Quòd spiro et placeo, si placeo, tuum est. Claudii Drusi Neronis de Rhætis et Vindelicis Qualem ministrum fulminis alitem, Jupiter in Ganymede flavo; Venti paventem; mox in ovilia Ceux qui mettent Rhæti, en disant que Drusus ne combattit que les Vindéliciens au pied des Alpes rhétiennes, doivent expliquer comment le combat se donne dans la Rhéthie, sans que les Rhètes, également ennemis des Romains, s'y trouvent. N'est-il pas plus naturel de dire que les premiers étaient venus au secours des derniers? Cela n'empêche pas que Tibère n'attaquât ces mêmes peuples d'un autre côté. 2 Après ce mot, on trouve ordinairement une strophe estière visiblement intercalée; et qui, si elle est d'Horace, ne |