Historia de las ideas estéticas en España, Zväzok 5

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A. Pérez Dubrull, 1891 - 524 strán (strany)
 

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Strana 315 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux!
Strana 42 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Strana 103 - Tout a changé pour nous, mœurs, sciences, coutumes, Pourquoi donc nous faut-il, par un pénible soin, Sans rien voir près de nous, voyant toujours bien loin, Vivant dans le passé, laissant ceux qui commencent...
Strana 349 - Et sur l'Académie, aïeule et douairière, Cachant sous ses jupons les tropes effarés, Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier ! Je fis une tempête au fond de l'encrier...
Strana 105 - II s'admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient-il vers moi? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu'il ignore peut-être. Mon doigt sur mon manteau lui dévoile à l'instant La couture invisible et qui va serpentant Pour joindre à mon étoffe une pourpre étrangère. Je lui montrerai l'art , ignoré du vulgaire , De séparer aux yeux, en suivant leur lien, Tous ces métaux unis dont j'ai formé le mien.
Strana 350 - J'ai pris et démoli la Bastille des rimes. J'ai fait plus : j'ai brisé tous les carcans de fer Qui liaient le mot Peuple, et tiré de l'enfer Tous les vieux mots damnés, légions sépulcrales; J'ai de la périphrase écrasé les spirales ; Et mêlé, confondu, nivelé sous le ciel L'alphabet, sombre tour qui naquit de Babel, Et je n'ignorais pas que la main courroucée Qui délivre le mot délivre la pensée.
Strana 105 - La couture invisible et qui va serpentant Pour joindre à mon étoffe une pourpre étrangère. Je lui montrerai l'art, ignoré du vulgaire, De séparer aux yeux, en suivant leur lien, /Tous ces métaux unis dont j'ai formé le mien. Tout ce que des Anglais la muse inculte et brave, Tout ce que des Toscans la voix fière et suave, Tout ce que les Romains, ces rois de l'univers, M'offraient d'or et de soie, a passé dans mes vers.
Strana 5 - Como apenas somos leídos, libres somos para dar a nuestras ideas el desarrollo y el rumbo que tengamos por conveniente, y quien tenga la fortaleza de ánimo necesaria para resignarse a este perpetuo monólogo, podrá hacer insensiblemente su educación intelectual por el procedimiento más seguro de todos, el de escribir un libro cuya elaboración dure años. Entonces comprenderá cuánta verdad encierra aquella sabida sentencia: "El que comienza una obra no es más que discípulo del que la acaba".
Strana 418 - Ah ! malheur à celui qui laisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche ! Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
Strana 105 - Moi je suis ce fondeur : de mes écrits en foule Je prépare longtemps et la forme et le moule ; Puis sur tous à la fois je fais couler l'airain : Rien n'est fait aujourd'hui, tout sera fait demain.

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