ACTE II. SCÈNE PREMIÈRE. SCÈNE II. NINON, HORTENSE, DORLIS, AUBERTIN. DORLIS. Eh! oui; Gourville est mort: tout le monde le dit. Non! toujours non! quel homme avec sa négative! Ainsi, quand on est mort, il faut qu'on vous l'écrive? AUBERTIN. Non; mais des faits bien sûrs: voilà ce qu'il me faut. Vous autres batailleurs, vous prenez tout d'assaut; Nous marchons posément, nous autres gens d'affaires. Énoncez, produisez des preuves qui soient claires. DORLIS. Allons. Cela viendra; mais, sans vous gendarmer, A madame Ninon daignez vous informer. J'ai voulu tout exprès vous conduire chez elle. AUBERTIN. Qu'en pensez-vous, madame? NINON. On m'a dit la nouvelle. HORTENSE. Il est certain qu'hier le bruit en a couru. Si cela se trouvait au moins dans la gazette! DORLIS. Ah! mon cousin germain. AUBERTIN. Comment démontrez-vous que du susdit cousin |