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Les premières éditions ont donné pour titre : De duabus sororibus, meretriculis ex Illyrico, Gentia et Chloe, quæ romana castra cum matre lena seque

Arsacides. Nom des descendants d'Arsace, fondateur rentur. On a prétendu que ce titre avait été écrit par une du royaume des Parthes.

Les étendards de Rome. Allusion aux drapeaux qui furent enlevés aux Romains après la défaite et la mort de Crassus.

main d'un siècle postérieur, et l'on s'est fondé sur le témoignage de Properce, qui atteste formellement avec plusieurs auteurs qu'il n'était pas permis d'introduire des femmes dans les camps romains. Cependant Suétone (Vie d'Auguste, chap. XXIV) rapporte qu'il a fallu

La trahison d'une jeune fille. Il s'agit de Tarpéia maintenir par des édits l'observation de cette ancienne livrant aux Sabins le Capitole.

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coutume.

Bérénice. Fille de Ptolémée Philadelphe, ou de Mayas, frère de Ptolémée Philadelphe et roi de

Cyrène, épouse de Ptolémée Évergète. Pendant uns

guerre que ce prince soutenait, Bérénice fit vœu de consacrer sa chevelure dans le temple de Vénus, si Ptolémée revenait vainqueur. Le vœu fut accompli; mais le lendemain on ne retrouva plus la chevelure. Conon, mathématicien célèbre, déclara qu'elle avait été transportée au ciel, et changée en une constellation de sept étoiles qui se trouvent à la queue du Lion.

IV.

Ses flots séparent deux contrées. C'est le seul vers qui reste de quatre livres sur les amours écrits par Cornélius Gallus. Il a été conservé par Vibius Sequester, et déterré par Barth, qui l'a cité le premier dans ses Adversaria, lib. XVII, cap. 11.

NOTES

SUR LES ÉLÉGIES DE MAXIMIEN.

ÉLÉGIE I.

Qui mérita jadis à Socrate la palme..... Platon nous montre souvent Socrate conversant à table avec ses amis; d'où Maximien conelut que Socrate avait, comme Caton, la faculté de bien boire. Toutefois le philosophe grec le faisait sans doute avec réserve, de nême que Caton, dont Horace a dit :

Narratur et prisci Catonis

Sæpe mero caluisse virtus.

Observons que dans Socratem, le poëte fait longue la seconde syllabe qui est brève.

Ainsi Tantale poursuit dans sa soif ardente l'eau. Horace (Sat. liv. I, sat. 1, v. 68), avant Maximien, avait comparé le supplice de l'avare à celui de Tantale, et l'analogie entre les deux passages est facile à saisir.

Semblable au dragon vigilant. Le poëte fait allusion au dragon qui, suivant la fable, gardait les pommes d'or du jardin des Hespérides. Servius explique ce récit, en disant que l'esclave d'Hespérus, à qui le jardin était confié, s'appelait Draco; et Pline entend un bras de la mer qui environnait l'enceinte de ses replis sinueux.

Continuos gemitus ægra senectus habet. Le poëte, dans ce vers, fait brève la dernière syllabe de senectus, laquelle est longue comme dans tous les noms de la quatrième déclinaison.

ÉLÉGIE III.

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Illam sireniis stupefactus cantibus æquans. Nouvelle insulte à la prosodie. Si est bref dans sireniis et l'auteur le fait long.

Per quem feritura placebas. Une édition donne peritura qui n'a pas de sens, pour sauver la faute de quantité de feritura. Ri est long dans ce dernier mot

Me pedagogus adit. Ici le poëte viole la quantité: qui appartient à la quatrième conjugaison.

TIBULLE.

NOTICE SUR TIBULLE

ble, l'amour et les plaisirs. « C'est là, » s'écrie-t-il quelque part, « là que je suis bon chef et bon soldat. »

On ignore les particularités de la vie de Tibulle | dix-huit ans, il connut et suivit sa vocation véritaautant que l'on connaît ses vers. Il aima : voilà toute sa vie; et il trouva la gloire en chantant ses amours. Sa famille appartenait à l'ordre équestre, et s'était illustrée dans les charges civiles et militaires. Il naquit, on ne sait si c'est à Rome même, l'an 714 de la fondation de cette ville, 45 ans avant l'ère chrétienne, sous le consulat d'Hirtius et de Pansa, la même année, le même jour qu'Ovide, dont il devint l'ami. Horace nous le dépeint réunissant les avantages de la nature à ceux de la fortune, la beauté de la figure, la force et les grâces du corps, la noblesse de l'âme, l'abondance des biens et l'art d'en jouir,» ajoute le poëte épicurien.

Il révéla de bonne heure son talent poétique, et se fit connaître, dès l'enfance, par un petit poëme à la louange de M. Valérius Messala Corvinus, un des hommes les plus éminents de cette époque, et qui, après avoir servi le parti républicain jusqu'aux champs de Philippes, fut élevé, avec Octave, à la dignité de consul, puis, le premier, à celle de préfet de Rome. Ce panégyrique, apprécié diversement par la critique moderne, est une œuvre faiblement conçue, où brillent de beaux vers. C'était toutefois un remarquable début. Messala crut y voir surtout l'avenir d'un héros, et, pour éprouver de suite le jeune poëte, qui avait, dans ses vers, assez doctement traité de la guerre, il voulut lui en faire commencer sous lui l'apprentissage. Facilement entraîné par l'ardeur belliqueuse du jeune âge et par l'amitié de son protecteur, Tibulle l'accompagna dans une expédition en Gaule, et d'après le témoignage suspect d'un auteur anonyme, il y mérita des récompenses militaires.

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Mais bientôt s'évanouirent deux des plus précieux avantages de sa jeunesse. La vigueur native de sa constitution ne tarda pas à s'éteindre dans l'abus des plaisirs; sa complexion devint délicate et maladive, et sa pensée, riante naguère, se colora peu à peu d'une teinte de mélancolie et de tristesse, qu'y jetait l'appréhension, trop bien fondée, d'une mort prochaine. En outre, il vit lui échapper l'héritage de ses pèrès. En doit-on accuser le désordre d'une jeunesse prodigue, ou la violence des hommes, ou la rigueur des temps ? Des écrivains du nôtre n'ont pas hésité, sur la foi d'un ancien scoliaste d'Horace, à faire de Tibulle un dissipateur, un débauché vulgaire; à le montrer tout tremblant de la peur de ses créanciers, qui le poursuivaient à Rome, et fuyant à la campagne, dans la seule maison qu'ils lui eussent laissée; maison toute délabrée, et où certains commentateurs, forçant la signification d'un passage du poëte, n'accordent qu'un mauvais siége à son corps languissant, éteignent, l'hiver, le feu de son foyer, et ne lui laissent, l'été, que l'ombrage d'un seul arbre. Il ne manque à la solidité de l'imputation du vieux scoliaste qu'une condition, à savoir, qu'il n'eût pas, comme il a fait, confondu Tibulle avec un jeune patricien du même nom dont se raille une des satires d'Horace.

On attribue plus généralement la ruine de Tibulle aux suites de la bataille d'Actium, aux cupides vengeances du parti vainqueur, des vétérans d'Auguste, qui se ruèrent sur les biens de plusieurs familles nobles, et surtout des chevaliers coupables, à leurs yeux, du double crime de possé

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