Traduction nouvelle..... alté des lettres de Paris... elére de l'Ecole Normale.. SETIRES, traduction nouvelle , par M. Génin, profes- seur à la Faculté des lettres de Strasbourg Emes, traduction nouvelle, par M. Th. Guiard W POÉTIQUE, traduction nouvelle, par M. Auguste Traduction nouvelle par le même... Notice sur Sulpicia et sur Turnus 195 Traduction nouvelle, par M. M. Collet , professeur de rhétorique, et Joguet, ancien élève de l'Ecole normale. 363 Traduction nouvelle, par M. Denne-Baron.. Notes sur les élégies de Properce. JUVÉNAL. Traduction nouvelle, par M. Courtaud Divernéresse, professeur.. Kotta sar Juvénal...... Satire I. Pourquoi Juvénal écrit des satires. Satire II. Des Hypocrites... Satire III. Les Embarras de Rome. Satire IV. Le Turbot.. Satire V. Les Parasites.. Satire vi. Les Femmes..... Satire Vil. Misère des gens de lettres. 197 201 205 209 216 219 223 238 243 249 439 443 ib. 462 253 498 AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. Douze auteurs ont été réunis dans ce volume, qui contient au delà de trente. mille vers. Ce sont Horace, Juvénal, Perse, Sulpicia , Turnus, Catulle, Properce, Gallus et Maximien , Tibulle, Phèdre et Publius Syrus. Sans vouloir rien exagérer, nous pouvons dire de ce nouveau volume ce qui a été dit des premiers, ce qui sera vrai, sauf pour deux ou trois, des vingt-cinq volumes de la collection, à satoir que la réunion de ces douze auteurs est motivée. En effet les genres qu'ils représentent se touchent de très-près, et quelquefois se confondent. Dans l'épigramme comme dans la satire, dans l'apologue comme dans l'épitre philosophique, qui peut nier que la matière ne soit la même, et que le cadre seul diffère ? De mėme, par combien de points l'élégie ne touche-t-elle pas à la poésie érotique, l'ode amoureuse à ces deux genres, l'ode religieuse et historique aux poëmes tels que ceur de Catulle? Si la forme que reçoivent les sentiments du caur dans les différents pays est déterminée en grande partie par les meurs, ne peut-on pas dire que les pobles qui peignent ces sentiments sont frères de ceux qui peignent et critiquent les meors? Dans ce volume, c'est presque partout le même ordre d'idées : seulement les uns jugent là où les autres sentent. C'est aussi la même morale ; seulement les uns l'enseignent, et les autres nous la donnent à tirer de leurs passions et de leurs égarements. Enfin on peut appliquer à ce vaste recueil, mais avec plus de raison, ce que Juvénal, lequel y remplit à peine quelques feuilles, dit du sien : Quidquid agunt homines , volum, timor , ira , voluptas , (Sat. I, v. 85.) Toutes les traductions sont nouvelles. En ne les confiant qu'à des hommes de talent, on a consulté les convenances de goût et d'éludes de chacun, et on n'a pas Tout ee que font les hommes, veur, crainte, colère, volupté, joie, intrigge, voilà la matière de mon livre. a AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS. demandé, par exemple, la traduction d'un poëte élégiaque à un esprit porté satire. Cette diversité des goûts qui prouverait, à défaut d'autres raisons, co est légitime et conforme à l'esprit humain la diversité des genres, a dét la distribution des douze auteurs, et quelquefois des parties d'un même aut Malgré notre résolution de ne donner place dans cette collection qu'à de notices, et d'exclure ce qu'on appelle les morceaux littéraires, nous avons dû fa exception soit pour des choses consacrées, comme l'excellente appréciat l'abbé Arnaud, qui se lit en tête du Catulle, soit pour un de ces morcea fois exacts et brillants, où les jugements sont aussi sûrs que bien exprimés, e conjectures les plus ingénieuses ne sont, à le bien regarder, que des indu Tel est le morceau qui précède la traduction d'Horace, et que nous devons la si justement estimée de M. Patin. Nos lecteurs nous auraient su mauvais gr pas accorder quelques colonnes de plus à M. Fleutelot, traducteur de Phèdr une étude philologique sur ce poëte, pleine de savoir et de vues neuves, el ducteur de Tibulle, M. Théophile Baudement, pour de solides et intéressan jectures biographiques sur ce poëte, dont les amours sont toute la vie. Nos textes., revus avec un soin qui ne laisse aucune faute qui pouv évitée, sont conformes aux éditions les plus récentes, sauf en quelques où, dans le doute, nous nous déterminons, soit d'après le plus grand nomb torités, soit d'après les plus imposantes, là où la qualité ne nous a pas paru même côté que le nombre. |