Oeuvres complettes d'Helvetius: De l'espritChez Garnéry, 1793 |
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amour Aristote assez avoit bataille de Leuctres bataille de Salamine besoin bonheur c'étoit Chapitre Citoyens connoissance consé conséquent courage crainte desir desirs despotisme devoit différente dira-t-on doit doués douleur effet égard éléphant blanc Empires Epire espece esprit Etats étoient étoit eût femmes foible force galité Gélon général genre gens gloire gouvernement Grecs héros hommes idées inéga insensibles l'ambition l'ame l'amitié l'amour du plaisir l'avarice l'effet l'ennui l'estime l'homme l'in l'inégalité l'intérêt l'orgueil législation loix lumieres Lycurgue matiere mémoire ment mépris n'en Nations nature nécessaire objets pareil paresse Parménion paroître passions fortes Pays Perses Peuples peuvent phant Philosophe plaisirs ples Plutarque pourroit pouvoir arbitraire premiere presque Prince prouve puissance physique qu'en qu'un récompense Régulus Rois Romains Sciences Scythes sensés sensibilité physique sentiment seroit seul siecles sions soldats souvent Sparte sujet supériorité supplice suppose Sylla talents tion toyens tyrannie vérité vertu vertueux Vespasien vices Visirs
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Strana 233 - L'homme vertueux n'est donc point celui qui sacrifie ses plaisirs, ses habitudes et ses plus fortes passions à l'intérêt public , puisqu'un tel homme est impossible ; mais celui dont la plus forte passion est tellement conforme à l'intérêt général , qu'il est presque toujours nécessité à la vertu.
Strana 82 - C'est donc aux passions fortes qu'on doit l'invention et les merveilles des arts : elles doivent donc être regardées comme le germe productif de l'esprit et le ressort puissant qui porte les hommes aux grandes actions.
Strana 45 - Une fois parvenu à cette vérité, je découvre facilement la source des vertus humaines : je vois que, sans la sensibilité à la douleur et au plaisir physiques, les hommes, sans désirs, sans passions, également indifférents à tout, n'eussent point connu d'intérêt personnel ; que , sans intérêt personnel , ils ne se fussent point rassemblés en société , n'eussent point fait...
Strana 130 - ... la profondeur de mes vues, tu dois, sans le savoir, remplir tous mes desseins. Je te mets sous la garde du plaisir et de la douleur : l'un et l'autre veilleront à tes pensées, à tes actions, engendreront tes passions; exciteront tes aversions, tes amitiés, tes tendresses, tes fureurs ; allumeront tes...
Strana 81 - Les passions sont, dans le moral, ce que, dans le physique, est le mouvement; il crée, anéantit, conserve, anime tout, et sans lui tout est mort : ce sont elles aussi qui vivifient le monde moral.
Strana 4 - ... même éducation ; parce que chacun a, si je l'ose dire, pour précepteurs, et la forme du gouvernement sous lequel il vit, et ses amis, et ses maîtresses, et les gens dont il est entouré, et ses lectures, et enfin le hasard, c'est-à-dire une V infinité d'événements dont notre ignorance ne nous permet pas d'apercevoir l'enchaînement et les causes.
Strana 72 - ... par quelques-unes de ces sensations qui sont toujours agréables lorsqu'elles ne sont pas douloureuses. Nous souhaiterions donc , par des impressions toujours nouvelles , être à chaque instant avertis de notre existence , parce que chacun de ces avertissemens est pour nous un plaisir.
Strana 219 - ... que, né sensible à la douleur et au plaisir, c'est à la sensibilité physique que l'homme doit ses passions, et à ses passions qu'il doit tous ses vices et toutes ses vertus.
Strana 204 - Mais, répondrai-je, à quoi tient le charme de la conversation d'un ami ? Au plaisir d'y parler de soi. La fortune nous at-elle placés dans un état honnête , on s'entretient avec son ami des moyens d'accroître ses biens, son honneur, son crédit et sa réputation.
Strana 129 - Il semble que, dans l'univers moral comme dans l'univers physique , Dieu n'ait mis qu'un seul principe dans tout ce qui a été.