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d'architecture de la France, et de les classer suivant leur style propre et l'époque de le construction. Ce dessein ne se réalisa point; mais l'attention des savants était éveillée, et l'on ne saurait douter que ces laborieux ecclésiastiques, qui parcouraient, avec une påtience infatigable et un succès extraordinaire, tous les chemins de la science religieuse, ne se fussent lancés, avec une égale supériorité, dans cette voie nouvelle.

L'exploration des monuments archéologiques du moyen âge était réservée à notre temps. On s'est mis à l'œuvre avec tant d'enthousiasme, et les premières découvertes ont été goùtées si universellement, que les connaissances, au moins élémentaires, de l'archéologie chrétienne, sont regardées maintenant comme indispensables à tout homme instruit. Il n'est pas jusqu'aux productions les plus éphémères de la littérature qui ne portent l'empreinte de cette science devenue à la mode. Ce n'est pas nous, assurément, qui nous plaindrons de la diffusion des connaissances archéologiques; et quand bien même la plupart de ceux qui parlent ou écrivent sur l'archéologie n'en posséderaient qu'une notion superficielle, nous y verrons toujours une garantie de conservation pour nos chefs-d'œuvre chrétiens, et ce sera la première fois, peut-être, que la mode capricieuse aura rendu quelque service.

II

Depuis un certain nombre d'années, on a beaucoup parlé d'écrire l'histoire des classes. inférieures durant le moyen âge. On a déjà tenté divers essais, où l'on remarque surtout un esprit systématique qui, sous prétexte d'expliquer les faits, les dénature et fausse entièrement l'histoire. Les éléments de la véritable histoire du peuple, depuis le vie siècle jusqu'à l'époque de la révolte du protestantisme, sont liés intimement à ceux de l'histoire de nos monuments sacrés. Le peuple au moyen âge était chrétien; ses mœurs étaient réglées par ia religion; sa vie était en rapport avec ses croyances. N'est-ce pas s'abuser volontairement que de juger les populations chrétiennes du moyen âge avec l'esprit moderne, si rempli de préventions, si vain et si présomptueux ? Les peuples chrétiens de ces siècles si décriés ne connaissaient pas, sans doute, nos institutions politiques et notre prétendu régime de liberté; mais ils étaient plus tranquilles et plus heureux que nous. Serait-il convenable de nous montrer si fiers? N'avons-nous pas souvent aujourd'hui à envier leur sort?

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas sans un dessein de la Providence que l'on s'est mis à étudier le moyen âge et que l'on manifeste tant de sympathie pour les œuvres d'une époque qui ne fut grande que par la foi chrétienne. On y trouve de graves enseignements. C'est un grand spectacle qui parle éloquemment à l'esprit et au cœur. Espérons que cette étude, propre à faire naitre de sérieuses réflexions, contribuera à hâter le retour aux croyances et aux pratiques de la religion !

III

La science des antiquités sacrées serait obscure si elle n'était éclairée du flambeau de l'appréciation chrétienne. Chaque science doit être considérée à son point de vue particulier. Quels seraient les résultats philosophiques de l'histoire et de l'archéologie si on les étudiait en dehors des idées religieuses? Ce serait un travail stérile, et l'on ne saurait mieux le comparer qu'à celui de l'anatomiste qui voudrait expliquer les mystères de la vie, en se bornant à disséquer les organes d'un cadavre. Il y a dans nos monuments sacrés un esprit particulier qui les anime: Mens agitat molem. On ne les connaît bien qu'en découvrant quel est cet esprit. L'archéologie ne méritera justement le titre de chrétienne, que lorsqu'elle aura rencontré un homme savant, religieux et dévoué, à la foi ardente, à l'œil d'aigle, qui réunira, dans une même pensée, tous les éléments de la vaste science des antiquités, comme Bossuet, dans son immortel DISCOURS SUR L'Histoire universELLE, a su montrer l'enchainement des temps anciens et modernes.

Jusqu'à présent nous avons vu un trop grand nombre d'antiquaires ne sachant voir dans nos églises qu'un travail d'une perfection surprenante, des pierres liées ensemble par les lois d'une sage et heureuse symétrie, des sculptures et des ornements patiemment ciselés. Il appartient spécialement au clergé de suivre une voie plus chrétienne èt, en cela, beaucoup plus vraie. Grâce aux écrits de plusieurs ecclésiastiques, la funeste théorie de l'art pour l'art, qui consiste à apprécier les œuvres artistiques uniquement au point de vue de la perfection des formes, a été condamnée et chassée du domaine de l'archéologie du moyen âge. On a bien compris que c'était acte de raison et de justice; car tout écrivain, fût-il irréligieux, s'il a occasion d'écrire quelques lignes touchant nos antiques cathédrales, no croit pas pouvoir se dispenser de faire au moins allusion à la puissance de la foi catholique et à la grandeur des œuvres dues à la civilisation chrétienne.

Le clergé doit cultiver l'archéologie sacrée. Le prêtre est le gardien naturel des églises ; ily exerce les fonctions de son auguste ministère. Comment resterait-il étranger à des connaissances dont l'objet est précisément les édifices et les innombrables instruments ou meubles consacrés ou servant au culte divin? Nous adressons à nos confrères cette belle parole que Mgr D.-A. Dufêtre, évêque de Nevers, adressait aux membres du clergé de son diocèse « Sans négliger l'importance historique et artistique de nos immortels monuments, nous verrons dans leur construction l'image éclatante de la transformation morale que le monde a subie sous l'influence de la religion de Jésus-Christ, et nous nous réjouirons en reconnaissant que non-seulement la doctrine évangélique surpasse toute doctrine venant des hommes, mais que les monuments élevés par le christianisme sont bien au-dessus des autres monuments construits pour des destinations diverses. (Lettre circul. sur l'archéol. relig. Nevers, 17 avril 1844.)

IV

Nous devons faire connaître à nos lecteurs le but que nous nous sommes proposé d'atteindre dans le DICTIONNAIRE D'ARCHÉOLOGIE SACRÉE, et le plan que nous avons suivi.

1o En adoptant la disposition des matières par ordre alphabétique et en forme de GLOSSAIRE OU de DICTIONNAIRE, nous nous sommes efforcés de faciliter les recherches de ceux qui tiennent à trouver promptement et commodément tout ce qui concerne chaque objet en particulier, appartenant à l'archéologie. L'ordre alphabétique, si favorable aux recherches, ne l'est pas tant aux études suivies, parce que les matières n'y sont pas classées suivant l'ordre logique. Nous avons tâché de remédier à cet inconvénient. A la fin du dernier volume, nous avons placé un TABLEAU MÉTHODIQUE très-détaillé, où nous avons indiqué par chapitres tous les articles qui traitent d'un même sujet; de sorte que celui qui voudra faire de l'archéologie une étude raisonnée et suivie, pourra très-aisément, à l'aide de ce tableau, lire divers articles comme les feuillets d'un même chapitre, quoique ces articles soient disséminés en plusieurs gros volumes.

2. Nous ferons suivre ce TABLEAU MÉTHODIQUE d'un court RÉSUMÉ DES CARACTÈRES ARCHITectoniques, où nous donnerons en abrégé les caractères essentiels qui distinguent les édifices religieux construits aux différentes périodes du moyen âge. Avec le secours de ce RÉSUMÉ, tout le monde, après un travail de quelques jours et quelques efforts de mémoire, pourra reconnaître au premier coup d'œil l'âge d'un édifice quelconque et celui des principales parties de cet édifice, si le monument n'a pas été bâti d'un seul jet. Ce sera une espèce de MANUEL où l'on puisera les connaissances indispensables à quiconque désire visite: avec utilité les monuments du moyen âge, et où, en quelques pages, on trouvera les PRINCIPES et les ELEMENTS de la critique des monuments.

3. Nous donnerons en troisième lieu une TABLE ANALYTIQUE des matiè. es, où l'on verra la succession des idées développées dans chaque article du DICTIONNAIRE.

4 Sous le titre de BIBLIOGRAPHIE archéologique, nous avons rangé tous les ouvrages traitant de l'archéologie qui sont parvenus à notre connaissance. Nous avons beaucoup tra

vaillé à rendre complète cette longue énumération: nous croyons n'avoir pas fait d'omissions graves, surtout de ces omissions qui puissent porter préjudice à ceux qui tiendront à consulter les auteurs originaux de quelque valeur, qui ont écrit sur les diverses branches de la science des antiquités.

5. Enfin, nous terminerons en donnant par ordre alphabétique les noms des AUTEURS cités dans le DICTIONNAIRE D'ARCHÉOLOGIE SACRÉE, ayant soin de renvoyer à la page où ils sont cités, ainsi que leurs ouvrages.

V

Dans un ouvrage aussi étendu que le DICTIONNAire d'ArchéoloGIE SACRÉE, qui est le premier en ce genre embrassant un très-vaste objet, il se trouvera sans doute de nombreuses imperfections. Je prie, à l'avance, mes lecteurs de me le pardonner. Je serais trop heureux si je pouvais être utile à quelques-uns de ceux qui cultivent une science que j'ai moi-même toujours cultivée avec prédilection, et surtout, si en mettant convenablement en évidence. les grandes œuvres exécutées sous les saintes influences de la religion chrétienne, je pouvais contribuer à faire tomber quelques-uns des injustes préjugés qui existent encore contre l'Eglise catholique, et ramener quelques hommes dans nos temples, non-seulement pour y admirer les chefs-d'œuvre de l'art chrétien, mais encore pour y prier, et devenir des membres vivants de cette EGLISE DE JÉSUS-CHRIST, qui passe dans le temps et qui dure dans l'éternité!

DICTIONNAIRE

D'ARCHEOLOGIE

SACRÉE.

ABAQUE. Le mot abaque, dérivé du grec a6a, signifie littéralement table, tabletle. Chez les anciens, l'abaqué avait différents usages. Pour les mathématiciens, c'était une tablette de bois couverte de poussière ou de sable très-fin, sur laquelle ils traçaient des figures de géométrie et faisaient leurs calculs. Vitruve, dans son traité d'architecture, appelle de ce nom des tablettes en bronze carrées dont on couvrait le toit des maisons somptueusement bâties; on a retrouvé parmi les débris de la célèbre basilique Ulpienne, sur le forum de Trajan, à Rome, des tablettes de ce genre, en bronze doré, ornées de dessins et de figures.

On désigne plus spécialement sous le nom d'abaque le couronnement du chapiteau de la colonne. Pour ceux qui admettent la fable de l'origine du chapiteau corinthien, l'abaque est simplement une tuile. La forme de l'abaque, que l'on appelle encore tailloir, a varié considérablement dans l'architecture des différents peuples.

Dans les constructions égyptiennes, l'abaque n'est souvent qu'un simple dé de pierre quelquefois on y remarque deux ou trois dés de cette sorte superposés et présentant des saillies inégales. Tantôt les ornements y sont prodigués, tantôt le profil en fait toute la beauté. Au temple d'Athon à Tentyra, l'un des plus parfaits édifices de l'art égyptien, on voit au sommet d'une colonne quatre masques réunis, avec de petites façades de temples placées au-dessus. Ce singulier assemblage sert d'ornement soit au tailloir, soit au chapiteau entier.

Ghez les Grecs, l'abaque forme constamment une partie essentielle du chapiteau. 11 surmonte los ornements ou les feuillages qui en constituent la forme propre, et reçoit des moulures plus ou moins nombreuses. Dans l'ordre tosean, le dorique et l'ionique,

il est carré; dans le corinthien et le composite, il est échancré sur les faces; les coins sont saillants, et la partie recourbée est ornée de fleurs au fond de l'échancrure.

Au moyen âge, l'abaque ou tailloir se modifie suivant les diverses phases de l'architecture. Il a complétement disparu dans certaines églises bâties au commencement du xi siècle, tandis que dans d'autres édifices de la même époque il a pris des dimensions considérables et que l'on peut dire exagérées. Il n'est pas rare de rencontrer, dans les monuments de la période romanobyzantine, surtout aux colonnettes, par exemple aux colonnettes de la galerie du triforium, des tailloirs dont la hauteur égale, au moins, la moitié de la hauteur totale du chapiteau. Au XIIe siècle, l'abaque perd de sa lourdeur et se charge de moulures et d'ornements de tout genre, comme des feuillages, des bandelettes, des perles, des points enfoncés, des rinceaux, des zigzags, des pointes de diamant, etc.

Dans le style romano-byzantin primordial, le tailloir consiste communément en une tablette de pierre carrée, sans chanfrein ni moulure d'aucune sorte: on en voit de curieux exemples à Saint-Martin d'Angers et à la basse-œuvre de Beauvais. Mais dès les premières années du x1° siècle, la forme en est moins barbare on y voit des moulures plus ou moins nombreuses et plus ou moins élégamment profilées. Dans les grands édifices, où l'architecture a déployé une cerlaine magnificence, comme dans les églises abbatiales, à Lonlay, près de Coutances, dans la nef de la cathédrale de Bayeux, dans la partie méridionale de la cathédrale de Rochester, en Angleterre, le tailloir présente des formes recherchées, des moulures combinées avec goût, quoique toujours fermes, vigoureuses et fortement accusées.

:

Au xu siècle, durant la période de transition, le tailloir offre des faces légèrement échancrées par des lignes courbes, de manière à ne plus être complétement enveloppé par des lignes droites, comme à l'époque précédente les arêtes des angles sont abattues; c'est un acheminement manifeste vers le tracé adopté par le style ogival. En Angleterre, durant toute la période du style anglais primitif, suivant l'expression des archéologues de la Grande-Bretagne, c'est-àdire, durant la période qui correspond à notre style de transition et au commencement du xн siècle, le tailloir est ordinairement circulaire; quelquefois il est à huit pans ou octogonal; alors la saillie des moulures est très-forte.

Le tailloir reçoit des ornements nombreux et diversifiés dans nos riches édifices du xii siècle, en France et en Allemagne. Parfois il est porté sur de petits modillons ou des denticules, sur des billettes ou tores rompus; la tranche supérieure en est décorée de réticulations, de damiers, d'étoiles, de perles, de fleurons, d'entrelacs, et même d'enroulements. Les moulures inférieures sont bien calculées, de manière à se faire valoir réciproquement par le jeu de la lumière et des ombres. Jamais on n'y rencontre de formes anguleuses ou prismatiques. L'architecture romano-byzantine tertiaire n'emploie que des formes arrondies, toriques et vigoureusement dessinées. On en voit de beaux spécimens à Saint-Remi de Reims, à NotreDame de Châlons-sur-Marne, à Notre-Dame de la Couture au Mans, à Saint-Maurice d'Angers, à Notre Dame de Poitiers, à Candes en Touraine, à Fontevrault en Anjou, à Vézelay en Bourgogne, à SaintLazare d'Avallon, etc., etc.

Pendant toute la période ogivale, depuis le xin siècle jusqu'au xvi, l'abaque ou tailloir est communément octogonal, quelquefois rond. La première de ces formes s'aperçoit aux colonnes monocylindriques, aux piliers cantonnés de quatre colonnes engagées, aux colonnettes isolées, si fréquentes dans les galeries du triforium; elle est trèscommune en France, tandis que la seconde y est fort rare. C'est le contraire qui a lieu en Angleterre, où les abaques ronds sont très-nombreux et les tailloirs à pans reu usités. Dans toutes nos belles églises de la période ogivale, les tailloirs produisent un bon effet au-dessus des riches chapiteaux à feuillages ils ne reçoivent, durant trois siècles et demi, que des modifications sans importance. Ces changements sont trop superficiels pour que nous cherchions à les faire connaître en détail.

Dans quelques auteurs, on entend par l'abaque un certain ornement gothique, avec un filet ou chapelet, ou bien une plinthe qui est autour de l'échine ou courbure, ou enfin la moulure en creux qui couronne le piédestal de l'ordre toscan.

On appelle encore abaque le couvercle carré d'une corbeille de fleurs. Enfin on donne le

même nom à toutes les tablettes carrées posées sur un corps rond.

ABAT-JOUR. Baie de fenêtre dont le plafond et l'appui sont inclinés en biseau, de dehors en dedans, pour donner plus de jour dans les lieux qui, n'étant éclairés que par le haut, reçoivent la lumière obliquement de haut en bas, ou bien encore pour diriger la lumière sur quelques points particuliers. Par extension, on appelle abat-jour toute baie de fenêtre dont le plafond ou l'appui est incliné soit en dedans, soit en dehors, soit en biseau, soit en ligne courbe, soit de toute autre manière, afin de raccorder la décoration de l'intérieur avec celle de l'extérieur. Cette disposition se rencontre fréquemment aux fenêtres des églises de la période romano-byzantine, où l'on voit souvent des baies larges à l'intérieur s'ouvrir à l'extérieur par un cintre étroit et allongé, comme les meurtrières des forteresses. Il est inutile de citer des exemples de cette disposition architecturale qui se voit à peu près dans tous les monuments du xre et du xı siècle. Mais certains monuments religieux, pouvant au besoin servir de forteresses, ayant créneaux et machicoulis, comme des châteaux, des tours et des murailles d'enceinte, présentent des fenêtres en abat-jour fort curieuses. On en conçoit aisément le but il est absolument le même que pour les constructions militaires, où l'on cherche toutes les précautions de défense, en ména-geant tous les moyens de repousser les ennemis du dehors.

D'autres monuments religieux, ayant une destination exclusivement ecclésiastique, bâtis dans des pays montagneux, où l'hiver est long et rude, où les froids sont quelquefois d'une âpreté mortelle, comme en Auvergne, fenêtres dont l'ouverture extérieure est ausdans le Vélay, le Rouergue, sont percés de si rétrécie que possible, afin de prêter passage à la lumière, sans permettre à l'air glacial de s'introduire à l'intérieur. Ces fenêtres, jour très-incliné, afin de disperser le jour sur fortement évasées en dedans, ont un abatune plus large surface. Dans son ouvrage sur les Eglises romanes el romano-byzantines de l'Auvergne, M. Mallay a noté plusieurs faits de ce genre. Dans la partie du diocèse de Lyon qui s'étend dans les régions les plus escarpées de la Loire, il y a plusieurs égliabat-jour sont fortement prononcées. On a ses romano-byzantines, où les fenêtres en voulu expliquer cette forme insolite, où la baie est réduite à la plus petite dimension, par la pauvreté des habitants, qui auraient ainsi cherché à rendre moins dispendieuses les réparations à faire à leurs modestes temrigueur du climat et dans la longueur de la ples; il faut plutôt en voir la raison dans la mauvaise saison.

Dans l'abside charmante d'une église du XII siècle, à Vernou, au diocèse de Tours, il y a cinq fenêtres à plein cintre, à baies extérieures étroites et à abat-jour très-inclinés.

L'abat-jour a été quelquefois usité durant

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