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Le Baron DE STASSART,, ancien Ministre du roi des Pays-Bas; à Bruxelles (janvier 1826).

THURMANN,, ancien élève de l'Ecole nationale des mines; à Porrentruy (août 1834).

Le Baron DE GINGINS LA SARAZ, Correspondant de l'Académie royale de Turin; à Lausanne (mai 1839). L'abbé GAZZERA, Secrétaire perpétuel de l'Académie royale des sciences; à Turin (mars 1841). ROSINI (Jean), littérateur; à Pise (mars 1841). GACHARD,, Directeur général des archives des PaysBas; à Bruxelles (mars 1841).

VULLIEMIN, Historien; à Lausanne (mars 1841).

PORCHAT, ancien Recteur de l'Université de Lausanne; à Paris (mars 1841).

MATILE, Historien; à New-York (Etats-Unis) (mars 1841).

G. GROEN VAN PRINSTERER, ancien chef du cabinet du roi de Hollande, membre du Conseil d'État; à La Haye (août 1843).

MÉNABRÉA, Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Savoie; à Chambéry (30 août 1847).

REUME, Officier d'artillerie; à Bruxelles (24 août 1850).

TABLE DES MATIÈRES.

Eloge historique de S. E. le cardinal de Rohan, archevêque de
Besançon. Deuxième partie. Fragment d'un voyage en
Suisse, par M. l'abbé Grivet.

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Notice sur les Whigs et les Thorys, par M. Béchet.

Stances à M. le marquis de

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Rapport de M. Pérennès, secrétaire perpétuel, sur les travaux

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1.72

DES

SCIENCES, BELLES LETTRES ET ARTS
BELLES-LETTRES

DE BESANÇON.

SÉANCE PUBLIQUE DU 24 AOUT 1853.

Président annuel,

M. BOURGON.

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT.

MESSIEURS,

Dans une précédente réunion, j'ai eu l'honneur de vous présenter un aperçu de l'état des lettres et des sciences en Franche-Comté sous le règne de Louis XV; d'indiquer ceux de nos compatriotes qui, favorisés par la nature et par les circonstances, acquirent à cette époque une réputation qui leur a survécu; de signaler enfin à la reconnaissance publique, ceux dont les noms tiennent une place dans l'histoire des progrès de l'esprit humain.

Cette esquisse, quoique très-imparfaite, ne pouvait manquer d'intéresser les personnes qui fréquentent les

séances de l'académie. Elles ont pu voir que les FrancComtois se sont distingués dans presque tous les genres: sciences, histoire, littérature, beaux-arts. Je me propose aujourd'hui de continuer cette revue de nos titres de gloire, pendant le règne de Louis XVI, de ce monarque dont l'avènement au trône, sujet de tant d'espérances, devait aboutir à une si épouvantable catastrophe.

La Franche-Comté, qui avait été pour l'Espagne comme une pépinière d'hommes d'Etat et d'administrateurs habiles, semblait épuisée sous ce rapport. Depuis la réunion de notre province à la France, aucun FrancComtois n'avait été admis dans les conseils de la couronne, ni chargé de la représenter à l'étranger. Regrettant leurs anciennes franchises dont ils avaient été peu à peu dépouillés, nos ancêtres n'étaient pas encore entièrement ralliés ; ils paraissaient rarement à Versailles. Louis XV en témoigna sa surprise: «Mais où sont-ils donc ?» dit-il un jour. « Sire, lui répondit-on, dans vos armées! Son jeune successeur sut les y découvrir et les employer.

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Louis XVI, en prenant les rênes du gouvernement, annonça l'intention de faire des réformes dont il sentait la nécessité; il composa dans ce but un ministère d'hommes animés comme lui de l'amour du bien public, et propres à seconder ses vues. Le comte de SaintGermain, notre compatriote, fut nommé ministre de la guerre; il mit au service du roi le fruit de son expérience et d'une étude approfondie de la composition des différentes armées de l'Europe; mais son caractère, trop peu conciliant, lui avait fait de nombreux

ennemis, et les réformes qu'il entreprit ayant mécontente la cour elle-même, il fut sacrifié. De ses mains, le portefeuille de la guerre passa dans celles d'un autre FrancComtois, le prince de Montbarrey, nom cher à cette province; celui-ci mit à la tête de ses bureaux un officier dont il avait apprécié la bravoure sur les champs de bataille, et qui joignait à la valeur du soldat les aptitudes d'un savant. Le lieutenant-général de Vault, d'une ancienne famille de Lure, conçut l'idée de mettre en ordre les archives du ministère; il en tira des documents précieux pour l'histoire de la guerre de la succession d'Espagne, et se proposait de les publier; le temps et les circonstances l'en empêchèrent. Ils ont été récemment imprimés aux frais du gouvernement, qui avait reconnu le mérite de ce travail (1).

A la même époque, d'Arçon, de Pontarlier, employé comme colonel du génie au siége de Gibraltar, attachait son nom aux fameuses batteries flottantes, et faisait déjà pressentir un successeur de Vauban; le comte d'Esternod, ambassadeur en Prusse, y méritait l'estime du grand Frédéric, et le marquis de Moustier, chargé de représenter Louis XVI près d'un peuple qu'il venait d'affranchir, faisait honorer et chérir le nom français en Amérique. Dans un poste plus modeste, Miroudot du Bourg, né à Vesoul et consul à Bagdad, y continuait l'œuvre de civilisation commencée par un autre FrancComtois, Emmanuel Ballyet, connu des savants par sa belle collection de médailles des rois parthes.

(1) Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espagne sous Louis XIV. Paris, imp. royale, 1835 et ann suiv., 6 vol. in-4°.

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