ANGÉLIQUES DE .LIEN, ORIGÈNE, EUSÈBE, S. AUGUSTIN, MONTAIGNE, BACON, GROTIUS, Traduites, pour la plupart, des diverses langues dans lesquelles SUITES INTÉGRALEMENT, NON PAR EXTRAITS, ES ET PUBLIÉES PAR M. L. MIGNE, ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU 18 VOL. PRIX : 108 FR. STUDICHUIS MINDERBROEDERS PHICA TENANT LES PÈMONSTRATions de duguET, STANHOPE, BAYLE, IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR, MALL BOEDD TERTULLIEN, ORIGÈNE, EUSÈBE, S. AUGUSTIN, MONTAIGNE, BACON, GROTIUS, Traduites, pour la plupart, des diverses langues dans lesquelles REPRODUITES INTÉGRALEMENT, NON PAR EXTRAIts; ANNOTÉES ET PUBLIÉES PAR M. L. MIGNE, ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU A CEUX QUI DOUTENT ET A CEUX QUI CROIENT. RIDOPHECA COAVENTOS MAGEN 18 VOL. PRIX: 108 FR. TOME SIXIÈME, E. C STUDICHUIS MINDERBROEDERS N'JMEGEN CONTENANT LES PÈMONSTRATIONS DE DUGUET, STANHOPE, BAYLE, LECLERC, DUPIN. S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR, 1843 NIJMECID DES AUTEURS ET DES OUVRAGES CONTENUS DANS CE VOLUME BODLEIAN 31 MAY 1973 LIBRARY Principes de la Foi Chrétienne.. DUGUET. STANHOPE Défense de la Religion Chrétienne contre les Juifs t contre les faux sages, tant païens que chrétiens.. col. 9 485 BAYLE. Nouvelle analyse de BAYLE, par l'abbé Dubois de Launay. ... 617 Nous prions nos souscripteurs de se rappeler que Jean Leclerc était calviniste et qu'Elie Du Pin s'est Ce que nous avons dit de Jean Leclerc doit s'appliquer à presque tous les auteurs protestants qui pour- IMPRIMERIE DE MIGNE, A MONTROUGE VIE DE DUGUET. DUGUET (JACQUES-Joseph), né à Montbrison en 1649, commença ses études chez les pères de l'Oratoire de cette ville. Il les étonna par l'étendue de sa mémoire et la facilité de son esprit. Devenu membre de la congregation à laquelle il devait son éducation, il professa la philosophie à Troyes, et peu de temps après la théologie à Saint-Magloire à Paris. C'était en 1677. Au mois de septembre de cette année, il fut ordonné pretre. Les conférences qu'il fit pendant les deux annees suivantes, 1678 et 1679, lui acquirent une grande réputation. Tant d'esprit, de savoir, de lumicres et de piété dans un âge si peu avancé, surprenaient et charmaient les personnes qui venaient l'entendre, et le nombre n'en était pas petit. Sa santé, naturellement délicate, ne put soutenir longtemps le travail qu'exigeaient ses conférences. Il demanda en 1680 d'être déchargé de tout emploi, et il l'obtint. Cinq ans après, en 1685, il sortit de l'oratoire pour se retirer à Bruxelles, auprès du docteur Arnauld, son ami. L'air de cette ville ne lui étant pas favorable, il revint en France à la fin de cette même année, et vécut dans la plus grande retraite au milieu de Faris. Quelque temps après, en 1690, le président de Ménars, désirant avoir chez lui un tel homme, lui offrit un appartement dans sa maison. L'abbé Duguet l'accepta et en jouit jusqu'à la mort de ce magistrat. Les années qui suivirent cette perte furent moins heureuses pour cet écrivain. Son opposition à la constitution Unigenitus et son attachement à la doctrine de Quesnel, son ami, l'obligèrent de changer souvent de demeure et même de pays. On le vit successivement en Hollande, à Troyes, à Paris. Il mourut dans cette dernière ville, le 25 octobre 1733, dans sa 84 année. De sa plume, aussi ingénieuse que chrétienne, sont sortis un grand nombre d'ouvrages écrits avec pureté, noblesse et élégance. C'est le caractère de son style. Il serait parfait s'il était moins occupé, plus varié, plus précis. On lui reproche aussi un peu d'affectation. Ses ouvrages les plus applaudis et les plus recherchés, sont: La conduite d'une dame chrétienne, in-12, composée pour Mme d'Aguesseau vers l'an 1680, et imprimée en 1725; Traité de la prière publique et des saints mystères; deux traités séparés et imprimés en 1 vol. in-12. Le style est diffus. L'auteur se rapproche des principes défendus si opiniâtrément par MM. de PortRoyal; Traités dogmatiques sur l'eucharistie, sur les exorcismes et sur l'usure, imprimés ensemble en 1727, in-12; Commentaire sur l'ouvrage des six jours et sur la Genèse, composé à la prière du célèbre Rollin, en 6 vol. in-12. Le premier volume, imprimé séparément sous le titre d'Explication de l'ouvrage des six jours, est estimé; l'utile y est mêlé DÉMONST. ÉVANG. VI. à l'agréable: c'est un des meilleurs commen taires que l'on puisse lire sur l'histoire de la création. Explication du livre de Job, 4 vol. in-12; Explication des 75 psaumes, 6 vol. in-12; Explication du prophète Isaïe, de Jonas et d'Habacuc, avec une analyse d'Isaïe, par l'abbé d'Asfeld, en 7 vol. in-12. Duguet s'attache moins à lever les difficultés de la lettre dans ses différents commentaires, qu'à faire connaitre la liaison de l'Ancien Testament avec le Nouveau, et à rendre attentif aux figures qui représentaient les mystères de Jésus-Christ et de son Eglise. Mais il ne néglige point absolument le sens de la lettre, et s'il s'arrête quelquefois à des explications plus pieuses que solides, elles ne dérogent en rien à ce qu'il dit d'ailleurs de satisfaisant sur les mêmes objets. Explication des Rois, d'Esdras et de Néhémias, 7 vol. in-12; Ex plication du Cantique des cantiques et de la Sagesse, 2 vol. in-12; Règles pour l'intelligence de l'Ecriture sainte, dont la préface seule est de l'abbé d'Asfeld, in-12; Explication du mystère de la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, suivant la Concorde, en 14 vol. in-12; Jésus-Christ crucifié, 2 vol. in-12; Traité des scrupules, in-12, estimé; Les caractères de la charité, in-12; Traité des principes de la foi chrétienne, 3 vol. in-12. L'auteur les met dans tout leur jour avec autant d'élégance que de force. De l'éducation d'un prince, in-4 et en 4 vol. in-12; réimprimé avec un abrégé de la Vie de l'auteur, par l'abbé Goujet. L'histoire de Duguet prétend que ce livre, qu'on peut regarder comme le bréviaire des souverains, fut composé pour le fils aîné du duc de Savoie. Voltaire dit le contraire, on ne sait sur quel fondement; il ajoute même qu'il été achevé par une autre main. Nous croyons qu'il faut préférer le témoignage de l'abbé Goujet, profondément instruit des anecdotes bibliographiques, surtout de celles qui regardent les ouvrages de l'abbé Duguet, avec lequel il avait été lié. Conférences ecclésiastiques, 2 vol. in-4°, qui contiennent 67 dissertations sur les écrivains, les conciles et la discipline des premiers siècles de l'Eglise; deux écrits où il s'élève contre les Convulsions qui ont fait tant de tort au jansénisme et qui ont tant déshonoré la raison, et contre la feuille hebdomadaire intitulée Nouveiles ecclésiastiques. L'abbé Duguet n'avait point le fanatisme et l'emportement ordinaires aux gens de son parti: il condamnait hautement ces Nouvelles et les injures atroces dont elles fourmillent contre tout ce qu'il y a de plus respectable dans l'Eglise. Ce ne sont point là les armes des chrétiens, ni même celles des véritables philosophes. Il eût été heureux pour lui de pousser l'indignation jusqu'à une pleine séparation de la secte qui produisait ces scandales (Une.) |