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Sive mutata juvenem figura,

Ales, in terris imitaris, almæ
Filius Maiæ, patiens vocari
Cæsaris ultor.

Serus in cœlum redeas, diuque

Lætus intersis populo Quirini;
Neve te nostris vitiis iniquum
Ocior aura

Tollat. Hic magnos potius triumphos,
Hic ames dici pater atque princeps,
Neu sinas Medos equitare inultos,
Te duce, Cæsar.

Pris d'un jeune héros la forme et la figure,
Et daignas de César t'appeler le vengeur.

Oh! ne te hâte pas de déployer tes ailes,
Heureux chez les Romains, reste à Rome longtemps,
Et ne fuis pas trop tôt, emporté par les vents,

Le triste aspect de nos luttes cruelles.

De tes triomphes éclatants,

César, aime plutôt à jouir, et préfère

Que du monde on te nomme et le chef et le père !
Ne permets point surtout qu'un Parthe impunément,
Du pied de son cheval, ose insulter la terre

Que gouverne ton bras puissant.

CARMEN III.

AD VIRGILII NAVEM.

Sic te diva potens Cypri,
Sic fratres Helenæ, lucida sidera,

Ventorumque regat pater,
Obstrictis aliis, præter lapyga,

Navis, quæ tibi creditum Debes Virgilium, finibus Atticis

Reddas incolumem, precor,

Et serves animæ dimidium meæ.

Illi robur et æs triplex

Circa pectus erat, qui fragilem truci

Commisit pelago ratem

Primus, nec timuit præcipitem Africum Decertantem Aquilonibus,

Nec tristes Hyadas, nec rabiem Noti,

Quo non arbiter Hadria

Major, tollere seu ponere vult freta.

Quem mortis timuit gradum,

Qui siccis oculis monstra natantia,

AU VAISSEAU QUI PORTAIT VIRGILE.

Que les frères d'Hélène, étoiles radieuses,
Que la reine de Chypre, ô vaisseau précieux,
Veillent sur toi; dans tes voiles heureuses

Qu'Eole, contenant ses enfans furieux,
Ne laisse se jouer que le vent d'Apulie;
Tu réponds de Virgile, à tes flancs confié,
Dans Athènes, rends-le sain et sauf, je t'en prie,
Et conserve de moi la plus chère moitié.
Il eut autour du cœur une triple cuirasse

Et de chêne et d'airain, celui qui, le premier,
Bravant des flots l'orageuse menace,

A de frêles esquifs osa s'associer;

Qui put voir sans terreur le vent fougueux d'Afrique
Et les noirs Aquilons se disputer les airs,

Les Hyades en pleurs, et le tyran des mers,
Ce terrible Notus, qui de l'Adriatique

Trouble ou calme à son gré les humides déserts.

Quel trépas eût-il craint, lui qui, d'un œil tranquille,

Qui vidit mare turgidum et Infames scopulos Acroceraunia?

Nequicquam Deus abscidit

Prudens Oceano dissociabili

Terras, si tamen impiæ

Non tangenda rates transiliunt vada.
Audax omnia perpeti

Gens humana ruit per vetitum nefas.
Audax lapeti genus

Ignem fraude mala gentibus intulit.
Post ignem ætherea domo
Subductum, macies et nova febrium
Terris incubuit cohors,

Semotique prius tarda necessitas

Lethi corripuit gradum.

Expertus vacuum Dædalus aera

Pennis non homini datis;

Perrupit Acheronta Herculeus labor. Nil mortalibus arduum est : Coelum ipsum petimus stultitia; neque

Per nostrum patimur scelus

Iracunda Jovem ponere fulmina.

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