Flevere semper. Desine mollium Cantemus Augusti tropæa Medumque flumen, gentibus additum Victis, minores volvere vortices, Intraque præscriptum Gelonos Exiguis equitare campis. Cesse donc, ami, cesse enfin Ces plaintes d'une âme amollie; Chantons plutôt du vainqueur de l'Asie, d'Auguste, les nouveaux exploits ; Moins orgueilleux de leur onde asservie, Le Tigre, le Médus, ajoutés à la fois A ces peuples vaincus qui subissent nos lois, Et les Gélons réduits à l'étroit territoire, Qu'à leurs excursions a marqué la victoire. CARMEN X. AD LICINIUM. Rectius vives, Licini, neque altum Semper urgendo, neque, dum procella: Cautus horrescis, nimium premendo Littus iniquum. Auream quisquis mediocritatem Sobrius aula. Sæpius ventis agitatur ingens Fulgura montes. Sperat infestis, metuit secundis Jupiter, idem ODE X. A LICINIUS. Licinius, pour vivre heureux et sage, Le pin, qui menace les cieux, Les palais les plus orgueilleux Et la foudre du roi des dieux s'étudie; Malheureux, il espère; heureux, il se défie. Le même dieu ramène et chasse les hivers ; |