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Imbres nivesque comparat,

Aut trudit acres hinc et hinc multa cane

Apros in obstantes plagas;

Aut amite levi rara tendit retia,

Turdis edacibus dolos;

Pavidumque leporem et advenam laqueo gruem, Jucunda captat præmia.

Quis non malarum, quas amor curas habet,

Hæc inter obliviscitur?

Quod si pudica mulier in partem juvet
Domum atque dulces liberos,

Sabina qualis, aut perusta solibus
Pernicis uxor Appuli,

Sacrum vetustis exstruat lignis focum,

Lassi sub adventum viri;

Claudensque textis cratibus lætum pecus,

Distenta siccet ubera;

Et horna dulci vina promens dolio,

Dapes inemptas apparet :

Non me Lucrina juverint conchylia,

Si

Magisve rhombus, aut scari,

quos Eois intonata fluctibus

Hiems ad hoc vertat mare;

Non Afra avis descendat in ventrem meum,

Non attagen Ionicus

A ramené la pluie, et la neige, et l'hiver,

Il chasse, aidé d'une meute nombreuse,
Jusqu'aux filets tendus le rude sanglier;
Ici, suspend un piége à la perche trompeuse
Où le merle gourmand se fera prisonnier,
Et là, dresse avec art le lacet meurtrier
Où le lièvre timide et la grue étrangère

De ses efforts seront l'heureux salaire.

Qui n'oublierait ainsi les tourments de l'amour?
Qu'une chaste épouse à son tour,

Telle qu'une Sabine, ou la beauté brunie,
Dont le teint se colore au soleil d'Apulie,

Soigne, avec sa maison, sa famille chérie;
Qu'à l'heure où d'un époux elle attend le retour,
Dans le foyer sacré le bois se renouvelle;

Prête à tarir la traînante mamelle,

Qu'elle fasse au bercail rentrer son gras troupeau,
Et demandant au précieux tonneau

Le vin de la saison nouvelle,

Qu'elle apprête gaîment les mets,

Dont son heureux domaine aura seul fait les frais;
Que sont, près de ces biens, les nombreux coquillages
Que nourrit le Lucrin? Les turbots, les sargets,

Qu'en grondant, le vent des orages

A, des mers d'Orient, jetés sur nos rivages?
Oh! pour moi, je préfèrerais

Jucundior, quam lecta de pinguissimis
Oliva ramis arborum,

Aut herba lapathi prata amantis, et gravi
Malvæ salubres corpori,

Vel agna festis cæsa Terminalibus,
Vel hædus ereptus lupo.

Has inter epulas, ut juvat pastas oves

Videre properantes domum!

Videre fessos vomerem inversum boves Collo trahentes languido;

Positosque vernas, ditis examen domus, Circum renidentes Lares! >>

Hæc ubi locutus fenerator Alfius,

Jam jam futurus rusticus,

Omnem redegit Idibus pecuniam,

Quærit Calendis ponere.

A la poule d'Afrique, au faisan d'Ionie,
La grasse olive, à mes arbres cueillie,
Et la mauve au suc bienfaisant,

Et l'oseille salubre, et le chevreau naissant,
Au dieu Terme offrande agréable,
Et l'agneau que des loups a respecté la dent.

Comme il est doux de voir, tranquille à table,
Ses troupeaux bien repus regagner leur étable,
Ses taureaux fatigués ramener, d'un pas lent,
Le soc, qu'a renversé le laboureur prudent,
Et, réunis autour de son foyer rustique,
Des esclaves nombreux, richesse domestique! »
A ces mots, qu'Alfius avec feu prononçait,

Il semblait pour les champs qu'il allait quitter Rome; Mais l'usurier rentrait, aux Ides, dans la somme Qu'aux Calendes il replaçait.

CARMEN VII.

AD ROMANOS.

Quo, quo scelesti ruitis? aut cur dexteris Aptantur enses conditi?

Parumne campis atque Neptuno super

Fusum est Latini sanguinis?

Non ut superbas invidæ Carthaginis

Romanus arces ureret,

Intactus aut Britannus ut descenderet

Sacra catenatus via;

Sed ut, secundum vota Parthorum, suâ

Urbs hæc periret dexterâ?

Neque hic lupis mos, nec fuit leonibus

Unquam, nisi in dispar, feris.

Furorne cæcus, an rapit vis acrior?

An culpa? Responsum date.

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