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Solon. Pythagore (1), Empedocle (2), Philolaüs (3), Ocellus Lucanus (4), Timée de

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(1) Referente sancto Cyrillo Alexandrino, dixisse fertur : « Deus quidem unus est. 'Ipse verò non, ut nonnulli >> suspicantur, extra mundum, sed in ipso est, totus in » toto, omnes circumquaquè considerans generationes. » Ipse est temperamentum omnium sæculorum, lux om>> nium facultatum, principium omnium rerum. Ipse fax >> cœli, hominum pater, mens et anima universi, omnium sphærarum motus. » Dicebat, etiam Pythagoras: « Mun» dum à Deo factum, et naturâ quidem suâ corruptioni » obnoxium esse, quippe cùm sit corporeus; tamen ab >> interitâ Dei Providentiâ et custodiâ servatum iri. » S. Cyril. Alex., contr. Julian., lib. I, p. 52 et 47. Vid. et. Lact., Inst. div., lib. V; et S. Justin. Cokort, I. ad Græc., p. 18.

(2) Nous ne pouvons ni-l'apercevoir avec les yeux, ni le saisir avec la main : la foi est comme le grand chemin · par lequel il descend dans l'esprit des hommes:

Οὐκ ἔστιν πελάσασθαι ἐν ὀφθαλμοῖσιν ἐφικτῶν
Ημετέροις, ἤ χερσι λαβεῖν· ὅπερ τε μεγίστη

Πειθοῦς ἀνθρώποισιν ἁμαξιτὸς εἰς φρένα πίπτει.

Empedocl., apud. Clément. Alexandr. Strom., lit. V. Oper., p. 587, Ed. Paris, 1631.

(3) Princeps et dux omnium rerum Deus, unus, semper existens, singularis, immotus, ipse sui similis, aliis dissimilis. Philolaus, apud Philon., Jud., lib. de Mundi Opific.

(4) Il parle de Dieu comme d'une intelligence unique, · éternelle, attentive aux actions des hommes, et qui les gouverne par sa Providence. De natur. univers., chap. IV.

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Locres (1), et tous les philosophes de l'école italique reconnoissoient un seu! Dieu éternel, immuable, qui ne peut être vu que par l'esprit, qui a tout crée, et qui conserve tout par sa Providence. « Sachez, dit Socrate, que votre esprit, tant qu'il est uni à votre corps, le gouverne à son gré. Il faut donc croire aussi que la sagesse qui vit dans tout ce qui existe, gouverne ce grand tout comme il lui plaît. Quoi! votre vue peut s'étendre jusqu'à plusieurs stades, et » l'œil de Dieu ne pourra pas tout embrasser ! Votre esprit peut en même temps s'occuper des » événemens d'Athènes, de l'Egypte et de la Sicile, et l'esprit de Dieu ne pourra songer à tout » en même temps (2).

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(1) Timée de Locres a dit ceci : Il y a deux causes » de tous les êtres : l'intelligence, cause de tout ce qui » se fait avec dessein; et la nécessité, cause de ce » qui est forcé par les qualités des corps. De ces deux >> causes, l'une a la nature du bon, et se nomme Dieu, principe de tout bien........ Le Dieu éternel, le Dieu père Det chef de tous les êtres, ne peut être vu que par l'esprit. » Τίμαιος ὁ Λοκρός τάδε ἔφα· δύο αἰτίας εἶμεν τῶν συμπάντων· νέον μὲν, τῶν κατὰ λόγον γιγνομένων· ἀνάγκαν δὲ, τη βία, καττὰς δυ νάμεις τῶν σωμάτων. Τουτέων δὲ, τὸν μὲν, τὰς τἀγαθῶ φύσιος εἶμεν, θεόν τε ὀνυμαίνεσθαι, ἀρχάντε τῶν ἀρίστων Θεὸν δὲ, τὸν μὲν αἰώνιον νέος ὁρῆ μόνος, τῶν ἁπάντων ἀρχαγὸν καὶ γενέτορα TouTiwy. De anim. Mund., cap. I, n. 1, et cap. II, n. 1.

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(2) Κατάμαθε, ὅτι καὶ ὁ σὸς νοῦς ἐνὸν τὸ σὴν σῶμα ὅπως βούλε

L'univers, ayant commencé, a nécessairement une cause (1) : cette cause c'est Dieu, créateur et père de tout ce qui est (2), bon (3), éternel (4) souverainement intelligent, tout-puissant (5). Le monde, qui renferme tous les étres, mortels

ται, μεταχειρίζεται. Οἴεσθαι οὖν χρὴ καὶ τὴν ἐν παντὶ φρόνησιν τὰ πάντα, ὅπως ἄν αὐτῇ ἡδὺ ᾖ, οὕτω τίθεσθαι. Καὶ μὴ τὸ σὸν μὲν ὄμμα δύνασθαι ἐπὶ πολλὰ στάδια ἐξικνεσθῖαι, τὸν δὲ τοῦ Θεοῦ ὀφθαλμὸν ἀδυνατον εἶναι ἅμα πάντα ὁρᾶν· μηδὲ τὴν σὺν μὲν ψυχὴν καὶ περὶ τῶν ἐνθάδε καὶ περὶ τῶν ἐν Αἰγύπτῳ, καὶ ἐν Σικελία δύνασθαι φροντίζειν, τὴν δὲ τοῦ Θεοῦ φρόνησιν μὴ ἱκανὴν εἶναι ἅμα πάντων ἐπιμελεῖσθαι. Xenophont., Memorab. Socrat., lib. I, cap. IV. Traduction de M. Gail. Ce Dieu qui voit tout, qui gouverne tout, est celui qui a fait l'homme au commencement, ὁ ἐξ ἄρχῆς ποιῶν ἀνθρώπους. Ibid., n. 5.

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(1) Τῷ δ' αὖ γενομένῳ φαμὲν ὑπ ̓ αἰτίου τινὸς ἀνάγκην εἶναι γε νέσθαι. Plat., in Timæ. Oper., tom. IX, pag. 502 et 505. Ed. Bipont.

(2) Ποιητὴν καὶ πατέρα τοῦδε τοῦ παντός. Ibid., pag. 505 ; et in Sophist.

(3) Λέγωμεν δὴ δι ̓ ἣν αἰτίαν γένεσιν καὶ τὸ πᾶν τόδε ὁ ξυνιστὰς ξυνέστησεν. Αγαθός ἦν βουληθεὶς γὰρ ὁ Θεὸς ἀγαθὰ μὲν πάντα, κ. τ. λ. Ibid., pag. 304 et 305.

(4) Οὗτος δὴ πᾶς ὄντως ἀεὶ. Ibid., pag. 511.

(5) Θεὸς μὲν τὰ πολλὰ εἰς ἕν ξυγκεραννῦναι, καὶ πάλιν ἐξ ἑνὸς εἰς πολλὰ διαλύειν ἱκανος, ὡς ἐπιστάμενος ἅμα καὶ δυνατός. Ibid., pag. 584. Ce Dieu sage et puissant, est le souverain menarque de tous les étres, ὁ πάντων ἀγεμὼν Θεος. Ibid., sub fin.

et immortels, est l'image de ce Dieu intelligible (1), qui seul existe par lui-même (2). Telle est la doctrine de Platon, à qui les anciens donnèrent le surnom de divin, comme s'il eût été inspiré par le Dieu qu'il célèbre avec une si magnifique éloquence.

Il emploie souvent ces locutions qui semblent avoir été familières, non seulement aux Grecs, mais à tous les peuples, Dieu aidant, si Dieu le veut (3). Et dans une lettre à Denys de Syracuse:

(1) Θνητὰ γὰρ καὶ ἀθάνατα ζῶα λαβὼν, καὶ ξυμπληρωθεὶς ὅδε ὁ κόσμος, οὕτω .... εἰκὼν τοῦ νοητοῦ Θεοῦ... γέγονεν. Ibid., pag. 437.

(2) To ov. Nihil Plato putat esse quod oriatur et intereat ; idque solum esse quod semper tale sit. Ciceron. Tusculan. Quæst., lib. I, cap. XXIV.

(3) Luv Je eineïv, av Jeòç ¿0€λn. Vid., Ep. IV et VI, tom. XI, pag. 85 et 91. Hvede Jéng Euripid., Electr.Nec nomen Deo quæras. Deus nomen est illi. Illic vocabulis opus est, uti propriis appellationum insignibus multitudo dirimenda est. Deo qui solus est, Dei vocabulum totum est. Ergo unus est, et ubiquè totus diffusus est. Nam et vulgus in multis Deum naturaliter confitetur, cùm mens et anima sui autoris et principis admonetur. Dici frequenter audimus : 0 Deus, et Deus videt, et Deo commendo, et Deus tibi reddat, et quod vult Deus, et si Deus dederit. Atque hæc est summa delicti, nolle agnoscere quem ignorare non possis. S. Cyprian.; De Idolor. vanit., Oper., tom. I, pag. 409 et 410. Wirceburgi, 1782.

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Quoique vous sachiez à quel signe reconnoître quand j'écris sérieusement ou non, ne laissez pas de le remarquer avec beaucoup de soin; » car plusieurs me prient de leur écrire, avec lesquels il m'est difficile de m'expliquer ou» vertement. Mes lettres sérieuses commencent donc par ce mot, Dieu; et les autres par ceux-ci, les dieux (1). »

Aristote, son disciple, n'a pas moins fidèlement recueilli la tradition antique sur la Divinité. « Seule cause et seul principe de toutes choses, indivisible, incorporel, immuable, souverai»nement parfait et intelligent, heureux, non

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par la jouissance d'aucun bien extérieur, mais » par sa propre nature, Dieu possède en lui>> même une vie et une éternité perpétuelle (2),

ainsi qu'une puissance infinie. On lui donne » différens noms, quoiqu'il soit un : on l'appelle » Zeus et Dios, comme pour exprimer que c'est » par lui que nous vivons; Kronos d'un mot

· (1) Πολλοί γάρ οἱ κελεύοντες γράφειν, οἷς οὐ ῥᾴδιον φανερώς διω θεῖσθαι. Τῆς μὲν γὰρ σπουδαίας ἐπιστολῆς Θεὸς ἄρχει, θεοὶ δὲ τῆς Trov. Oper., tom. XI, pag. 177.

(2) C'est une expression de l'Écriture. Qui autem docti fuerint, fulgebunt quasi splendor firmamenti; et qui ad justi tiam erudiunt multos, quasi stellæ in perpetuas æternita-tes. Daniel., XII, 3.

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